La cofondatrice de la micro-console OUYA, également CEO, Julie Uhrman, a annoncé sur les réseaux sociaux qu'elle quittait l'entreprise qu'elle dirigeait depuis le début.
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Ouya, kickstartée à plus de 8.5 millions de dollars, troisième plus gros record de la plateforme à ce jour, vient donc de perdre sa "Boss".
Julie Uhrman a en effet annoncé avoir quitté l'entreprise ce jour :
.@juhrman OUYA was a once in a lifetime experience. Now, I'm off to find the next...stay tuned!
- Julie Uhrman (@juhrman) 27 Juillet 2015
OUYA était l'expérience d'une vie. Désormais, je suis parti pour trouver la prochaine... restez connectés !
Si les joueurs furent très critiques quant à la qualité globale du produit "fini", lorsque OUYA est sortie en 2013, le hardware, tournant sous Android, a continué à faire venir des développeurs indépendants.
Si elle n'a pas connu le succès d'estime escompté, malgré un Kickstarter amplement réussi, la technologie en elle-même semble avoir intéressé au moins un acteur du milieu, le fabricant Razer.
Ce dernier vient en effet de confirmer à nos confrères de TechCrunch, qu'il venait d'acquérir la technologie de la OUYA, mais également les développeurs et le software lié à la console. Il compte à ce titre, compléter son offre de jeu avec sa Forge TV et sa plateforme ludique Cortex.
Si aucune somme n'a été dévoilée dans le deal, tout aurait été payé en "cash" selon le CEO et le cofondateur de Razer, Min-Liang Tan. De même, Julie Uhrman n'est pas embauchée par Razer selon ce dernier.
Avec ses 200.000 utilisateurs, la OUYA sera encore soutenue par Razer une année entière, avant que ce dernier ne demande aux utilisateurs de basculer sur leur propre service Razer, leur promettant de nombreux nouveaux jeux, services et autres joyeusetés.
La marque OUYA va donc mourir ? Non, répond Mr Tan :
La marque OUYA vivra comme un éditeur de jeu unique, pour Android TV et les consoles pour TV tournant sous Android.
Bref...