Une partie de la ville de Gotham est devenue une prison à ciel ouvert abritant les pires criminels de la ville. Cette prison, c'est Arkham City. Les prisonniers sont sous la surveillance de Hugo Strange et de son commando TYGER. Bien sur, ce lieu inquiète les habitants de la ville et Bruce Wayne n'hésite pas à faire campagne pour la fermeture de cette prison. Le milliardaire devenant gênant il est alors enlevé par les TYGER qui l'enferment dans la prison. C'est le début d'une longue nuit pour Batman...

On enfile notre de costume de chauve-souris et premier constat : on évolue dans un monde ouvert. Pour se déplacer dans Arkham City pas de batmobile mais le traditionnel grappin pour se tracter et la cape pour planer avec classe. On remarquera pendant nos ballades que à aucun moment le jeu ne ramera ou nous fera le coup de pop up (c'est assez classe pour être souligné).

Le jeu s'articule autour d'une trame principale, nous faisant voyager d'un point à un autre de la carte, sur laquelle viennent se greffer tout un tas d'évènements auxiliaires dont la résolution est laissée au bon vouloir du joueur. Ces évènements sont des différentes natures : objets à collecter ou à détruire, énigmes à résoudre, quêtes secondaires à accomplir, jeux de piste. Ces évènements sont bien intéressant et permettent de varier nos activités dans le jeu.

Évidemment, Batman se promène dans une prison et la majeur partie des résidents y sont à cause du justicier et donc...ça se fight ! Le système de combat n'a pas fondamentalement changé par rapport à l'opus précédent mais il a été enrichit. Après une série de X coups Batman sera toujours capable de faire une prise sur un ennemi mais il lui est maintenant possible de détruire les armes que les racailles tiennent en main comme une batte de baseball, un couteau, une massue et même des armes à feux. Ce n'est pas tout, Batman peut aussi "achever" des adversaires au sol en leurs lançant des batarangs et il est capable de faire apparaitre une nuée de chauve-souris autour de lui pour étourdir quelques secondes ses assaillants. Autre nouveauté, l'homme chauve-souris peut contre jusque trois ennemis à la fois maintenant ce qui nous donnent droit à voir de jolies animations. Bien sur, des ennemis plus "costauds" apparaitront au fil de l'aventure et pourront être vite mis K-O grâce à de nouveaux mouvements.

L'autre point important dans Batman : AC se sont les séquences prédateur. Comme dans le précédent opus, le chevalier noir doit, à certain moment, mettre hors d'état de nuire des adversaires armé d'armes à feux. Ces parties qui étaient très facile dans Arkham Asylum sont maintenant plus corsées car les ennemis sont (un peu) plus malin et ont des gadgets qui mettront des bâtons dans les roues du justicier. Bien évidemment, Batman est aussi armé pour leurs faire face grâce à ses nouveaux et anciens gadgets tel que le gel explosif, le brouilleur ou encore la bombe givrante.

Coté graphisme Batman AC envoi du lourd la ville d'Arkham City est incroyablement bien modélisée. La ville fourmille de détails et la direction artistique est fidèle à l'univers du chevalier noir. Pareil, pour la modélisation de Batman et des bad guys de cet opus cela frôle la perfection (non mais les yeux de Batman quoi !).

Malheureusement le scénario de cette seconde aventure de Batman est décevant. Il est beaucoup moins passionnant et n'est qu'un prétexte pour que Batman croise plus de bad guys que dans Arkham Asylum. En parlant de bad guys, cela fait plaisir de voir autant de personnages de l'univers de la chave-souris comme Two Face, Mr Freeze, Catwoman et bien d'autre encore. Les rencontres avec certains bad guys amèneront des combats qui étaient un des défauts de Arkham Asylum de par leurs longueurs et leurs répétitivités. Mais on sent que Rocksteady a fait un effort sur ces séquences puisqu'elles sont plus agréable a jouer.

Au niveau des voix, c'est le même constat que dans Arkham Asylum, la VF fait vraiment pitié comparée à la VO qui est magistrale. Et on regrettera toujours l'impossibilité de mettre le jeu en VOSTFR (on est en 2011 pu**** !). Certains joueurs pourront aussi pester pour le design de certains personnages (l'armure de Freeze et Deadshot pour ne citer qu'eux) et pour la facilité de la quête principal (le combat contre Freeze est incroyablement facile en normal).

Ces quelques petits défauts n'entache bien sur en rien l'expérience qu'est Batman Arkham City. Un vrai régal pour n'importe quel fan du chevalier noir. Les gars de Rocksteady ne se sont pas moqués des fans on attend bien sur la suite avec impatience.