Dans les colonnes du Wall Street Journal, Don Mattrick précise ainsi que dans les faits, seulement 5% des joueurs resortiraient leurs vieux jeux sur leur nouvelle console. C'est peu, alors que les coûts pour rendre possible la rétrocompatibilité sont élevés. 

En effet, l'architecture de la Xbox One repose sur un processeur x86 ne pouvant faire tourner nativement les jeux Xbox 360, machine architecturée autour d'un CPU PowerPC.

Rappelons que la PS4 se retrouve exactement dans la même situation... mais Sony semble contourner l'obstacle en ayant annoncé proposer l'accès aux vieux jeux via de futurs services en Cloud. Il devrait d'ailleurs s'agir de l'une des premières matérialisations du rachat de Gaikai pour 380 millions de dollars.

Alors l'absence de rétrocompatibilité a-t-elle réellement un impact sur les ventes ? Microsoft a clairement jugé que non, et se rabat, dans sa communication sur l'annonce d'un soutien continu de la 360 malgré le passage à une nouvelle génération. Soutien dont il faudra quantifier l'étendue à l'E3...