Voilà enfin la fin de la trilogie entamée sur la génération
de console précédente. Avec le recul les deux premiers chapitres étaient clairement
en avance sur leur temps par leurs sens de la démesure. Pour tant cet ultime
opus va encore plus loin. Redéfinir l'échellen ous dit le réalisateur, Stig
Asmussen. Au vu du prologue on sent que l'on ne nous a pas mentit sur la
marchandise !

Relecture de la mythologie grecque, God of War en est le
pendant sanglant, brutal, primaire. L'ancien capitaine Spartiate met tout en œuvre
pour atteindre un but et un seul : tuer Zeus, Dieu des Dieux, patriarche
de l'Olympe.

Peu importe les obstacles se dressant sur sa route rien ne l'écartera
dans son objectif. Beat Them All primaire dans son approche, les motivations et
le gameplay ne sont en effet qu'un prétexte à une tuerie incessante, God of War
porte le genre dans ses limites. Certes, il n'a pas la technicité de
Bayonetta ou de Ninja Gaiden,  mais son
approche grand spectacle de l'action, en fait un récit homérique, hypnotique.

Jamais un tel sentiment de puissance n'a émané d'un
personnage fait de polygones. Sa voix, son animation, ses expressions retranscrivent
avec une justesse rare la rage habitant le spartiate déchu. Alliés de
circonstance, ennemis, femmes, personnes ne peux empêcher la quête patricide de
Kratos.

La mise en scène alternant les moments d'explorations
permettant d'admirer la représentation de cette Grèce mythologique si belle,
permet de faire sortir cette sauvagerie. Sauvagerie qui impacte directement l'environnement
dans lequel en évolue.

Kratos est un monstre. Sa rage vient d'exploser une nouvelle
dois aux yeux du monde entier. A la fin il ne restera que le chaos, nous disait-il.
Il ne mentait pas.