Un trailer pour les appâter... tous. En quelques secondes, deux extraits des PES World Finals à Londres et quelques mots, PES 2018 a éveillé la curiosité de plusieurs milliers de joueurs à travers le globe, et surtout de joueurs d'eSport désireux de s'aligner sur la simulation de football de Konami. 3 vs 3, myClub, Random Match, autant de termes alléchants sur le papier pour la prochaine saison de la PES League mais en réalité... sans aucune indication réelle, hormis un flou, un grand flou qu'Adam Bhatti, le chef produit à l'échelle mondiale de la série PES, a accepté de lever - un peu - pour nous.

Présent pour une journée de promotion au Stade de France, dans le cadre du PES World Tour, qui aura vu les équipes de Konami faire la promotion de PES 2018 dans différents stades d'Europe (le Camp Nou, où un match avec d'anciennes légendes du Barça s'est disputé, le Signal Iduna Park...), Adam Bhatti a d'abord botté en touche quand on l'a questionné sur les nouveautés eSport à venir pour ce nouvel opus. Nous donnerons plus de détails à la Gamescom (du 22 au 26 août).

"La PES League sera jouable de différentes façons"

"Vous serez très contents de nos annonces" a été sa première réponse. Mais le bougre n'a pas résisté trop longtemps à notre forcing. Et à défaut d'informations toujours précises, il nous a quand même confirmé une sacrée tendance : PES 2018 devrait faire fort en matière d'eSport la saison prochaine, avec une PES League très, très ambitieuse.

L'eSport est quelque chose d'important pour nous. Et nous allons le faire grandir cette année encore, croyez-moi. Le mode PES League sera intégré au jeu cette fois dès sa sortie. My Club fera partie de la PES League.

Le mode Match Aléatoire fera également partie de la PES League. Et le 3 vs 3 aussi.

Ce qui est important, c'est que les joueurs sachent que cette année, ils pourront disputer la PES League de plusieurs façons. Tout le monde cherche à faire grandir l'eSport mais il n'y a pas de formule magique. Plus nous donnerons d'options pour jouer à la PES League, plus celle-ci grandira.

Celle-ci a déjà bien grandi, avec un cashprize encore jamais atteint dans son histoire le printemps dernier avec 200.000 dollars pour le vainqueur de la finale mondiale, le Brésilien "GuiFera".

Vous aurez compris, la croissance de la PES League est loin d'être terminée. Aura-t-on droit cette fois à quatre compétitions eSport bien distinctes pour la prochaine saison, disputées sur quatre modes de jeux différents comme le laissent supposer les propos d'Adam Bhatti ? Ou alors le circuit habituel mais avec différents types de qualification ? Le fantasme est permis.

En espérant que cette fois, la France ait son propre lobby de qualifications online - un circuit offline aussi ne serait vraiment, mais alors vraiment pas de refus - et qui ne se termine pas comme l'année dernière dans un lobby fourre-tout tristement baptisté Rest of Europ. Débuts de réponse à Cologne donc.