Cela fait bien longtemps que je n'ai pas mis à jour mon blog, faute de temps. Mes ambitions se sont vite rabattu sur deux/trois articles qui se battent en duel. Du coup, si mon billet d'aujourd'hui peut paraître un peu prématuré, je tiens à le faire tant que l'occasion se présente.

Je vous propose donc aujourd'hui un retour sur la génération actuelle de consoles avec une sélection de titres ou de séries qui m'auront personnellement marqué. Si jamais certains jeux, que vous considérez comme phares, ne se trouvent pas présent dans la liste, il y a de grande chances que je n'y ai pas touché. Hé oui, on peut pas toujours se permettre de faire tout ce qui sort.

Sans plus attendre, ma sélection sans ordre particulier.

 

La trilogie Mass Effect

Et je dis bien bien la trilogie dans son ensemble. L'aventure du commandant Shepard m'aura transporté comme peu d'autres. Intimement lié à l'univers, et surtout à l'équipage, J'aurai tout donné pour tous les sortir indemne de la mission suicide dans le deuxième épisode. J'aurai parcouru chaque recoins de la galaxie, au nom de la paix. J'aurai pris part à de nombreuse cultures, et à des choix difficiles. Mais surtout, j'étais le commandant Shepard. Mes premiers instant à bord du Normandy auront suffit à me convaincre que je me lançais dans un périple, que je ne suis pas prêt d'oublier.

On pourra contester la direction plus action que la série a prise. Moi, j'y vois plus un apport de souplesse. J'invite ceux qui pensent que la saga est devenu bourrine à se pencher sur les classes biotiques ou ingénieurs, plus subtile que l'on veut bien croire. Puis le cœur des jeux, à mon sens, c'est le roleplay avec les dialogue riches. Sans oublier le codex qui est une mine d'informations sur le backgroung de jeux.

 

Street Figther IV

Ce n'est un secret pour personne, Street Fighter IV dépoussiéra le jeu de combat (non pas de VS fighting pour moi, merci). Remettant sur le devant de la scène le pionner du genre, en le rendant plus souple et accessible. Capcom a bien réussi son coup.

Mais ce qui a définitivement changé mon approche du genre. C'est le mode en ligne. Jamais auparavant, je n'avais eu l'occasion d'affronter des world warriors, autres que mes proches. Mon niveau de jeu a considérablement augmenté, grâce à de nombreuses rencontres sauvages et endiablées. Même si je reste un joueur "moyen", je prends toujours autant de plaisir lors des joutes online. La "suite" Super Street Fighter IV enfoncera le clou avec son roster bien plus garni et un équilibrage revu.

C'est, malheureusement, ici aussi que germa la politique douteuse des DLC à la Capcom. Allant jusqu'à anéantir le portant très bon Street Fighter X Tekken. Dans ce dernier 12 personnages (inclus sur le disque) sont intégré au casting via transaction. Trop cher et trop injuste pour moi, j'ai délaissé le titre depuis. À la place, je reviens toujours sur SSFIVAE (quand on aime les jeux de combat, on aime les sigles).

Bien sûr, n'oublions pas de mentionner les autres représentant du genre au quel j'ai succombé. The King of fighters XIII, Ultimate Marvel vs Capcom 3, les rééditons de Street Fighter 3.3, 2 turbo HD REMIX, Darkstalkers, et bien d'autres encore.

 

Batman: Arkham Asylum

Lorsque l'on a été biberonné à la série animée Batman, et que l'on s'est plongé plus tard dans l'univers papier de DC comics, l'arrivée d'un titre d'une telle qualité était vraiment inespéré. Un jeu à la licence prestigieuse, fait avec une passion sans faille de l'univers. Rocksteady avec son approche Metroidesque aura réussi à faire dire à plus d'un fan : "I'm Batman".

Avec sa suite Arkham City, on a affaire à deux jeux riches, au gameplay qui exploite avec minutie la panoplie du dark knight. Paul Dini au scénario, une ambiance de folie, difficile de résister à l'appel de Gotham.

 

Dead Rising

C'est simple, il s'agit de mon tout premier jeu sur cette génération de consoles. J'ai déjà d'ailleurs écrit un test ici même, il y a fort longtemps. Pour revenir rapidement dessus, il s'agit d'un des rares jeu à avoir vraiment penser son gameplay sur la puissance offerte par une nouvelle console. En l'état, afficher un max de zombie pour jouer dans un bac à sable du gore.

