Final Set, grosse fatigue

Avec un Jimmy Connors et sa raquette en bois au service (mais sans licence officielle) en guise d'introduction, Final Set frappe fort d'entrée. Idem pour les animations digitalisées des joueurs ou l'usage d'une photo clignotante du public pour simuler ses applaudissements, qui donnent à cette production quasi unique du modeste studio nippon Open System une apparence assez moderne au temps de Mortal Kombat.

S'il partage la raideur et le rendu saccadé des animations de ce dernier, Final Set tient finalement davantage d'un Pit Fighter, avec son gameplay très approximatif et surtout son système d'endurance terriblement mal géré. Un phénomène rarement pris en compte à l'époque, hélas la jauge se vide trop rapidement, malgré la possibilité de récupérer des forces lors des changements de côté.

Résultat, il faut pratiquer un tennis expéditif pour ne pas tomber dans des parties interminables aux commandes de tennismen agonisants, et ce même avec le cheat code pour obtenir un champion aux capacités maximisées, à peine suffisantes pour remporter les tournois. Leçon que ne retiendront d'ailleurs pas d'autres titres du genre par la suite, un syndrome analogue touchant dans une moindre mesure Smash Court Tennis Pro Tournament 2 et Top Spin 3.