On trouve le souci du détail dans l'architecture des cités ou les
nombreuses animations, une par arme et il y en a un paquet, les choix
esthétiques et autres enrobages. En revanche, petite déception sur les
visages ou la présence de pas mal de petits bugs graphiques en partie
dus à la taille conséquente des environnements.

On retrouve la prise en main du premier volet, donc que du bonheur,
mais qui s'enrichit de quelques nouvelles possibilités fatalement
bienvenues. La redondance du premier volet s'échappe grâce à une quête
principale bien remplie, relativement dirigiste, mais secondée par une
bonne plâtrée de quêtes annexes et l'intégration des Tombeaux.

Comptez un peu plus de 20 heures, à la louche, pour la quête
principale, Tombeaux compris. Les villes sont vastes et regorgent de
missions secondaires, on montera aisément à plus de 30 heures.

Alors là il y a deux écoles. Les dialogues sont doublés en français,
mais Ubi a trouvé judicieux de conserver des expressions typiquement
italiennes pour faire bien. On peut y être indifférent ou trouver ça
non seulement peu cohérent mais surtout affreusement agaçant. Affaire
de goût. Pour le reste, les thèmes musicaux sont splendides et
l'ambiance sonore des cités immersive.

Tortueux, le scénario d'Assassin's Creed 2 prend le temps de livrer ses
secrets et en cache littéralement sur les murs des cités. Du coup, on
s'y perd parfois dans cette conspiration à l'italienne.

Fidèle au premier volet, Assassin's Creed 2 change légèrement de cap.
Plus punchy, malgré un démarrage franchement longuet, plus rempli, il
s'efforce de garder le joueur sur les rails de sa campagne principale
variée, qui ne se limite plus à une série d'enquêtes et un assassinat,
tout en lui laissant la liberté de s'adonner à des missions secondaires
plus variées. Sur le fond, le jeu reste le même mais les ajouts sont
loin d'être négligeables et font de ce second opus un des titres
majeurs du moment.

Pour moi ce jeux vaut 18/20