Avec la série Dead Rising, Capcom a réussi ce que bon nombre d'entreprises de jeu vidéo japonaises ont tenté : imposer une licence réalisée hors des frontières nippones. C'est Capcom Vancouver qui est à l'origine de cette réussite, et des années après Dead Rising, un titre phare des premières années de la Xbox 360, c'est Dead Rising 3 qui ouvrira le bal de la Xbox One. Nous l'avions vu à la Gamescom, nous avons pu y jouer aujourd'hui à Paris.
Monde ouvert + zombies + gros n'importe quoi généralisé = Dead Rising. Avec Dead Rising 3, c'est bien entendu à cette même équation que l'on a à faire, multiplier à l'exposant "One". Des hordes de zombies encore plus massives, une ville plus vaste, des possibilités de combinaisons d'armes et de véhicules toujours plus farfelues, c'est ce que propose le jeu Capcom. Cependant, et c'est certainement une impression qui se répétera dès que chacun aura la console chez soi, la plus-value graphique et technique n'est pas flagrante. Mais face à la générosité et la folie que semble proposer ce titre, on peut être un minimum indulgent. Surtout qu'on a échappé aux ralentissements vus sur la présentation de Cologne...
The One
Dans ce Dead Rising 3, "The One", c'est un certain Nick. Si comme le veut la convention, c'est en étant mordu que l'on se transforme en mort-vivant, Nick semble immunisé face à l'infection. Et pourtant au moment du jeu où nous l'avons pris en mains, Nick panique, tout juste mordu à la main. Il va ainsi donc se frayer un chemin entre les meutes de zombies à la recherche de Zombex, l'antidote à la contamination. Et pas en finesse, avec une moto rouleau-compresseur par exemple. C'est l'une des nouveautés de cet épisode : la combinaison que l'on peut effectuer entre les véhicules. On a pu par exemple prendre le volant d'un véhicule de propreté urbaine avec ses balais au niveau des roues qui font bien le ménage en aspirant dans ses tuyaux les zombies, pour les recracher ensuite en boule. On s'est aussi fabriqué un véhicule mortel avec de la poudre de feu d'artifice comme nitro et comme arme de jet. A noter qu'il sera possible de faire intervenir un ami, pour par exemple utiliser la tourelle sur un véhicule.
Alors si je scotche ce liquide vaisselle à ce fusil à pompe...
Plus que jamais, la combinaison entre les armes et les divers objets est démentielle. Double, triple association entre un parapluie, un masque de dragon chinois, du propane et des feux d'artifice, et c'est parti pour planer au milieu des zombies en crachant du feu par le nez et la bouche ! La touche Capcom, c'est aussi pouvoir se fabriquer un Dragon Punch avec des gants de boxe et un produit inflammable. On retiendra également ce feu rouge modifié qui propose une arme à trois effets. En tapant sur le sol, notre arme sera soit enflammée, soit électrique, soit glacée. En tous les cas efficace pour défourailler des zombies, gagner de l'expérience et améliorer ses capacités. Mais au regard des deux combats de boss, face à un vieux maître d'arts martiaux chinois complètement cinglé et un cosmonaute avec jetpack dans le musée de sciences naturelles, on se demande finalement si ce ne sont pas les humains encore sains les plus dangereux...
Avec Dead Rising 3, le line up de la Xbox One semble posséder un titre solide, certes pas très impressionnant graphiquement et techniquement, mais assez généreux, vaste et barré pour proposer une bonne dose d'amusement. Dans la droite lignée de ses prédécesseurs, Dead Rising 3 propose une formule encore plus complète qu'il nous tardera de découvrir à sa sortie (et avant ça pour le test), le 22 novembre.