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Dans le petit monde des RTS (Real Time Strategy Games pour les intimes), il y a une série qui a une place toute particulière dans le coeur des joueurs. Il s'agit de Dawn of War. Déjà, car la licence Warhammer 40.000 a un nombre assez considérable de fans, surtout outre-atlantique. Mais aussi car il s'agit d'un titre aux mécaniques de jeu qui évoluent sans cesse au fil des épisodes, ce qui n'a pas vraiment son pareil dans le petit monde du jeu de stratégie.

Un désert gelé

Se déroulant sur la planète Archeron, L'Empire devra faire face aussi bien aux Orks qu'aux Eldars et aussi potentiellement à une autre race teasée de temps à autre par les développeurs et présentée comme étant "une menace très ancienne". Suspens. Archeron n'est pas ce que l'on pourrait appeler une planète accueillante, faite uniquement de vaste étendues enneigées parsemée de-ci de là par des rivières de lave, elle offre toute une ère de jeu dépaysante mais que l'on aimerait un poil plus exotique tant chaque map à la désagréable habitude de ressembler à la précédente. Nous avons eu l'occasion de jouer uniquement en multijoueur en 2vs2 et 1vs1 et évidemment tout le charme de l'Univers Warhammer était bel et bien présent malgré ce petit défaut. Le level desin permet d'élaborer moult stratégies différentes et de sans cesse renouveler l'expérience même sur une seule map.

"Quand on l'attaque... L'Empire contre-attaque"

Si le titre reprend la mécanique de jeu consistant à construire sa base à l'image d'un Age of Empire, il le fait de manière astucieuse et différente pour chacune des races. L'Empire par exemple peut à la fois recruter des unités via ses bases mais peut également faire appel ponctuellement à des pods d'assaut permettant de débarquer une escouade ou un véhicule directement sur le champs de bataille. Ça permet notamment d"élaborer des manoeuvres de contournement et de faire de petites surprises à l'ennemi. Pour les Orks c'est sensiblement différent car il faudra bâtir des tours de guerre (tour Waaagh), unique moyen de recruter des véhicules. Les tours permettent d'augmenter la rage des Orks et donc de développer ses armées. Qui dit Warhammer, dit aussi héros et on retrouve évidemment des têtes très connues comme Gabriel Angelo, le capitaine Space Marine de la 3ème compagnie qui fera avec son marteau de guerre de véritables ravages dans les rangs ennemis.

Angelos ! Le plus grand des héros !

Un héros peut renverser le cours d'une bataille et même de la guerre. Pour reprendre l'exemple d'Angelo (car c'est le plus probant), envoyé face à plusieurs escouades d'infanterie, il sera capable de reprendre à lui seul un avant poste de ressource et d'encaisser de nombreux coups sans broncher. Les zones de ressources sont surement les points les plus importants dans la liste des objectifs prioritaires et doivent impérativement être protégés coûte que coûte, pour pouvoir continuer à faire marcher l'économie de guerre. Dans le mode de jeu PowerCore que nous avons eu l'occasion de tester, il fallait protéger le générateur de notre base et détruire celui de l'adversaire pour remporter la victoire.

Une technique irréprochable

Vos héros vont donc devoir être minutieusement utilisés pour garder des zones-clés de la carte. La plus terrible machine et le héros le plus charismatique est sans aucun doute l'Imperial Knight. Sorte d'exosquelette géant il a de quoi renverser le cours d'une bataille en très peu de temps si la riposte n'est pas assez rapide. Evidemment, un héros coûte cher en ressources et en temps, et si par malheur l'un d'eux venait à mourir, le cooldown entre réapparition pourrait vous être fatal. Techniquement, le jeu est impressionnant et le moteur graphique permet d'afficher un nombre considérable d'effets d'explosions pour offrir des affrontements dantesques. Pour un jeu de stratégie, Dawn of War III comme les précédents titres de la série, nous envoie une grosse claque visuelle inégalable.

ON l'ATTEND... IMPATIEMMENT !
Comme ses deux précédents grands frères, on ne peut qu'attendre Dawn of War III avec impatience. Si le jeu souffre pour l'instant de maps pas forcément très inspirées, il possède une ADN qui fait de lui un RTS inégalable dans sa catégorie. Jouissant de mécaniques de jeu précises et maîtrisées, il a tout ce qu'il faut pour devenir un excellent jeu de stratégie multijoueur. Il ne reste plus qu'à attendre patiemment le 27 avril 2017.