"C'est le dernier continent parmi les trois [à accueillir la console], mais c'est le plus important. C'est là qu'il y a le plus de pays, le plus de personnes, le plus de cultures... Le fait que nous ayons ici même le lancement avec plus de consoles livrées pour le Day One qu'à aucun autre lancement dans notre histoire montre l'importance de l'Europe".

Phil ferait-il du gringue aux européens après les chiffres décevants aux Etats-Unis et au Japon ? En tout cas, il semble que le charme n'ait pas pris partout, c'est le moins que l'on puisse dire. Tandis que la FNAC était partenaire chez nous, sur Oxford Street à Londres, c'est le Virgin Megastore qui est historiquement le lieu de lancement des consoles Sony. "J'ai vu les lancements de la PlayStation 1 et de la PlayStation 2 ici à Oxford Street, mais pour moi, c'est celui-ci qui est le plus chargé de sens, parce que je crois qu'il est important non seulement pour notre industrie, mais aussi pour les consommateurs britanniques - le fait qu'ils vont pouvoir acquérir la meilleure machine avec le meilleur support de jeux, le plus de services réseau et la mise à jour firmware".

Hé oui, tout ça... Calmez-vous, les gars, je ne fais que traduire, moi.

Don't shoot the messenger

L'humilité, y'a que ça de vrai pour conquérir le coeur du peuple. "Ils ont dû attendre, et j'en suis vraiment attristé. Mais j'espère que nous pourrons nous rattraper grâce à la qualité des softs qui vont sortir", ajoute-t-il, faisant probablement référence à sa présentation toute récente du Home et de Little Big Planet à la GDC... Présentations prévues pour gonfler un peu le buzz dans la perspective du lancement européen ? "C'est une coïncidence, ça n'a jamais fait partie d'un plan. La PlayStation 3 dispose d'un futur extraordinaire devant elle, ce n'est que le début. Nous sommes dans des cycles de dix ans, et nous en avons franchit les quatre première minutes à peine. Le fait que les gens soient prêts à investir leur temps, leur argent, et leur passion pour faire la queue et être présents au lancement est extraordinaire. Ca rend en quelque sorte tous nos efforts valables". Surtout en offrant des TV Bravia au passage, nantis de british, pour pas moins de 370.000 € en tout ! Eh ben le pauvre, heureusement qu'il n'était pas à Paris.