Bonjour.

 Enfin, j'me comprends.

 

En deux mots, parce que vous comprendrez pas plus, je suis Blacklaboul, président de l'ABJVPM, l'Alliance BlackLaboul pour un Jeu Vidéo plus Mature et premier actionnaire de la Pédroféenne de Banque. C'est pas mon vrai nom, au cas où vous auriez pas saisi. Mais mon vrai nom, je le donne pas aux c*ns. Ça les instruit.

 

Aujourd'hui, j'ai décidé de tester le jeu Ico, sur Playstation 2.

Je sais que beaucoup d'entre vous considèrent ce jeu comme un chef d'œuvre, mais comme vous êtes tous des cou*llons (surtout toi, là-bas), je préfère vérifier par moi-même, ça m'évitera d'avoir à me farcir votre prose pleine de fautes d'orthographe.

 

La boîte, déjà. Bon, y'a pas de mecs bodybuildés avec des gros flingues et de lunettes de visée laser sur la tronche pour faire genre "je sais pas écrire mon prénom sans faute mais je suis une machine de guerre", c'est un bon point. Par contre, c'est peint à la main, ça veut dire que ça se la raconte genre artistique, et comme le jeu vidéo, c'est pas de l'art, c'est juste bouffi de prétention et c'est rien que d'la merde. Dommage. C'était joli, pourtant.

 

Packaging, je mets 2.

Ah oui, alors, je précise, je note sur 40.

Remarquez, je pourrais aussi bien noter sur 100, ce serait les mêmes notes.

 

Le jeu, maintenant. Alors déjà, scénaristiquement, ça part mal : on sait pas qui on est, ni où on est, ni pourquoi on y est. Tout ce qu'on sait, c'est qu'on incarne un chiard avec un casque à corne sur la tête, ce qui fait que dès qu'il s'éloigne un peu, on a l'impression de jouer un bébé Minotaure hydrocéphale. Best videogame character ever, j'ai envie de dire. Remarque, c'est mieux que de se dire qu'on joue un morveux prépubère parce que franchement, les morveux, y'a rien de pire en termes de maturité. A part les jeux AAA.

 

Bon alors le gosse, on ne sait pas trop pourquoi ni comment ni où, il se retrouve avec une greluche diaphane collée à ses basques, le genre qui sait pas lacer ses lacets toute seule et qui, si tu lui demandes de peler une pomme, commencera à scander P-O-M-M... dans le meilleur des cas, si elle arrive à finir le lycée, elle chopera un job de gogo danseuse au Macumba et toutes les maladies qui vont avec.

 

Ça c'est le scénar'. C'est crétin, pas plus que ce que proposent la majorité des jeux next gen, mais pas beaucoup moins non plus. J'ai mis 1. Ou non, allez, 0 ,5 , je peux pas saquer les gamins, à part entre deux tranches de pain.

 

Le jeu lui-même, ben... on se contente d'avancer dans un château dont les plans ont été dessinés sur un Rubiks Cube par Masami Kurumada en personne tellement c'est mal branlé. Mais bon, quand je vois qu'il y a des neuneus pour rempiler à chaque nouveau Castlevania, je me dis que les programmeurs, ils auraient tort de se casser le cul à faire des études d'architecture. C'est vrai, hein, ce serait dommage. Bon et alors dans ce château, il faut guider la pouf (Yorda, elle s'appelle, c'est dire si elle partait mal dans la vie) en évitant qu'elle se fasse chopper dans l'ombre (ça l'entraîne pour plus tard, quand elle bossera en boîte de nuit). Et c'est tout. Y'a qu'un seul objectif secondaire, c'est « pas se faire ch*er » et je crois pas que grand monde arrivera à le remplir, celui-là. C'est leeeeent.... C'est loooooong... y'a pas d'actionnnnnn, on s'ennuieeeeee, c'est saoulant... d'ailleurs, à jouer, c'est l'équivalent d'une gueule de bois.

 

Player Fun, j'ai mis 2. J'ai été gentil parce que l'intelligence artificiel de la nana, elle est super bien fichue puisqu'elle ne sait rien faire toute seule et que c'est un gosse de douze ans qui est obligé de lui servir de cerveau. Ça, c'est réaliste, j'aime bien.

 

Après, la musique, j'ai mis 5, vu qu'y en a pas et que ça vaut déjà vachement mieux que s'il y avait du crincrin pourri avec des chœurs et du violon comme dans tous ces J-RPG à la mords-moi le sens critique. Ouais, de temps en temps, y'a bien quelques notes planantes genre new age qui résonnent mais ça va, on oublie vite et de toute façon, c'est couvert par les cris du gosse qui appelle son boulet toutes les trois minutes trente parce qu'elle a confondu sa droite et sa gauche.

 

Graphiquement, c'est bateau mais ça prend pas l'eau, c'est déjà pas mal. Par contre, c'est assez recherché alors je vois déjà d'ici les petites pucelles du coin qui vont s'extasier comme quoi « oooh, c'est trop poétique, c'est trop de l'art, mamaaaaan ». Mais bon, y'a pire, alors je vais mettre 1,5. Je suis dans un bon jour. Lol.

 

C'est encore l'ambiance qui est la plus réussie, avec l'impression de solitude, de désorientation, de mystère, qui suinte de chaque dalle ou chaque mur de ce mikado architectural, et qui ravit de par sa retenue. Pas de couleurs partout, de fringues fashion tendance « le racolage pour les nuls » ou de breloques à la c*n pour vendre du plastoque à des demeurés. C'est rafraîchissant et mieux que ça, c'est réussi. Ça touche au cœur.

J'ai mis 1.

Ça leur apprendra, aux programmeurs, à jouer avec les sentiments des gens. Non mais oh.

 

Moyenne globale, donc : 2/40. Un jeu over hypé ch*ant, répétitif, bourré d'incohérences et absolument pas réaliste pour deux sous, mais avec une bonne ambiance, ce qui en fait un screensaver plutôt sympa. Mon GOTY de 2013 tellement le reste de la production actuelle est encore PIRE.

 

Voilà. Je dirais bien que j'espère que ce premier test vous a plu mais je mentirais. tellement je m'en fous. J'aurais pu filmer des séquences du jeu pour illustrer mon propos mais j'ai eu peur que vous soyez pas capable de suivre les deux à la fois.

 

La prochaine fois, on quitte complètement le domaine du jeu vidéo pour parler cinéma puisque c'est Farhenheit que je vais « tester », toujours sur Playstation 2 parce que j'ai la flemme de rebrancher les autres consoles et qu'en plus, je ne sais pas si elles marchent toujours depuis que je m'en sers pour griller des saucisses.