Lundi, RaHaN vous donnait les premiers chiffres de ventes de Dragon Quest IX au Japon, qui réalise, on s'en doutait, un véritable carton. Mais pendant ce temps, une polémique secoue les joueurs de tout le pays. Alors que la presse spécialisée l'encense, des acheteurs mécontents fustigent la dernière mouture des Dragon Quest.

Le célèbre Famitsu lui attribue la note de 40/40. C'est seulement le dixième jeu de l'histoire du magazine (qui remonte quand même à 1986 !) à faire l'unanimité parmi ses testeurs. Rappelons que chez Famitsu, la note globale d'un jeu est obtenue en additionnant les quatre notes données par les quatre journalistes chargés du test. Si le magazine est réputé pour ses critiques très conciliantes, obtenir le maximum est un privilège rare, précédement décerné à des pointures comme Zelda Ocarina of Time sur N64, ou encore SoulCalibur sur Dreamcast.

Pourtant sur le site Amazon Japon, Dragon Quest IX ne récolte qu'une moyenne de 2,5/5 pour 834 votes. Parmi les récriminations, l'unique slot de sauvegarde, la fée Sandy et son look de kogal, et le système de combat sont les plus fréquemment citées.

Si cette mini-polémique ne ternira probablement pas la réputation de la série, ni n'influera sur ses ventes, elle pose une question identitaire intéressante. Parmi les acheteurs de Dragon Quest IX mécontents, combien de fans de la première heure ? Combien de joueurs découvrant la série pour la première fois ? Il nous tarde encore plus de pouvoir vous en offrir une critique pointue, et peut-être, de répondre à cette question : à qui s'adresse vraiment le nouveau Dragon Quest ?