Il y a quelque temps, les premières images de Katurga m'ont tapé dans l'oeil. Faut dire qu'il faisait pas chaud en juillet et ces screenshots de villages ensoleillés et de mer azur donnaient envie. La Gamescom s'est montrée idéale pour découvrir le gameplay qui se cachait derrière (un peu en coup de vent, malheureusement, à cause d'un planning inhumain). Prêt à prendre les voiles ? Katurga offre une longue progression en "Joueur Vs. Environnement", pour débloquer des pouvoirs, acquérir du nouveau matériel, etc. Trois classes de navire existent : Destroyer, Protecteur et Ingénieur. Pas la peine de vous faire un dessin pour expliquer leur rôle respectif, mais des spécialisations sont accessibles via l'arbre de compétences ou des bateaux plus avancés.

Il était un petit navireeeeuh

En mer, le combat est assez simple, avec quelques attaques actives (Katurga offrant de nombreuses compétences passives). Avec un protecteur, vous pourrez par exemple utiliser un talent qui vous permet d'absorber une partie des dégâts de vos alliés dans une zone limitée, ou encore ajouter des bonus pour votre prochaine volée de boulets, etc. On assiste donc à un ballet de voiles sur la méditerranée, chacun essayant de bluffer l'autre pour se trouver dans la meilleure position de tir sans pour autant exposer son propre bâtiment.

Pas de pitié entre pirates

Comme vous l'imaginez, c'est en PvP que Katurga devrait briller, si les joueurs s'organisent pour aborder et piller leurs congénères. Un gameplay simple et tactique qui pourrait accrocher les amateurs de conflits épurés. Deux modes de jeux sont déjà prévus : le Capture&control classique, mais aussi le mode destruction, où il faut attraper une bombe et la transporter jusqu'à l'un des trois ports ennemis pour les oblitérer. Bien entendu, vous aurez vos trois propres ports à défendre.

Katurga est donc un « petit » jeu prometteur pour 2012, entièrement jouable en navigateur, sans installation, mais mignon tout plein et en jolie 3D grâce au moteur Unity (la mer est très réussie). Il s'agira bien entendu d'un free to play. À surveiller, du haut d'un nid de pie de préférence, avec le drapeau à tête de mort flottant au vent.