Autant vous le dire tout de suite, j'ai été charmé par For Honor. Si la première partie de nos impressions étaient concentrées sur le mode conquête (capture de zone), lors de la seconde partie nous avons pu découvrir le fameux mode duel qui était sous embargo.

C'est l'heure du D-D-D-D-DUEEEL !

Le mode de jeu porte bien son nom, il s'agit d'un basique 1 contre 1 dans lequel la moindre erreur est fatale. En effet si le mode Conquête se montre magnanime notamment grâce à la présence d'alliés, il en est tout autre ici. On s'en rend compte très vite, pour vaincre il faut compter sur notre réactivé à parer les coups. Tout le système de combat de For Honor repose en partie sur ce système de parade, si vous avez une seconde de retard, l'épée ou la hache de votre adversaire se retrouve dans votre chaire et c'est la mort assurée. L'armure ne vous protégera pas infiniment...

Les combats peuvent parfois être très courts et on peut boucler l'affrontement en moins d'une minute si l'adversaire ne se défend pas suffisamment bien. Quoi qu'il en soit il ne faut surtout pas se montrer hésitant dans son approche, car comme souligné plus haut la moindre seconde de retard sur un coup peut être fatal. On ne doit donc pas laisser l'adversaire réfléchir trop longtemps.

La puissance dans le creux des mains

Le gros point fort du jeu en règle générale c'est la sensation de puissance dans les coups. À l'image de l'excellent Chivalry Medieval Warfare, on a jamais l'impression de frapper mollement dans le vide. Idem pour le personnage qui a une vraie physique et qui selon sa classe doit faire ce qu'il peut en prenant en compte son agilité ou sa lourdeur. Ainsi à l'image de la parade, le déplacement est une composante essentielle de gameplay et il faut savoir tourner autour de l'ennemi pour mieux le tromper ou le prendre de vitesse. Chaque victoire se savoure et on a cette désagréable sensation dans le ventre de picotement quand on frôle la mort. L'adrénaline est ultra présente lors d'un combat et c'est aussi l'un des charmes du titre d'Ubisoft.

Du reste, c'est simple et ça fonctionne à merveille. On choisit son guerrier (Chevalier, Samourai ou Viking) puis sa classe, 4 en tout par guerrier soit 12 héros différents avec chacun un style de jeu bien spécifique. Evidemment en tant qu'amateur d'Histoire médiévale occidentale, j'ai le plus souvent joué le Warden, le guerrier protégé par son armure de plate et doté d'une épée à deux mains. Pour remporter la victoire il suffit de remporter 3 matches, et ce n'est pas forcément chose aisée. Tout dépend du skill et de l'attention du joueur adverse.

Et mon moteur graphique ? Tu l'aimes mon moteur graphique ?

On a pu le confirmer une nouvelle fois grâce au mode duel, le jeu jouit d'un moteur graphique très poussé qui rend honneur à nos affrontements épiques. Et point assez remarquable, le moteur physique et la gestion des mouvements est un sans-faute. Le réalisme des déplacements permet une immersion totale. Mention spéciale aux postures et aux démarches parfois un peu gangsta de nos chevaliers qui apportent une touche de fun avant chaque début ou chaque fin de match.

Ainsi le mode duel ne réinvente rien dans le monde du jeu vidéo multijoueur, mais est très repréentatif de ce que souhaite retranscir For honor. C'est-à-dire des combats médiévaux épiques, pleine de larmes, de sang et de sueur. Et beaucoup de fun.