Après l'attaque du PlayStation Network par des pirates anonymes, Sony doit désormais rendre des comptes... au monde entier. C'est pourquoi la société s'est fendu d'une petite lettre signée Kaz Hirai, à destination du congrès américain, pour expliquer un peu comment cette crise d'envergure a été gérée avec tant de talent par le constructeur.

Parmi les déclarations de Sony, on apprend, finalement, que des traces d'un fichier, nommé "Anonymous", ont été découvertes sur l'un des serveurs de Sony Online Entertainment et que l'on pouvait y lire ces mots qui font trembler, "We Are Legions" (slogan des Anonymous), parmi d'autres...

Alors que le groupe de pirates niait toute implication le 24 avril dernier (Coupure PSN : Anonymous nie toute responsabilité), on en vient à se demander qui raconte des bobards. On se rappelle alors les propos de Guillaume Lovet, spécialiste de la cybercriminalité, qui nous expliquait : 

Anonymous est un collectif qui n'a pas de structure de commandement. C'est un modèle plat. Il n'y a pas de chef, pas de sous-chef, pas de structure pyramidale, rien. Donc qui, au nom d'Anonymous, peut démentir une action ? Pour être sûr que ce n'est pas Anonymous qui l'a fait, il faudrait tous les interviewer un par un.

Ainsi, les Anonymous, prennent-ils les autorités pour des jambons ? Est ce qu'un groupe isolé de leur organisation, dirigée par Satan lui-même, a agit de son propre chef ? Est ce qu'il faut impérativement trouver un coupable, sans quoi Sony risque d'avoir de sérieux ennuis ? E.T. est-il de la partie ? Avez vous des photos, ou des preuves, et acceptez-vous de les divulguer au monde pour prouver ce que vous avancez ? 

A toutes ces questions, nous aurons sans doute du mal à obtenir des réponses. Et puis, n'oublions pas que des millions de dollars sont en jeu, donc découvrir la vérité, qui est probablement ailleurs, relève de l'exploit (ou du scénario d'un épisode de la série X-Files), donc surtout, armez-vous de patience...