A mon grand étonnement il n'y a aucun test de Streets of Rage publié par les gameblogueurs. Je vais donc remédier à ça.

Retour en 1991 à l'époque où les beat them all en scrolling horizontal sont rois. Après le succès d'un certain Golden Axe (89), Sega voit capcom courronné de succès avec son Final Fight et veut en faire un bien à lui. C'est ainsi que naît Streets of Rage.

Loin d'être un simple clone de final fight (pour moi il le surpasse), SOR est devenu un jeu culte et je vais essayer d'expliquer pourquoi.

On va d'abord placer l'action. La ville est aux mains d'un syndicat du crime dirigé par le terrible Mr.X, la police est impuissante et l'insécurité règne. C'est alors que 3 "héros" décident de quitter la police et de régler le problème par leurs propre moyens (en gros on descend dans la rue et on botte le cul des punks). Parmis eux Axel Stone, Adam Hunter et Blaze Fielding. Trois personnages différents les uns des autres sur certains points.

Axel : L'expert en karaté, c'est le personnage "average" du jeu. Plutôt rapide et puissant, il lui manque seulement un peu d'allonge lors de ses attaques sautées.

Adam : L'ancien boxeur, c'est le personnage le plus puissant mais aussi le plus lent, ce qui fait qu'on passe son temps a courir après les ennemis (qui sont plutôt fuyards quand on leur fait face). Ses coups de pieds sautés sont dévastateurs.

Blaze: Le seul personnage féminin jouable, elle frappe moins fort que ses confrère mais est la plus rapide (et du coup à mon sens la plus efficace).

Niveau coups ils ont a peu près les mêmes. Un enchaînement de 4 coups, une prise qui permet de mettre 3 coups ou envoyer son adversaire façon planchette japonaise ou encore de passer derrière lui afin de lui briser la nuque sur le sol (avec un effet de tremblement d'écran au moment de l'impact aux petits oignons), et bien sur un coup de pied sauté.

Niveau ennemis, on utilise les bonnes vieille méthodes du color swap afin de varier les résistance et la vivacité des opposants. Il ya  quand même quelques modèles différents : le punk de base qui peut porter un couteau, le punk qu'on voit de dos qui fait des glissade et peut vous balancer, le ninja qui fait des coups de pied sauté qui traverse l'écran, les jongleurs qui vous balancent des torches enflamées et autres haches et enfin les dominatrices SM (mes préférées) qui vous feront tâter de leurs fouet. 5 ennemis différent donc, c'est tout de même peu. Après il y a les boss mais j'en reparlerais plus tard.

Pour défaire tout ce petit monde, on peut trouver quelques armes : couteau, bouteille, batte de baseball, tuyau en métal et poivrière (WTF?). C'est amusant et cela varie quelque peu les affrontements mais cela augmente pour moi la prise de risque. Donner un coup de poing est assez rapide tandis que donner un coup de batte vous laisse sans défense plus longtemps.

De plus les objets peuvent nous faire perdre de la vie, pour les ramasser c'est le bouton  coup de poings, or si on est face a un ennemi, on veut le frapper, on ramasse par inadvertance l'arme au sol, on se mange une pêche pendant l'animation de "ramassage" on perd l'arme, on veut frapper, on la re-ramasse, on s'en reprend une et ainsi de suite jusqu'à disparition de l'arme.

A ceci s'ajoute une attaque spéciale qui permet d'appeler en renfort un véhicule de police qui blast tout les ennemis à l'écran (mais une fois par vie).

Les environnements sont de bonne facture.

Stage 1 : une rue illuminée de néons bien sympathique avec un boss plutôt simple qui se bat avec un boomerang.

Stage 2 : toujours une rue mais cette fois-ci délabrée, on rencontre un boss armé de griffe à la wolverine, un peu plus coton que le précédent.

Stage 3 : une belle plage avec un effet de vague pas si moche. Le boss est une copie d'un catcheur des années 90 de la wwf "perfect warrior". Son cycle d'attaque est enfantin, ce qui en fait un boss très simple mais la moindre erreur est payée au prix cher il frappe comme une brute.

Stage 4: On se trouve sur un pont en construction pas très beau (teintes grise et rouge). Petite feature sympa, des trous où on peut balancer les ennemis (ou se faire balancer et mourir au choix). Le boss est un e*******, enfin un gros qui crache du feu et se déplace sur un axe diagonal de l'écran. Il y a une technique qui fait de lui un boss simplissime mais je ne la dévoilerais point. Sinon c'est une plaie.

Stage 5: Mon préféré, on est sur un bateau, l'effet de montée et descente d'un bateau sur les flots est bien retranscris, des ennemis à la pelle. Un clone du boss du stage 3 en swap color, une musique qui dépote (la meilleure du jeu pour moi) et surtout, surtout un boss infâme. Deux pour être précis, deux nénettes clones de blaze qui sont vraiment dur à abattre.

Stage 6: Celui que j'aime le moins, musique pauvre, environnement moche. En revanche la présence de tapis roulants et de pressoir est sympathique. Un clone du boss du stage 4 durant le niveau. Le boss est simplement celui du stage 2 mais fois 2 :/.

Stage 7: Sans doute celui qui a le plus marqué les joueurs, sur un ascenseur extérieur avec des vagues d'ennemis qui sortent de chaque étage (possibilité de les balancer par dessu bord). Pas de boss.

Stage 8: Le dernier et le plus dur, pas d'attaque spéciale et on se retape tout les boss du jeu avant le dernier. (Mr.X himself armé de sa mitraillette à flashball).

Peut-on parler de SOR sans parler de la musique? Non, elle est divine simplement, culte. Et absolument toutes, (a part peut-être celles du stage 4 et 6 que je trouve un peu en dessous). Mention spéciale pour celle du stage 5 et la musique des boss.

On peut evidement jouer à deux à SOR ce qui permet d'avoir une attaque combiné (un joueur jetant l'autre sur les ennemis).

En résumé, Streets of Rage est un jeu cultissime. Le genre de jeu qu'on peut refaire inlassablement (en le connaissant on y passe pas plus d'une heure). Des musiques épiques, un gameplay simple et dynamique, des ambiances saisissante. Bref choppez une mega drive et le jeu, ou alors le sega ultimate collection sur console moderne, ou meme sur iphone. Vous n'avez pas d'excuses!