Alors que Roland Garros s'est achevé le Week-End dernier (snif), difficile d'oublier ces heures passées à lorgner sur les muscles luisants des joueurs ou les jupettes des joueuses (rayez la mention inutile) en se disant que c'est quand même bien sympathique de bouffer de la terre battue... Seulement voilà, que faire lorsqu'il pleut ou que l'on n'a pas les mensurations d'un athlète ? Une question à laquelle nos chère petites consoles peuvent bien sûr répondre, les bougresses, cette période traditionnellement placée sous le signe de la petite balle jaune nous offrant un joli florilège de simulation tennistiques. En voici le palmarès Gameblog 2007...
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Le plus canon : Virtua Tennis 3
N'y allons pas par quatre chemins, Virtua Tennis 3 cru PS3 s'impose comme la référence esthétique absolue en matière vidéo tennistique. A commencer par les courts, la richesse des textures apposées pour chaque surface n'ayant d'égale que la multitude de détails qui jonchent l'arène, on en sentirait presque l'odeur du gazon frais ! S'y ajoutent des effets de lumière sublimes, quoique parfois légèrement caricaturaux tant les couleurs sont saturées, un excès de zèle illustré par le rendu un tantinet trop rougeoyant de Barcelone sous le soleil couchant. Toutefois, ce qui impressionne le plus dans la démonstration technologique qu'est Virtua Tennis 3, c'est sans aucun doute la modélisation des personnages. Alors oui, certains chipoteront peut-être sur quelques réminiscences "zombiesques" au niveau de l'épiderme et des expressions faciales...
Sharapova ! Ahhh... Ferrero ! Ohhhh...
De là à dire que les petits gars de l'AM3 nous prépareraient en secret un nouvel opus de The House of the Dead, il n'y a qu'un pas... Mais trêve de plaisanterie, tant le travail accompli force le respect. Du relief des veines sur la peau de nos cogneurs aux déformations de leurs chemisettes (un peu rêches soit dit en passant), jamais jeu de tennis ne s'était approché aussi près du photo réalisme. Une crédibilité visuelle renforcée par le tour de force réalisé pour l'animation, chaque champion ayant vu ses mouvements reproduits avec une fidélité hallucinante. On retrouve ainsi le violent fouetté de balle des frappes de Nadal ou le délié du maître Federer au service. Bref, l'illusion est parfaite, d'autant plus qu'elle s'étend aux différentes variations gestuelles propres à chaque joueur en fonction de la situation. Une tuerie pour les rétines, j'vous dis !!!