Sont comment tes Pixels Gras ? : Un graphisme qui propose ce mélange magique qui me charme tant de 2D/3D. Un rendu très homogène pour un univers
visuel simpliste mais très solide. Les animations des ennemis lors des
combats sont très fines et surprennent par leur fluidité et leur
exécution très cartoon. Les villes sont jolies et agréables à voir, et
les personnages qui ne cessent de piétiner sur place réussissent
facilement à nous faire craquer pour eux. C'est un régal de faire
pivoter la caméra dans tous les sens. Je remercie Akira Toriyama
d'offrir cet aspect si familier qui conforte le joueur dans une ambiance familière.

Ça se passe bien ? : Une durée de vie de 39h00 pour
ma part, en prenant le temps de dialoguer avec tout le monde, visiter,
fouiller, et level up un minimum pour être toujours dans la moyenne face aux adversaires. Une histoire qui peut s'essouffler sur quelques heures creuses de recherches sans indices qui se soldent toujours par un
soulagement et un grand plaisir de voir l'histoire avancer. Globalement
ça avance d'une façon fluide et accrocheuse. Le combat contre le boss
final restera à jamais gravé dans ma mémoire. Mon personnage principal,
seul, ressuscité 2 fois, à 12Hp. épuisé, démoralisé, désespéré, un soins partiel n'aurait jamais suffit pour affronter le prochain coup porté
par le monstre lui faisant face. Tant pis, je frappe un coup désespéré
... qui fait s'effondrer la créature dans un râle de douleur !
Excellent, j'étais euphorique comme un gamin à Noël !!!

Comment
on joue ? : Simple et très efficace. Un écran fixe lors des combats des
animations succinctes qui laissent une place conséquente pour
l'imagination qui fait le reste. Commandes des actions et classement des sorts sont simplement présentés et restent de ce fait très opérant.
Inventaire accessible et intelligemment limité pour chaque membres de
l'équipe. Le sac sans fin, accessible uniquement hors combats renforce
l'immersion ... Tout du moins pour les imagination fertiles. Bref, rien
de bien compliqué pour plaire à monsieur et madame tout le monde.

Ça parle de quoi ? : L'histoire est vraiment minimaliste, comme elle
pouvait l'être dans sa version originale en 1990 qui aurait fait rêver
le gamin que j'étais.
Il y a les méchants et le super méchant qui va détruire le monde, mais heureusement que le grand héros va tous nous sauver ...
Cela dit le découpage du jeu en chapitres correspondants aux personnages
secondaires épaulant le grand héros dans le combat final, rend le
déroulement de l'histoire passionnante. L'on veut toujours savoir
pourquoi comment et où ça va nous mener ! Comment faire d'une histoire
qui tient du synopsis mal développé un petit chef d'oeuvre du jeu vidéo
... Y'a qu'à voir en achetant la cartouche du DQIV :)