Basé sur un gameplay addictif reposant sur une simple ligne de pêche à la physique parfaite qui, à la manière d'un grappin, vous permettait de vous agripper à diverses plates-formes, Umihara Kawase premier du nom a vu le jour en 1994 sur Super Famicom.

On y incarnait Umihara, une jeune fille qui pourrait être (du moins dans ce premier épisode) la jumelle moins bronzée de Dora l'exploratrice : même sac à dos, même coupe de cheveux, mais pas de singe répondant au doux nom de pantoufles arabes, et autre renard masqué nommé lui presque aussi subtilement qu'il est menaçant.

L'héroïne forte de son grappin-hameçon devait rejoindre la sortie de chacun des niveaux afin de s'extirper de ce qui ressemble de près, comme de loin, à un mauvais rêve.

Fort de son relatif succès sur l'archipel, le jeu aura connu diverses suites et déclinaisons, dont chacune comportait son lot de réjouissances (si l'on omet la version PSP entachée par une physique du grappin plus qu'approximative). Aussi cet opus Nintendo 3DS ne déroge pas à la règle et propose nombre de nouveautés :

  • Il est proposé un choix entre différents protagonistes, soit Umihara, Umihara enfant, Emiko, ou encore Yamano. Cette dernière a la capacité de ralentir le temps, tandis que les deux enfants disposent de checkpoint au sein des niveaux (fields dans le jeu).
  • Il vous faut désormais composer avec des éléments, dont la glace par exemple, à laquelle votre grappin ne peut s'accrocher.
     
  • Divers costumes alternatifs seront disponibles pour Umihara, fait qui aura, assurément, séduit bien des japonais. 

Le jeu annoncé, en Octobre dernier, à destination des Etats-Unis pour le courant de l'année 2014 uniquement sur l'e-shop de la Nintendo 3DS, pourrait très bien arriver en Europe.

C'est du moins ce que nous laisse envisager cette récente classification du jeu par le gouvernement Australien, soit "G", équivalent d'un PEGI 3+ en France et si l'information nous paraît mince, rappelons que Code of Princess, édité lui aussi par Agatsume, avait de même fait irruption via le site du gouvernement Australien avant d'être confirmé à destination de l'Europe. 

Croisons les doigts donc... 

[Source : Gouvernement Australien]