Lollipop Chainsaw, un titre que l'on imagine parfaitement retrouver dans la base de données de mauvais films sympathiques de l'excellent site Nanarland et qui tire toutes ses références de ces merveilles du septième art. Mais il y a beau y avoir une cheerleader à tronçonneuse, sexy et faussement ingénue, combattant des hordes de zombies dans les couloirs du lycée dans ce titre Grasshopper, il semble s'agir d'un vrai bon jeu sympathique, après la petite heure que nous avons passée à y jouer.

Jeune fille en fleur et tronçonneuse

C'est le jour de ses dix-huit ans que tout part en sucette dans le quotidien de la callipyge Juliet. Alors que la jeune fille s'étire encore dans son lit, son lycée est envahi par des hordes de zombies et à peine aura-t-elle mordu dans sa première tartine du matin et filé vers le lycée que l'Apocalypse lui tombera dessus comme un contrôle surprise. Heureusement, si certains ont des antisèches, Juliet possède elle aussi son petit secret : elle est une tueuse de zombies, comme son père, sa mère et sa soeur ! Le premier à l'apprendre sera son petit ami mordu à qui elle devra couper la tête avant que celui-ci ne la perde et devienne un mort-vivant. Juliet l'accrochera à sa taille pour l'emmener partout et le bout d'homme aura son rôle à jouer dans les aventures de la belle.

Le lycée, c'est l'horreur

Dans la phase de jeu à laquelle nous avos pu jouer, il s'agissait de nettoyer le lycée de Juliet. S'apparentant au beat'em all (on tranche à tout va avec A ou Y sur Xbox 360), Lolllipop Chainsaw dynamise habilement son action avec des phases de jeu assez variées, des décors qui se brisent, des actions contextuelles qui diversifient la progression. Ainsi dans les bastons, il ne s'agissait pas simplement de zigouiller mais aussi d'étourdir avec ses pompoms afin de décapiter en brochette pour avoir une petite animation qui va bien. Le tout avec moult cœurs et des effets façon magical girl du meilleur effet. Quand le sol s'effondre, petit séquence QTE pour sauter de zombie en zombie et ainsi atteindre l'autre côté de l'étage sans encombre. Mémorable aussi, le match de basket face à des zombies où pour recoller au score, il faudra envoyer leurs têtes décapitées, direct dans le panier. Une variété de situations et un humour qui rassurent et sont très agréables dans un genre, on le sait, qui peut vite devenir répétitif. Evidemment, c'est en gobant une sucette que la petite Juliet reprendra de l'énergie.

La tête de l'emploi

Et puis comme nous vous l'indiquions plus tôt même si il ne reste que la tête de son petit ami, celui-ci n'est pas pour autant un manchot. Ainsi, une roulette apparaîtra à certains moments pour procurer des supers pouvoirs à ce crâne. Et il sera également possible de visser la tête du boyfriend sur un corps qui en est dépourvu pour se servir de ce Frankenstein new look et par exemple porter des explosifs, défoncer une porte. Juliet cisaillera elle aussi les murs, les portes avec sa tronçonneuse qui lui sera bien utilse dans les combats de boss, un classique chez Suda51. Celui que nous avons affonté, sorte de Ozzy Osborne en plus cruel, nous envoyait littéralement ses insultes à la gueule. Ainsi, il fallait esquiver l'énorme B ou le gros H de "BITCH !" qui fonçait droit sur nous. Génial.

Très drôle, évidemment référencé, dynamique et diversifié, Lollipop Chainsaw et son héroïne sexy Juliet semble avoir tous les atouts pour s'imposer comme un des bons petits jeux de cet été. Reste à voir si l'inventivité et le renouvellement de ce beat'em all, un genre qui craint la répétition, tiendra sur la durée, ce que nous verrons avec grand plaisir dès le 15 juin prochain !