Il était une fois...

IE 7 rattrape Firefox sur quelques points, mais reste encore très perfectible.

L'Histoire de Vista (avec un grand H), vous l'avez sûrement déjà lue partout. Mais, pour la postérité, revenons sur quelques faits marquants. Prévu pour 2002, sous un autre nom à l'époque, l'accouchement de cet OS aura été des plus compliqués pour Microsoft. Les grands perdants dans l'histoire, ce sont les consommateurs. Oui, c'est de vous dont je parle, chers lecteurs. Car les avancées les plus intéressantes ont été abandonnées au bord de la route du progrès, faute de réussir à les fignoler dans les temps, et ce, malgré les années de retard. Entre compatibilité, stabilité et avancées techniques réelles, Microsoft a plus que jamais le cul entre deux chaises, si vous me permettez l'expression. Pourtant, les équipes de développement de Windows disposent certainement de quelques-uns des programmeurs les plus brillants de la planète.

Cthulhu tient dans une boite en plastique

Mais ce système d'exploitation est devenu un monstre tentaculaire que même les cerveaux les plus développés ont du mal à maîtriser. La tâche est titanesque : avec 50 millions de lignes de code d'après les chiffres qui traînent sur le Net, pas évident de rajouter une fonction sans tout casser à côté. Et je vous passe les détails sur les luttes internes entre les dizaines de départements qui gèrent chacun un morceau du blob de code qu'est devenu cet OS. Dans ces conditions, retards et abandons de fonctions prennent une autre dimension : Vista remet en question l'organisation même de Microsoft pour gérer le développement de Windows. Je n'écris pas ça comme un reproche, vu qu'aucune société au monde ne pourrait faire mieux, mais comme un constat. Le géant de Seattle doit du reste déjà plancher sur une meilleure organisation pour éviter que ce type de fiasco ne se répète à l'avenir...