Strauss Zelnick est l'actuel patron de Take-Two, et une chose est sure, l'homme ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'exprime au sujet de THQ.

En effet, c'est lors du MIT Business in Gaming que Zelnick s'est totalement lâché lorsqu'il évoquait les différences entre son entreprise et THQ, dont la situation financière n'est pas au beau fixe (voir : THQ dans la tourmente, licencie à tour de bras).

La stratégie de THQ se base sur des licences et propriétés intellectuelles avant tout. Des licences d'autres personnes comme UFC ou WWE, ou encore une licence tiré d'un film pour faire ensuite un jeu autour de cela. Et notre approche, depuis que nous avons repris la société, se base à 100% sur nos propriétés intellectuelles.

Mais il ne s'arrête pas là, argumentant qu'une stratégie comme celle de THQ, rend le studio à la merci des propriétaires des licences car il faut sans cesses négocier les contrats avec ces derniers. Mais ce n'est pas tout, Zelnick pousse le bouchon encore plus loin en comparant les résultats des deux sociétés.

La différence la plus importante est la qualité. Take-Two a les meilleurs appréciations en ce qui concerne les éditeurs tiers, si l'on en croit Metacritic et la plupart des gens de l'industrie. La qualité est vraiment, vraiment importante. THQ a fait de bon jeux, mais leurs niveaux de qualités n'étaient pas à la hauteur. La stratégie n'était pas bonne et son exécution mauvaise. Pour dire les choses autrement : la nourriture n'était pas bonne et les portions étaient petites.

On vous avait prévenu, ça fait mal, mais il finira en ajoutant un simple mais non moins violent :

THQ ne sera plus là dans six mois

La messe est dite et j'ai plutôt hâte d'être six mois dans le futur afin de voir si ce cher monsieur Zelnick avait raison. En attendant THQ ne se laisse pas faire et a directement contacté Joystiq afin de répondre.

Apparemment, la perception de Mr. Zelnick concernant THQ est daté et inexacte. Son commentaire est irresponsable et faux. Peut être ferait-il mieux de commenter son propre business.

Alors que penser tout cela ? Honnêtement pas grand chose, l'homme a probablement un peu dérapé et je pense qu'il se trompe grandement, surtout quand on sait qu'un certain Darksiders II doit pointer le bout de son nez d'ici un peu moins de trois mois, et semble plutôt bien parti pour être un succès retentissant (voir : Darksiders II : on y a joué, nos impressions faux en mains).

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