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Fleuron du film d'animation japonais depuis presque 30 ans, à l'origine de chefs-d'oeuvre du genre tels Mon voisin Totoro ou Porco Rosso, le studio Ghibli connaît des temps difficiles. Et le départ en retraite d'un de ses fondateurs et maîtres, Hayao Miyazaki, n'arrangerait rien.

Pire : déjà évoquée plusieurs fois, la fermeture de la machine à rêves, la faute à un équilibre économique précaire, aurait été évoquée hier par son président, Toshio Suzuki. De quoi mettre le net à feu et à sang... Avant que Kotaku ne se penche sur la traduction avec sérieux.

Lorsque l'homme évoque un nettoyage de printemps au sein des effectifs, on peut comprendre le terme "kyuushi", qui signifie fermeture. C'est en réalité le mot pause, "shoukyuushi", qu'il fallait entendre.

Il n'est pas impossible de continuer à produire des films ainsi. Mais nous allons marquer une courte pause et réfléchir à la suite.

Reste à connaître une estimation de la durée de cette "courte pause" : probablement plusieurs années d'activité réduite. Si ce n'est zéro. Pour l'heure, il semble acquis que l'entreprise va se focaliser sur la série animée de Goro Miyazaki - l'adaptation de Ronya, Fille de brigand - et son activité dans la publicité. Et on espère que le tiroir-caisse va chanter et que tout va rentrer dans l'ordre.

Et Le Conte de la princesse Kaguya, il est toujours en salles ?