C'est très certainement sans méchanceté aucune mais plutôt avec franchise que l'homme explique que Square Enix doit s'améliorer dans certains domaines, et notamment la promotion de ses jeux. Lorsque les résultats financiers sont arrivés, c'était visiblement l'étonnement chez Eidos Montréal :

Nous avons lancé trois jeux AAA sur le marché, et malgré ce beau line up et les bonnes critiques, nous n'arrivons toujours pas à respecter nos objectifs financiers, donc ça a choqué beaucoup de monde. Quand les résultats de l'année fiscale sont  arrivés officiellement, nous étions tous surpris.

L'homme ajoute alors :

Square Enix a des choses à apprendre sur la manière de vendre ses jeux.

Est-ce donc l'unique raison qui explique les difficultés rencontrées par Square Enix ? Pas si sûr puisque l'homme précise que plusieurs erreurs ont été faites, notamment en ce qui concerne les investissements.

Square Enix se trouve dans une situation délicate parce qu'il y a des compromis qui sont faits, des investissements, qui n'auraient pas dû l'être, et des choses dans lesquelles ils n'ont pas investi mais auraient du le faire. La communication manque vraiment.

Bien évidemment, nous n'en saurons pas plus à ce sujet, pour le moment du moins, mais il semble évident désormais que l'homme n'était plus en phase avec la société pour laquelle il travaillait. Ceci vient donc expliquer une nouvelle fois son départ.

Espérons que les prochains titres de Square Enix rencontreront le succès nécessaire à l'éditeur pour afficher de meilleurs résultats cette année. C'est en tout cas tout ce que l'on peut souhaiter à la future suite de Tomb Raider, officialisée hier (voir : Tomb Raider, la suite arrive) même s'il est plus que probable que le titre ne sorte pas d'ici la fin d'année fiscale...