1. De quelle version s'agit-il ?

Pour mémoire, le premier épisode de Danball Senki est sorti sur PSP au Japon en juin 2011, rapidement suivi par une déclinaison revue et étoffée, Boost, encore enrichie l'année suivante sur 3DS avec le cru Baku Boost, ce dernier ajoutant notamment les combats à six en multi et l'échange de pièces via le StreetPass.

Voilà donc la mouture logiquement choisie pour la localisation française, puisqu'elle s'appuie sur le scénario de la série en version nippone, autrement dit pas l'américaine réduite à 26 épisodes au lieu des 44 d'origine. De quoi profiter de l'histoire dans son intégralité, même si les quelques séquences vidéo demeurent doublées en anglais. Surtout que la traduction paraît une nouvelle fois soignée, du moins au regard de ces premières heures en compagnie de Van et ses camarades.

2. On dirait un peu Pokémon avec des robots non ?

En effet le jeune héros de Little Battlers eXperience reçoit un prototype de "LBX", des petits robots de poche qui permettent de s'affronter au sein d'arènes en carton renforcé. L'atmosphère bon enfant rappelle ainsi Pokémon et surtout Inazuma Eleven, a fortiori avec le cadre scolaire.

Cependant l'activité principale ne consiste pas à capturer des monstres, ou à recruter des joueurs, mais à glaner des pièces détachées pour customiser chacun des LBX des membres de l'équipe. En outre, les batailles ne se déroulent pas au tour par tour, ni même en semi-temps réel, car elles sont totalement tournées vers l'action.

3. Alors comment se passent les affrontements ?

Les adversaires potentiels sont visibles sur la carte et de fait évitables, toutefois les combats surviennent aussi de façon aléatoire dans les lieux labyrinthiques de type donjon. Ils sont présentés à la 3ème personne, avec un seul bouton pour lancer les attaques éventuellement chargées ou les combos, les autres boutons de façade servant à utiliser les objets, à sauter et à sprinter.

Leur dynamisme repose donc essentiellement sur ces "dashs" ainsi que sur les estocades aériennes, faute de pouvoir voler. Des manoeuvres pas toujours évidentes à suivre avec la caméra, d'autant que le bouton voué à son recentrage a également la garde pour fonction. Et le fait que les batailles opposent souvent quatre, voire six participants complique encore les choses.

4. C'est un peu le bazar du coup ?

Oui et non, ce schéma simple cache des subtilités qui seront détaillées dans le test, notamment à travers l'usage des esquives, des sauts et des techniques spéciales, pour peu qu'ils soient réalisables. Car la préparation des batailles est aussi importante que le combat lui-même, en fonction de l'architecture de l'arène (par exemple si elle comporte de l'eau ou de hauts reliefs) et de la teneur de l'adversité.

Il y a d'abord la sélection des deux armes, interchangeables à tout moment, par exemple l'une dédiée aux corps à corps et l'autre aux tirs à distance. Un choix crucial, car cet équipement peut priver de certaines capacités, telles que le double saut pour la massue, et définit dans une certaine mesure la classe de son LBX. Idem pour les pièces de son armure dotées de caractéristiques bien particulières, à commencer par le poids. C'est là que réside le coeur de la personnalisation, ces éléments étant eux-mêmes évolutifs et donnant accès à des compétences spécifiques...

5. Vous avez dit collectionnite ?

Évidemment, la collecte des pièces détachées s'avère le moteur fondamental de LBX, des objets plus ou moins rares venant récompenser les victoires et l'accomplissement de missions optionnelles. S'y ajoutent les pièces partagées via le StreetPass, sans oublier les DLC (cartes, missions et jouets capsule) théoriquement gratuits qui figurent également au programme.

En somme, cette quête de puissance s'étend bien au delà de l'aventure, mais reste à déterminer si elle ne devient pas lassante à la longue et si les mécaniques du gameplay se montrent suffisamment bien huilées pour tenir sur la durée. Verdict très bientôt...

ON L'ATTEND... UN PETIT PEU BEAUCOUP
Derrière ses airs de Pokémon robotisé, Little Battlers eXperience semble disposer d'un véritable caractère placé sous le signe de l'action et de la personnalisation, collectionnite à l'appui. Encore faut-il attendre le test pour savoir si cette oeuvre de Level-5 constitue une machine de guerre capable de se mesurer à ses concurrents.