Je pense que tout le monde a déjà compris l'essence de Contrast : l'héroïne que l'on joue, Shadow, l'amie imaginaire de la petite fille Didi, est capable de devenir une ombre sur les murs pour sauter et marcher sur d'autres ombres plus naturelles. La ville dans laquelle évoluent ces deux personnages est tirée de la tête de Didi, comme un rêve, et parfois un cauchemar : certains décors sont clairement vus à travers des yeux d'enfant, d'autres s'effacent dans des limbes qui figurent probablement l'oubli. Il faudra naviguer à travers de nombreux pièges et activer toutes sortes de choses pour découvrir l'histoire qui concerne les parents de Didi.

Léger comme une ombre

Le scénario aura une grande part dans le charme de Contrast : le père de Didi a disparu, il est parti sans laisser de nouvelles et il faut retracer les événements qui se sont déroulés avec la mère de Didi avant cela. Ce sont des ombres, parfois dans les puzzles même, qui déroulent les dialogues et les situations à comprendre. La musique est importante aussi ! Si vous regardez le dernier trailer, vous verrez Shadow activer les ombres d'un groupe de jazz, avec une chanson chantée par la mère de la fille. Il s'agit d'une composition originale pour le jeu Contrast, dont les paroles mettent en lumière (pour ainsi dire) des points du scénario. Après le niveau dans les rues de ce quartier rouge tranquille, on passera à une fête foraine où les ombres étranges ne manqueront pas. Naviguer dans l'esprit de Didi demandera pas mal de sauts, du timing et un poil de perspicacité.

Je me demandais un peu comment le gameplay de Contrast allait se renouveler sur la longueur, mais quand le développeur a annoncé 4-5 heures de jeu, j'ai compris que le problème ne se poserait pas. Et difficile de croire que le challenge sera "hardcore." L'ambiance et le scénario auront donc un gros poids sur l'intérêt final. Onirique, touchante ou sombre... Que va nous raconter l'histoire de Didi ? On vous tient au courant sur Gameblog, bien entendu.