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Douglas Alvès, ami de longue date avec lequel j'ai eu l'occasion de travailler à de nombreuses reprises, est un personnage particulier mais surtout, c'est un puits de savoir sur l'histoire du jeu vidéo. Cette passion l'a envahi dès l'âge de 14 ans lorsqu'il a eu son Atari ST et qui ne l'a plus jamais quittée depuis, le faisant passer de testeur pour Delphine Software à l'âge de 16 ans à journaliste à Tilt un peu plus tard, et j'en passe. Une expérience gigantesque acquise sur plus de 20 ans dans dans l'industrie qu'il partage aujourd'hui en tant que professeur d'histoire du jeu vidéo avec ses élèves.

Et il se trouve justement que notre éminent historien du JV a récemment donné son avis sur les joueurs, la place des femmes dans le jeu vidéo et les changements passés et à venir de notre média.

Morceaux choisis :

Le jeu vidéo est clairement en train de changer, mais pas seulement parce que les filles jouent ! Comme dans toute évolution de média, il y a de nombreux changements.

Comme l'arrivée de la 3D, vers la fin des années 1990, qui a changé le design et la façon de concevoir les jeux. Et déjà (à l'époque) une partie des joueurs n'avait pas accepté cette évolution.

Souvent, on entend que le jeu vidéo est en train de devenir adulte et on pourrait ainsi penser qu'il ne l'était pas avant, comme le souligne le journaliste du site lesinrocks.com au travers d'une de ses questions.

Réponse du professeur Doug' :

Aujourd'hui, le jeu vidéo est en train de devenir "adulte", dans le sens où l'on trouve par exemple des jeux avec une fin ouverte, qui est donc sujette à interprétation, ou qui change suivant la manière de jouer du joueur. Le jeu vidéo est un média vraiment multiforme qui est en train de mûrir.

Alors effectivement, les joueurs historiques ont une réaction épidermique au changement. Rajoutez en plus la vague féministe dans le tas... Je comprends qu'ils aient une réaction un peu basique comme ça, mais elle n'est pas du tout réfléchie.

Je vous laisse alors aller découvrir le reste de l'interview originale car il serait dommage, si vous vous intéressez à tout ce qui concerne notre loisir, de passer à côté.