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Un jeu avec des pirates à qui l'on vole quelque chose, ce n'est pas banal. C'est pourtant ce qui est arrivé à Assassin's Creed IV : Black Flag. Et le fautif n'est autre que Naughty Dog qui, dans le dernier trailer d'Uncharted 4 : A Thief's End, a manifestement "emprunté" un artwork pour un élément de décor.

C'est Aymar Azaïzia, parmi les personnes en charge de la licence Assassin's Creed à Montréal, qui l'a signalé sur Twitter :

Woooow, Uncharted 4 qui utilise un artwork d'Assassin's Creed IV pour son trailer. Je comprends mieux le "voleur" dans le titre maintenant. lol à 1:36

Dans la foulée, pour appuyer son propos, il poste les deux illustrations (visibles dans la galerie d'images ci-dessous), et ajoute qu'au moins, pour celle qui apparaît dans la vidéo (que vous pouvez toujours voir ci-dessus), il manque le personnage qui était dans le concept art d'origine. En clair, ce n'est pas juste un "hommage"... mais bien un vol. 

Neil Druckmann, directeur créatif de Naughty Dog, s'est rapidement exprimé suite à cette polémique qui a vite pris de l'ampleur.

Il n'y a pas deux façons de le dire... Nous avons merdé.  

Et de joindre un lien vers des excuses publiques officielles en ajoutant qu'une version éditée de la fameuse bande-annonce était maintenant disponible.

Dans notre empressement à vouloir publier le trailer, nous avons commis une regrettable erreur en n'examinant pas d'assez près le visuel employé dans un tableau in-game. Nous avons déjà mis à jour le trailer.

Nous tenons les artistes en haute estime et nous endossons l'entière responsabilité pour avoir laissé ceci arriver. Nous tenons à nous excuser à toutes les personnes d'Ubisoft, à l'équipe d'Assassin's Creed, l'artiste original et nos fans.

Une réaction rapide, honnête et maîtrisée, appréciée par Azaïzia, qui la qualifie même de "classe". Affaire classée, donc. Même si on ne sait pas si la personne qui a placé ce concept art dans le tableau n'a pas été livrée ligotée aux crocodiles... Notre petit doigt nous dit qu'il n'est plus de ce monde à l'heure où nous écrivons ces lignes. 

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