Nous avons en effet eu l'occasion de jouer la bêta fermée qui se tenait il y a quelques jours sur Quake Champions, l'occasion de vous donner notre avis sur le nouvel épisode d'une saga qui a marqué les joueurs de part son savoir faire.

Quake 3 Arena est sans aucun doute l'un des piliers de ce souvenir collectif, et très nombreux sont les joueurs à se rappeler avec nostalgie des soirées endiablées lors de fraîches nuits d'été. S'offrant et se présentant comme une continuité, le jeu n'est toutefois pas qu'une suite banale sans saveur et souhaite aussi revisiter (pas trop non plus) la formule pour proposer quelque chose de vraiment neuf à se mettre sous la canine.

Entre continuité...

Coté continuité, on retrouve le plaisir instinctif des armes. De la machinegun au nailgun en passant par le sniper, on a l'impression de retrouver de vieux amis que l'on a pas vu depuis 10 ans et on a toujours cette délicate sensation qui nous parcourt l'échine après chaque frag. Cette satisfaction est toutefois de courte durée car on retrouve dans les arènes, des joueurs toujours plus forts que soi et on finit comme tout bon joueur de Quake qui se respecte par pester derrière son écran en mettant tout sur le dos de notre connexion (avec la fibre cette excuse marche moins bien). Le plus grand plaisir est sans aucun doute le retour du fameux rocket-jump qui rendit notamment la saga Quake si célèbre. Ça permet d'avoir une verticalité, une rapidité et une nervosité incomparables. Bref des sensations de vitesse digne d'un bon jeu de course, mais avec la peur de la mort en plus.

...Et changement

Coté changement, dites adieu aux anonymes et bonjour aux seigneurs de guerre. Comme l'a promu a de nombreuses reprises le service marketing du jeu, vous jouez désormais des héros et vous avez donc en stock des capacités spéciales. Ça permet de proposer plusieurs mécaniques de jeu différentes et de varier les plaisirs. Le seigneur de guerre Nyx peut par exemple se rendre invisible tandis qu'Anarki utilise un hoverboard qui permet d'augmenter sa vitesse et d'amortir les chutes (souvent nombreuses). Car oui, les arènes de ce nouveau FPS offrent un niveau de verticalité encore supérieur avec son lot de temples abandonnés et de rivières de lave. Un peu partout sur la map on peut trouver divers power-ups qui forcent le joueur à être sans cesse en action. Ce n'est clairement pas le jeu pour camper, bien au contraire. Avec ses nombreux niveaux de hauteur, il faut parfois traquer l'ennemi.

Un framerate sans imperfection

Sans être une claque graphique, le jeu propose ce qu'il faut pour le rendre plaisant sans pour autant nuire au framerate qui n'est jamais descendu en dessous de 60 FPS, même sur une GTX 970.

Si le nombre de FPS au compteur n'a pas grand intérêt dans certains jeux, c'est ici une notion primordiale qui peut faire la différence dans le tableau des scores. Globalement c'est très fin et on saluera le travail réalisé sur les effets de lumière et les différents rendus de peau des personnages que l'on a pourtant peu l'occasion d'admirer à la loupe entre deux gunfights.

Uniquement disponible sur PC, Quake Champions sera un free-to-play qui proposera via son cash-shop la possibilité de débloquer des personnages plus rapidement ainsi que divers éléments cosmétiques type skin pour armes et héros. Avant de se prononcer sur le sujet on attend de voir ce qu'il en sera lors de la version "release", mais le jeu devrait s'éloigner (très loin) de l'horrible système pay-to-win.

ON L'ATTEND... IMPATIEMMENT !
Une chose est certaine : le retour du roi est en train se faire progressivement. S'il n'est pas encore assis confortablement sur son trône, il est en tout cas bel et bien tout proche de son sceptre et de sa couronne, prêt à régner sur le petit royaume des fast-fps qui commençait sérieusement à tomber en décrépitude. Fun et indiscutablement plaisant, Quake Champions a pour l'instant réussi le pari de faire comme avant mais remis au goût du jour pour ne pas être dépassé d'entrée. Pour l'instant aucune date de sortie précise, mais le jeu étant déjà bien avancé, nul doute qu'il devrait pointer le bout de son nez au cours de l'année en cours.