À voir aussi : Homefront The Revolution montre comment l'Amérique s'est effondrée


La commercialisation de Homefront : The Revolution était loin d'être acquise. Pour diverses raisons, le projet n'est pas passé loin de l'annulation à plusieurs reprises. Toutes ces épreuves ont clairement marqué les développeurs. En effet, le générique de fin du FPS débute par une lettre signée Hasit Zala, le responsable du studio Dambuster et accessoirement le réalisateur du jeu, dans laquelle il évoque le chemin parcouru avant d'atteindre la fin du développement :

Homefront : The Revolution est en développement depuis un peu plus de quatre ans. Et comme certains d'entre vous le savent peut-être, le chemin n'a pas toujours été dégagé.

Plusieurs reboots, l'éditeur original qui rentre en liquidation judiciaire, le studio qui change de propriétaire... Je pourrais continuer. Malgré toutes ces difficultés, certaines personnalités clés ont heureusement continué de croire en la licence ainsi qu'à la capacité de l'équipe de sortir un jeu de qualité. Je voudrais tout particulièrement souligner le soutien sans faille de Klemens Kundratitz et Huw Beynon. Sans ce soutien, ce jeu et ce studio n'existeraient pas.

Je salue pour leur effort les membres de l'équipe qui ont tenu jusqu'au bout. Créer un jeu de cette taille et de cette complexité avec une équipe relativement petite est une réalisation remarquable. À ceux que nous avons perdu en route, j'aimerais tous vous remercier pour vos contributions, vous trouverez vos noms dans la section des remerciements spéciaux.

Pour terminer, je promets à tous ceux qui ont apprécié le jeu que ce n'est que le début.

Pour ceux qui n'auraient pas tout suivi, la licence Homefront ainsi que le premier jeu appartenaient initialement à THQ. Malgré les importantes difficultés financières rencontrées par l'éditeur américain à l'époque de la sortie du premier épisode, il a tout de même lancé le développement d'une suite, confié à Crytek UK, studio appartenant à Crytek.

Lorsque THQ a fait faillite, la licence Homefront ainsi que le projet de suite ont été récupérés par l'éditeur allemand Deep Silver. C'est alors que Crytek a à son tour rencontré des difficultés financières. Dans l'impossibilité de rémunérer ses employés pendant plusieurs mois, la société allemande s'est séparée de son studio britannique, récupéré à son tour par Deep Silver et renommé Deep Silver Dambuster Studios. C'est donc grâce à Deep Silver que le projet Homefront : The Revolution a pu être sauvé une seconde fois et enfin mené à terme. 

Hasit Zala ne rentre logiquement pas dans les détails dans son message publié au début du générique de son jeu. Il paraît donc évident qu'il reste de nombreuses histoires à raconter sur le développement de Homefront : The Revolution.

[Source : VG247]