En juillet 2009, Jane McGonigal, game designer américaine, souffre d'une commotion cérébrale qui altère certaines de ses facultés, l'empêchant par exemple de lire, d'écrire ou de se lever de son lit. La petite histoire veut qu'à partir de cette expérience, la jeune femme qui avait déjà développé des jeux en réalité alternée, décide de concevoir un nouveau jeu, SuperBetter, lui permettant de se fixer des missions pour progresser dans sa rééducation.

Soit je me suicide, soit je transforme cette expérience en jeu vidéo

... raconte-t-elle dans un long papier du New York Times revenant sur tout le parcours de cette femme que sa soeur jumelle décrit comme "toujours première en tout".

 

Avec SuperBetter, un jeu en ligne développé avec l'aide de médecins, McGonigal va ainsi proposer aux joueurs de se surpasser et d'accomplir un objectif personnel visant à améliorer leur qualité de vie, comme perdre du poids, mieux dormir ou encore se remettre d'une rupture.

Exemple parfait de cette nouvelle notion baptisée gamification qui s'est étendue sur le net (vous gagnez des badges, des points, des trophées, pour des actions que vous réalisez), SuperBetter propose aux joueurs de réaliser des choses très simples afin d'améliorer leur quotidien. Ainsi, si l'objectif que vous vous êtes choisi est de retrouver la forme, l'un de vos "ennemis" sera le canapé "collant", duquel on a du mal à se lever.

Basé sur un système stimulant quatre qualités (physique, mentale, émotionnelle et sociale), le programme gratuit de cette nouvelle théoricienne du jeu vidéo ferait gagner jusqu'à dix ans d'espérance de vie.

SuperBetter est disponible à cette adresse et possède désormais une application pour iPhone.