Figurez-vous que ça va faire presque une semaine que j'ai arrêté de fumer. Je suis comme ça, moi, je maîtrise mes addictions. J'avais tordu le cou à celle de WoW au moment de la sortie de la première extension, The Burning Crusade. Que voulez-vous, au bout d'un moment, le plaisir des premières lattes se retrouve dépassé par l'habitude, la redite, la convention... Pour les lattes de clopes comme les lattes de ces gays d'elfes de la nuit (moi gros Tauren Chabal. Chaman, pardon). Seulement voilà : quand on y a goûté, on est à jamais marqué. Fumeur un jour, fumeur toujours... Roxxeur un jour, roxxeur toujours.

Et l'analogie va plus loin ; c'est facile de s'arrêter de fumer quand on se retrouve avec une (vraie) grippe de fin d'année (celle avec les sacro-saints 40° de fièvre où on se bave dessus pour avoir l'impression d'être encore vivant) et que les lieux publics deviennent tous non-fumeur, tout comme c'est facile d'arrêter de Roxxer en PVP quand on a du travail et que plus personne ne se défonce la tronche en dehors des Battlegrounds, à la sauvage. Apparemment, Blizzard compte prendre mon Tauren par les cornes en instaurant avec Wrath of the Lich King une large zone de PVP sauvage, comme l'explique Jeff Kaplan :

Une belle part de Northrend est une nouvelle grande zone de PvP (JcJ pour les ignorants qui jouent en français, NDLR). Elle fait à peu près la taille de Westfall (les Marches de l'Ouest pour les ignorants qui jouent en français, NDLR) et sera entièrement PvP - on n'y placera rien, de quelque moyen ou sous une quelconque forme, à l'adresse des joueurs PvE (JcE pour les ignor... etc, NDLR). Ce sera optionnel, mais entièrement non-instancé, avec plusieurs objectifs, des armes de siège et des bâtiments destructibles.

Une promesse vieille comme WoW lui-même... mais c'est tentant, hein. Sauf que vous ne m'aurez pas ! Je suis sevré ! C'est trop tard, à présent, passer un seul niveau me ferait tourner la tête, je n'ai plus l'habitude de farmer de l'honneur comme avant, moi. Je vous laisse les dernières photos, tiens, je ne touche plus à ça, moi.