Killer Instinct sera disponible pour tout possesseur de Xbox One au lancement. Si cette phrase fait rêver, dans les faits ce ne sera pas tout à fait le cas puisque certaines parties du jeu ne seront accessibles qu'à ceux qui auront finalement mis la main au porte-feuille. Au final donc, pour avoir accès à tous les modes de jeu, tous les personnages (6 de base et 2 supplémentaires qui arriveront par la suite en DLC) et quelques objets de customisation, il faudra lâcher un peu moins de 40€. Heureusement, le titre propose diverses modalités d'achat pour choisir ce qui vous fait plaisir. Ainsi, un personnage sera vendu 4,99€ (avec couleurs au choix) et il suffit d'avoir un peu moins de 20€ pour profiter des 8 personnages au total, sans accessoires. Notez par ailleurs qu'un mode Arcade sera disponible par la suite et qu'il proposera un boss spécial, non jouable.

K.I nouvelle génération ?

Pour faire court, K.I ressemble méchamment à un clone de Street Fighter IV côté gameplay, comme me l'a confessé lui-même l'un des développeurs (six boutons, EX moves, etc.). Néanmoins et sans entrer dans les détails, le titre se distingue par un système de combos simplifiées qui permet d'enchaîner énormément de coups par le biais de combinaisons de boutons basiques. En gros, on ouvre la garde et on enchaîne avec des coups ayant chacun des rôles définis (coup d'ouverture, coup pour suivre les combos, coup spécial, etc.) pour finir par un Enders, une sorte de finish move spectaculaire. Là où K.I se distingue un peu plus de la concurrence, c'est qu'il est possible de breaker (comprenez casser la combo dont on est la cible) l'enchaînement adverse. Pour cela il faut appuyer simultanément sur deux touches de même puissance (petits poings et pieds, moyens poings et pieds, etc.) lorsque votre adversaire vous attaque. Si votre ennemi a utilisé un coup moyen au moment ou vous utilisez les boutons moyens pour contrer, vous effectuez un breaker et reprenez la main pour frapper à votre tour. Il s'agit, en somme, d'une sorte de pierre feuille-papier-ciseau qui vous sauvera ou non et qui assure de nombreux retournements de situation... Une bonne idée donc même s'il faut se méfier. En effet, si vous ratez votre combo breaker vous serez alors dans l'incapacité de faire quoi que ce soit pendant 3 à 4 secondes et votre ennemi pourra s'en donner à coeur joie pour faire fondre votre barre de vie au soleil.

Un joueur a toujours deux vies

Outre le fait que les combats de K.I ne se déroulent pas sous forme de rounds mais que chacun des deux joueurs possède deux barres de santé (qui se relayent l'une à l'autre), précisons que les dégâts des enchaînements ne sont réellement conséquents que si vous parvenez à terminer votre combo avec un Enders (nous entrerons dans les détails au moment du test). Enfin, précisons que l'assaillant peut faire semblant de poursuivre un enchaînement d'une certaine manière pour que son adversaire tente une combo breaker dans le vent et ne puisse plus se défendre, une fois encore, pendant quelques secondes. Vous l'aurez compris, il y a bien quelques finesses et les bases de gameplay des jeux qui ont relancé la mode des jeux de baston ces dernières années sont là. En effet, on peut booster les coups spéciaux, choper en appuyant ses petits poings et petits pieds (comme dans SFIV) et la cerise sur le gâteau : certains personnages reprennent carrément les coups, ou les styles de Street Fighter. Inutile de parler de plagiat, Rare a tout de même eu une grande idée, celle de spécialiser les personnages de son K.I.

A chacun son style

Pour ce reboot, Rare change donc de style et fait des six personnages jouables (+ 2 en DLC à venir...) des combattants vraiment uniques avec leurs propres coups spéciaux mais aussi, et surtout, leurs styles bien à eux. Jago sera donc un Ryu like, Saberwulf un assaillant rapide et agressif avec un dash qui traverse ses ennemis (très pratique), Glacius sera un zoneur (il tient ses ennemis à distance), Thunder un chopeur (Zangief like ?) et Sadira, la petite nouvelle, domine les airs avec des combos dans les hauteurs de l'écran. Ajoutons à cela le fait que chaque lutteur a sa propre furie aux effets temporaires : Jago se soigne lorsqu'il attaque, Sadira piège ses ennemis dans une toile, Glacius peut encaisser certains coups sans subir un contre lorsqu'il frappe (la focus de SF IV dites-vous ?), Thunder gagne en vitesse de déplacement (pour un chopeur c'est très utile) et Saberwulf fait encore plus de dommages. Ces effets majeurs sont évidemment limités dans le temps mais sauront sans doute varier les situations en combat pour peu que l'on sache quand les utiliser.

Avec une forme plutôt agréable à l'oeil et un système de jeu calqué sur des valeurs sûres des jeu de combat, Killer Instinct sur Xbox One assure son gameplay en ajoutant même sa petite touche personnelle avec son système de combos allégées et spectaculaires. Un titre gratuit que je vous recommande d'essayer dès que vous aurez votre Xbox One, histoire de savoir si ça vaut le coup d'y investir vos deniers pour avoir le jeu au complet. Et si vous avez la flemme de vérifier ça par vous-même, nous vous proposerons un test complet à la sortie de la Xbox One alors rendez-vous sur Gameblog le 22 novembre !


NOTRE PREMIER AVIS SUR KILLER INSTINCT XBOX ONE

SATISFAISANT