En développement depuis 3 ans dans sa version 360/PS3, la technologie de Terminal Reality affichait sans le moindre souci un millier de barils de différents formats, chutant du ciel au beau milieu de décors du jeu, sans le moindre artefact d'enchevêtrement, petit défauts pourtant encore très courants dans ce genre de démo technique. De la destruction du mobilier emplissant une immense pièce de banquet, avec une précision étonnante sur les chaises et tables fauchées par le rayon à proton archi connu de la série, aux douzaines de bouquins flottant de manière réaliste dans une cave humide, puis prenant vie et s'assemblant pour former un Golem, en passant par les réactions paniquées de la foule à l'approche du gigantesque Bibendum Chamallow... autant de scènes mettant en avant un travail technologique et une base qui paraissent plus que solides pour faire de ce Ghostbusters une adaptation réussie. Reste à voir ce qu'il en sera quand il y aura un jeu autour...

Ghostbusters III

C'est dans la peau d'un rookie anonyme que le joueur rejoindra l'équipe des Ghostbusters, pour découvrir en compagnie de Bill Murray, Dan Aykroyd, Harold Ramis et Ernie Hudson un nouveau scénario écrit pour l'occasion, se déroulant après les événements dépeints dans Ghostbusters II. On nous promet par ailleurs que Dan Akroyd et Harold Ramis ont étroitement collaboré avec l'équipe pour l'écrire, et pour aider à la fidélité vis à vis de l'univers original. Quoiqu'il en soit c'est toujours à Manhattan, a nouveau envahi par les ectoplasmes, qu'il faudra capturer des fantômes en les cognant contre les murs (avec le Sixaxis pour la version PS3), après les avoir attrapés dans le flux du canon à proton, combattre en coopératif avec les autres Ghostbusters quand il le faudra, et amasser ainsi de l'argent pour pouvoir développer de nouveau gadgets afin de faire face au surnaturel plus efficacement. Au menu, canon cristallisant les fantômes, fusil à slime permettant de relier des objets entre eux grâce à un filament gluant et élastique mais incroyablement résistant (de loin l'arme la plus amusante de la démo), et bien entendu le fameux canon à proton dont il ne faudra toujours pas croiser les effluves, ainsi que d'autres gadgets restant à découvrir...

Ne pas croiser les effluves

Pour ce substitut avoué à un troisième film, modélisation des acteurs principaux (à l'exception de Sigourney Weaver et d'autres seconds rôles), prêt de leurs voix, humour similaire aux films, bande-son reprenant des morceaux originaux présents ou non dans les films et trames narrative et ludique linéaires paraissaient tout indiqués. Il ne faudra pas s'attendre, semble-t-il, à de grosses surprises côté formule, même si des missions en coopératif, ou des modes multi compétitifs compléteront la formule, en ligne sur PC, 360 & PS3 et seulement en écran splité pour les versions PS2 et Wii. Ces deux dernières versions devront aussi se contenter d'une esthétique plus en phase avec leurs capacités graphiques respectives, plus proche de la série animée, et développées à Austin par Redfly Studio. La version DS, pour sa part, gardera pour l'instant tous ses mystères, se contentant de promettre tirer partie des spécifités de la console.