Un très grand jeu d'Atlus encore une fois. Reprenant exactement ce qui fait la force du 3, cette suite (qui n'en est pas vraiment une) nous propose cette fois de jouer au détective.
On participe alors à une véritable enquête qui va nous amener à combattre les Shadow dans l'autre monde. Ayant un cadre réaliste avec une ville et des évènements fictifs, Persona 4 sublime littéralement son prédécesseur. Alors pourquoi j'ai mis 10 à P3 et 9 à P4 ? Tout simplement parce que les persos ne se tirent plus une balle dans la tête pour invoquer leur persona. Tout ça pour faire plus gentillet...
Mais là où les développeurs ont fait très fort ce sont sur les émotions. Un RPG japonais, typé manga et avec au départ une équipe un peu niaise, c'était pas gagné. Et pourtant on s'attache, le système de Social Links exploité encore une fois à la perfection et cette fois impactant encore plus directement dans les phases de donjons et on ressent des choses avec ces personnages qui en deviendraient presque des personnes. Ils se battent pour faire éclater la vérité et on a envie de se battre avec eux. Ils comptent sur leur leader, le héros, nous : ce qui nous implique encore plus. Même si les décisions impactent légèrement l'histoire, elles sont là.
Sans spoiler, la fin est une des plus osées mais aussi des plus adaptées qu'il m'ait été donné de voir jusqu'à aujourd'hui.
Merci Atlus et j'attends Catherine avec impatience.