Dans une interview accordée au site américain Ars Technica, Chris Roberts est revenu sur sa vision à long-terme de Star Citizen ainsi que sur son premier trailer en forme de déclaration d'amour au jeu vidéo PC.
On ne peut pas faire grand chose avec 512Mo de RAM [sur console] alors ça contraint beaucoup la manière dont on pense un jeu. Si je créé un jeu PC, je peux décrêter "Ouais, il vous faudra 4Go sous le capot." Bien sûr, je ne pourrai pas utiliser l'intégralité de la mémoire disponible puisque Windows est un animal glouton, mais je m'offre une belle marge par rapport aux 512Mo d'une console, donc ça élargit le champ des possibles, ce qu'on peut stocker en mémoire à un même instant. Au final, ça redéfinit mon niveau d'ambition.
Et de préciser dans la foulée que d'ici les deux ans prévus pour terminer son jeu, nos bécanes les plus haut de gamme équivaudront à la configuration moyenne requise pour jouer à Star Citizen, avant de rappeler qu'à plein régime, son jeu proposera un niveau de détail 10 fois plus fin que ce que nos AAA multi plateformes affichent à l'heure actuelle. Selon lui, un PC de compète mérite des titres qui sauront en tirer le meilleur et pas uniquement des portages consoles pour la plupart tardifs et buggés.
J'ai un iPhone et je peux regarder The Dark Knight Rises avec, mais je ne veux pas regarder The Dark Knight Rises sur un iPhone. Je veux voir le film en IMAX sur un écran géant et je suis prêt à payer 18$ pour ça plutôt que de dépenser quelques dollars pour le télécharger sur mon téléphone. Je reste persuadé qu'il existe une audience de joueurs PC qui pense comme moi.
Même après une décennie d'absence, Chris Roberts n'a pas changé de modus operandi : il débarque chez vous avec sa nouvelle tambouille sous le bras, ouvre votre unité centrale, jette un oeil à l'intérieur puis vous gratifie d'un sourire poli en vous expliquant qu'il vaudrait mieux commencer à économiser. Je ne sais pas pour vous, mais j'ai plutôt hâte qu'il remise sa bonne vieille rengaine technique au placard et qu'on discute de ses mirobolantes promesses niveau gameplay. Allez Chris, parle-nous d'amour.