Lost
Planet, Dead Rising et maintenant Bionic Commando, on peut dire que
Capcom a réussi à occuper une place de choix dans mon cœur de joueur
next-gen. Car ce qui me séduit à chaque fois, c'est la recette quasi-parfaite et
maîtrisée qui commence à devenir la marque de fabrique du studio. Je
veux bien-sûr parler du côté hardcore, du gameplay très riche et de la progression qui nous amène à explorer entièrement
cette richesse. Et c'est plus que jamais d'actualité avec cette remise
au goût du jour d'une licence vieille de plus de 20 ans.

Le
principe de base est simple: vous incarnez un héros "dreadeux" - ce qui
est assez rare pour être souligné - et vous devez casser la gueule à une organisation pro-bioniques avec pour seule arme votre super bras de la mort.
Alors on sait pas trop pourquoi mais l'important c'est que vous êtes
gentils et les autres sont des méchants néo-nazi extrémiste. Et puis ce qui nous intéresse c'est le jeu: le vrai, le pur! Car
comme je le disait plus haut, le gameplay est réellement le point fort
du titre. Capcom est assez fort pour nous faire ressentir la puissance et l'évolution de notre personnage par le biais de
nouvelles possibilités mais aussi, et surtout, par la marge de
progression personnelle.

Car
autant le dire tout de suite, on n'est jamais prit par la main dans
Bionic Commando et c'est justement ce que j'aime. Le jeu est assez
difficile et exigeant et seul votre habilité et votre imagination vous permettra d'avoir un
style de jeu efficace et stylé. Au début, on a un peu de mal à se
déplacer et apprivoiser notre bras et puis petit à petit on essai, on se gaufre lamentablement mais au final on progresse. Si
bien qu'a la fin on prend un pied monstrueux à parcourir les différents
environnements. Ceux-ci sont parfois très beaux mais sont surtout assez ouverts et offrent pas mal de latitude pour vos
stratégies et vos acrobaties. Et même si parfois des saloperies de murs
mortels radioactifs nous coupent dans notre élan, il n'y a pas grand chose à reprocher au gameplay qui repose entièrement sur
vos capacités.

Je vous
prévient tout de suite: il va falloir assurer! Car vous mourrez assez
vite et les obstacles sont assez nombreux. Robots géants, flopée
d'ennemis, eau (car oui à cause de votre bras vous coulez), vide (il est vicieux
celui-là), vous êtes seul contre tous. Mais il faut dire que utilisé
habilement, le bras est un véritable couteau américain. Évidemment vous pouvez coller des droites métalliques aux opposants
mais aussi plonger sur eux, leurs balancer des voitures et même leurs
potes. Tout ça est extrêmement gratifiant et les façons de s'en sortir sont tellement nombreuses que le plaisir en est
décuplé.

Par
contre, on regrettera le parti pris d'une quasi-absence de mise en scène et d'un déroulement assez convenu et linéaire. Gros coup de cœur
néanmoins pour la fin du jeu «Capcomienne» tout en surenchère. De toute façon je pense que c'est clair: Bionic Commando est vraiment un très bon jeu. Exigeant et
scénaristiquement pauvre mais doté d'un gameplay vraiment jouissif, je conseille à quiconque aime le challenge de
mettre le grappin dessus.

SamPay

Graphismes: L'ambiance
post-apocalyptique apporte une vraie patte aux environnements qui sont, somme toute, assez variés. C'est donc plutôt jolie avec
des animations fortes sympathiques et des graphismes fins et surtout
fluides.

Jouabilité: Je crois
que j'ai été assez explicite sur ce point mais autant en rajouter une
couche et souligner encore une fois l'extrême richesse du gameplay. On
ne prend pas son pied immédiatement mais assez vite pour apprécier les possibilités du bras à leurs justes valeurs. Vous
verrez qu'avec de l'entraînement on peut vraiment faire très mal!

Durée de vie: Comptez 10-15h heures selon votre
rapidité, votre envie de réussir les différents défis proposés et
d'attraper les quelques bonus disséminés ci et là. Une durée de vie tout à fait
honnête donc.

Bande-son: Les musiques sont planantes et donne
sacrément envie de se prendre pour un super-héros bionique. Une vraie réussite!

Scénario: Capcom n'a
jamais été réputé pour ses scénarios en béton et cette fois-ci c'est
plutôt pauvre. Le héros est charismatique mais ses motivations se résume à: je butte ces
enfoirés pour arrêter une organisation maléfique et j'en profite pour
régler des problèmes persos. La mise en scène, elle aussi, est quasi absente avec tout de même un final explosif!

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