Le groupe de Vincent Bolloré ne cesse d'acquérir des actions de Gameloft et d'Ubisoft. La prise de pouvoir qui se dessine pourrait avec des conséquences sur les nombreux emplois d'Ubi à Montréal.
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Vivendi détient aujourd'hui 26,69% du capital de Gameloft ainsi que 10,81% de celui d'Ubisoft. Les velléités de rachat se dessinant toujours plus nettement, les inquiétudes grandissent. Pas seulement en France mais aussi au Québec, où la société d'Yves Guillemot est bien implantée - au point d'y représenter plus d'un tiers des emplois du secteur.
Et les perspectives décrites au Journal de Montréal par Alexis Le Marec, journaliste techno et jeux vidéo collaborant notamment avec le Huffington Post, ne sont pas pour rassurer les plus de 3000 personnes travaillant chez Ubisoft au Québec.
C'est sûr qu'il y aura des pertes d'emplois si ça se passe. Il y aura une rationalisation des dépenses. Vivendi n'a aucun intérêt logique à employer autant de personnes au Québec.
Une chose est sûre : à la vue du feuilleton Canal +, on sait que Vincent Bolloré ne tremble pas dès lors qu'il s'agit de passer un coup de balai dans les effectifs. Les frères Guillemot ont encore tenté de riposter il y a peu. Mais seront-ils capables de remporter le bras de fer ? La suite au prochain épisode.
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