Contrairement à notre dernière prise en mains qui permettait de jouer son entame, ici nous avons eu l'occasion de découvrir à une partie un peu plus avancée. Forcément on a pu utiliser un arsenal plus puissant et entrevoir des compétences clairement badass mais qui rappellent une nouvelle fois que Wolfenstein II n'est pas un titre qui se prend au sérieux.

Notre cher héros B.J. Blazkowicz possède ainsi des sortes d'échasses métalliques pouvant se déplier pour lui permettre de prendre de la hauteur. Si ça n'a pas grand intérêt contre les fantassins traditionnels, ça s'avère en revanche extrêmement utile contre les ennemis spéciaux comme les Panzerhunds - ces affreux chiens-mécha qui font office de lance-flamme sur patte. Car oui, la faiblesse de ces charmantes bestioles se trouve sur le dos, là où les "câbles" sont apparents. L'ossature étant la zone sensible.

Un coté série B assumé

Ces échasses permettent aussi, naturellement, de prendre de la hauteur et d'atteindre des points inaccessibles dans le décor. Quand on est totalement encerclé, ça peut sauver la vie et sortir de nombreuses situations catastrophiques. Autre point intéressant : le principe de "checkpoint d'ennemis" inhérent au décor que le titre propose dans ses maps linéaires. Il s'agit de sortes de zones closes où l'on doit affronter un nombre d'antagonistes conséquent avant de pouvoir continuer à progresser. C'est très agréable à voir et à jouer, car c'est totalement assumé et change de la mode constante de ses dernières années de vouloir nous proposer du monde ouvert à toutes les sauces. Sans être un die and retry, Wolfenstein II offre un challenge constant avec une I.A. qui ne vous lâche pas d'une semelle.

L'envie ne manque pas, parfois, de vouloir rusher un secteur façon DOOM, mais c'est clairement impossible dès qu'on dépasse le niveau de difficulté médium. L'intelligence artificielle en elle-même n'est pas forcément très finaude mais elle sait comment vous encercler pour vous faire comprendre que vous êtes en territoire hostile. Coté armement pour se défendre contre les Nazis de tous bords, c'est toujours aussi grisant et l'on a pu découvrir une sorte de lance-grenade avec activation à distance. Très vicieux, le projectile vient se planter dans la chair de l'ennemi, puis explose à l'aide du tir secondaire. Très utilie pour ouvrir les portes blindées. Sans compter le système mixte qui permet d'avoir une arme différente dans chaque main pour effectuer des séries de massacres ultra-spectaculaires.

Le Panzerhund, bien mieux qu'un barbecue Weber

Enfin, toujours du coté des bonnes surprises, la découverte de la possibilité de monter un Panzerhund dont nous vous parlions plus haut. Tout un stage lui est consacré et l'on peut s'en donner à coeur joie. La séquence plaira aux amateurs de barbecue. Visuellement, l'ensemble se montre toujours très convaincant et on peine toujours à trouver des défauts quand en ressort d'une séance de Wolfenstein II. Ce qu'on retient de cette nouvelle "démo" c'est le coté smooth du framerate, des actions et des mouvements.

On a sans cesse l'impression d'être sur une patinoire recouverte d'une fine couche de beurre. Tout est fluide, même le plus violent des affrontements ne fait pas bouger le taux de rafraîchissement d'un poil. Evidemment on a joué sur de puissants PC, mais l'optimisation semble être vraiment d'une rigueur assez exceptionnelle.

ON L'ATTEND... IMPATIEMMENT !

Star Wars Battlefront 2, Call of Duty WWII, Wolfenstein II... Cette année est riche en FPS et en numéro 2 mais chacun propose son type bien spécifique de gameplay et sa recette du bonheur. Et ce que The New Colossus propose c'est surtout une grande bouffée d'air frais, dans un environnement série B déjanté bien loin de l'ambiance policée de certains concurrents. Wolfenstein II a tout du jeu qu'on savoure après une longue journée de travail pour calmer ses nerfs. Enthousiasmant et grisant du début à la fin ? La réponse arrivera avec le TEST qui devrait être proche de la sortie, calée au 27 octobre prochain sur PS4, Xbox One et PC.