Tim Burton a toujours réaliser des films aux ambiances particulières et uniques. Cet aspect de son génie m'a toujours et me fascinera toujours. Or, les deux mots permettant de définir aisément Medievil sont : Tim Burton. Je ne vous dis pas dans quel trouble métalphysique je me trouvais en jouant à ce fabuleux titre de Sony, fortement inspiré des oeuvres du cinéaste.

« Fortesque au pays des cauchemars »

L'histoire raconte que Sir Daniel Fortesque, mortellement blessé,  serai parvenu à sauver le royaume de Gallowmere de l'armée de mort-vivants du nécromancien Zarok en les tuant un à un et en anéantissant le sorcier. Enterré en héros dans une crypte digne des plus grands roi, le chevalier repose aujourd'hui en paix. Mais ce que l'histoire ne sait pas, c'est que la vérité est tout autre. Daniel Fortesque fut tué par la première salve de flèches de l'ennemi, dès le début de la bataille. C'est son armée qui repoussa les zombies et fit fuir Zarok.

Un siècle plus tard, ce dernier revient pour prendre sa revanche et ressuscite les morts formant ainsi une nouvelle armée de mort-vivants. Daniel Fortesque, devenu un squelette, décide alors de vraiment vaincre le nécromancien pour trouver le repos dans le Hall des Héros et sauver le royaume de Gallowmere.

« L'étrange aventure de Sir Fortesque »

L'énorme point fort qui vaut à lui seul l'achat de ce premier opus de la série est son univers « Burtonnien». Savant mélange entre Halloween et Moyen Age, Medievil vous emmènera dans un monde aussi unique et original que son héros. Les couleurs plutôt vives contrastent avec l'atmosphère sombre lui donnant ainsi un léger aspect cartoon. Ce dernier est d'autant plus appuyé par un humour noir efficace et une animation assez fluide.

La bande son, quant à elle, est digne des plus grandes oeuvre de Danny Elfman. D'ailleurs, on sent que les compositeurs ont été fortement inspiré par cet immense artiste. Parfois angoissante, parfois délirante, parfois épique, toujours excellente, elle permet une immersion totale et offre au titre une identité musicale unique.

« Bones' Attacks »

Medievil offre un gameplay varié, simple et amusant. Varié de par le fait qu'il mélange action, aventure, plates-formes et énigmes. Simple et amusant de par le fait que Daniel Fortesque ne peut réaliser que quelques actions : frapper à l'aide d'armes ou de son bras, se protéger grâce à un bouclier, sauter et déplacer des objets.

En tuant tous les ennemis de chacun des 22 niveaux du jeu, le joueur peut ramasser le Calice des Ames permettant, à la fin du niveau, d'atteindre le Hall des Héros. Là, Fortesque rencontrera un héros qui lui donnera de l'argent ou une arme plus puissante que celles de base dispersés dans le royaume de Gallowmere (la petite épée, les couteaux  de lancer, la massue, le bouclier de cuivre, le bouclier d'argent, la foudre de vie et le propre bras de notre ami squelette). Ces armes peuvent être réparés ou améliorés auprès de gargouilles marchandes. Ces dernières fournissent également en munitions. A noter que de nombreuses gargouilles non marchandes et livres vous présenteront en détails l'histoire et la mythologie de Gallowmere.

Medievil est un jeu à l'univers, l'histoire, la mythologie, l'identité visuelle et musicale uniques. Véritable oeuvre d'art, il a sa place parmi les plus grands jeux de PSone. Tous ceux qui y ont joué lui garderont à jamais une place dans leur coeur.

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