Notez qu'il s'agit de l'un des volets d'un dossier plus vaste, donc voici les différents RDV :


Le jeu vidéo avance à deux vitesses désormais. Il fonce toujours vers le futur en même temps qu'il court après son passé. Le progrès technologique où bat son palpitant coeur - bipbip - de silicone continue à le pousser vers l'avant. Mais les moyens financiers et humains à mettre en oeuvre dans une production AAA ont atteint de telles proportions que le bouillonnement créatif inné du jeu vidéo passe nécessairement par un goulot d'étranglement. Bien que toujours à la pointe de l'entertainment à domicile, le jeu vidéo rumine, rejoue ad nauseam ses mécaniques, exploite jusqu'au sang ses franchises. Il suffit pourtant d'une nouvelle génération de consoles pour que le jeu vidéo appuie enfin sur le bouton RESET.

En 2014, grâce, en particulier, à la PS4 et à la Xbox One, tous les espoirs d'un renouvellement créatif sont à nouveau permis. Sur consoles next-gen, les suites attendues auront forcément bien meilleures allures, et tout le monde y jouera avec gourmandise.

Mais il faudra surtout vraiment guetter les jeux inédits, repérer et soutenir les justes productions AAA qui dépensent des millions pour essayer de satisfaire et surprendre le gamer, comme les tout aussi risqués jeux indépendants qui font désormais circuler du sang frais dans les veines du jeu vidéo. Parce que la première année d'une nouvelle génération de consoles est une occasion trop belle et trop rare, sans doute unique. En 2014, les français sont appelés à voter deux fois. Avec leur portefeuille ou leur opinion, la population gamer sera elle appelée à choisir, et donc "voter", des... centaines de fois avec ses jeux. Voici un début de programme...

Blockbuster inédit = le quitte ou double

Une nouvelle génération de consoles s'accompagne généralement de nouvelles IP (licences, franchises). Cela fait même partie du rêve et de l'enthousiasme justifiant en soit le rachat d'une console puissance 2, 3, 4. Chacun à leur échelle, éditeurs et développeurs profitent du surcroît de puissance à leur disposition, des nouveaux outils de développement, et sans doute aussi des nouvelles manettes "améliorées", pour (enfin) prendre des risques.

Chaque jeu inédit devient alors un pari créatif, industriel et économique majeur. Une sorte de quitte ou double. En cas de réussite commerciale (à différencier d'un succès critique), un premier épisode se transforme en mine d'or exploitable à coups d'épisodes pendant tout le cycle de vie des dites consoles et, surtout, donne confiance à tous les acteurs du marché. L'échec, en revanche, impactera directement l'économie des prochains blockbusters forcés à se replier illico vers des licences déjà connues.

Dans ce contexte, voici pourquoi s'intéresser tout particulièrement à...