Une formule unique, qui a pourtant eu beaucoup de mal à se renouveler. Si Dead Rising 2 est une excellente suite, qui améliore certains point de gameplay maladroits, la redite est trop voyante. Je ne parle même pas de Off the Record que j'ai tout simplement ignoré devant cette proposition bien faible. Si Capcom veut que la licence ne meurt pas, il faut repartir sur de nouvelles fondations. N'y avait-t-il pas des rumeurs concernant un troisième épisode?

 

Le monde (ouvert) selon Rockstar

Impossible de dissocier les deux montres vidéoludiques que sont GTA IV et Red Dead Redemption. Le premier tout d'abord, mettant de coté la continuité de l'ère PS2 pour complètement se réinventer. GTA IV (et ses très très bon addon) va plus loin dans l'immersion avec Liberty City, critique vivante de la société américaine. Incarner Nico belik est une vrai plongée dans l'illusion du rêve américain.

Certains fans n'apprécièrent guère l'aspect plus sérieux du titre. Il se tournèrent vers l'outsider Saints Row. On ne peut le leur reprocher, il s'agit d'une licence solide, bien que complètement différente. Les deux solutions doivent exister, et je les apprécie toutes deux. Mais GTA IV reste un titre bien plus fort et ambitieux que son concurrent.

Quant à Red Dead Redemption, il vient combler un genre sous représenté dans le jeu vidéo : le western. Le studio aura mis tout son talent du jeu à monde ouvert pour créer un univers des plus vivant et crédible. Se balader dans les contrées à cheval procure, à lui seul, tout ce que l'on peut rêver de la vie de cow-boy. L'histoire de John Marston arrive aussi à nous toucher, notamment grâce à une très belle fin dont je me garderais de révéler le contenu. Je me permettrais juste de dire, que le dernier acte est très bien vu et permet de finir le jeu sur une note inattendue.

Pour finir avec Rockstar, une mention spéciale à L.A. Noire. Pour qui ses défauts (ventre mou au milieu du récit, monde ouvert vide,etc...) ne le permettent pas d'être dans les titres qui auront véritablement marqués. Il reste tout même un coup de cœur personnel. La proposition technologique et de gameplay sont tout à fait remarquable.

 

La trilogie Uncharted

Prenons les choses pour ceux quelles sont, la série Uncharted est un blockbuster d'action. Et dans ce domaine, Naughty Dog excelle. Sous les atours de TPS scripté avec quelques phases de grimpette assistées, On vit avant tout une avalanche de situations rocambolesques et spectaculaires. Les aventures de Drake se savourent grâce à la richesse de ses décors, et ses personnages attachant.

Les récits simples, n'empêchent pourtant pas une certaine finesse d'écriture (les personnages donc). Je ne cesse de le répéter à mon entourage : une histoire complexe ne fait pas un bon scénario, et une histoire simple peut avoir le meilleur des scénarios. En l'occurrence, ce qui me fait avancer dans la série, c'est bel et bien l'envie de savoir comment Drake va sortir de ce pétrin. Et c'est pour les mêmes raisons que je suis déçu de la conclusion du troisième épisode qui ne fait que recycler le dernier acte du second opus. Second opus, auquel je trouve le rythme narratif juste parfait.

 

PlatinumGames, l'amour du game design

Que ce soit MadWorld, Bayonetta, Vanquish, ou Metal Gear Rising Revengeance, toujours des jeux porté sur le gameplay, le scoring, le skill. Le jeu dans son sens le plus noble, le plus pur, le jeu de platine. Chacun de ces tires se posent comme maître étalon du genre qu'ils abordent.

La perfection absolue du gameplay de Bayonetta met à l'amende tout autre représentants du BTA, tel qu'il a été forgé par le Devil May Cry originel. Vanquish dynamite le shoot'n'cover pour un résultat ultra nerveux. Metal Gear Rising apporte de la fraîcheur au BTA, avec une approche moins basé sur les combo, mais plus sur l'efficacité, la rapidité, et la précision. Même le mal aimé et peu populaire Anarchy Reigns procure beaucoup (vraiment beaucoup) de fun dans ses parties de Brawl multijoueurs. Un croisement entre un Street of Rage gonflé aux hormones et un deathmatch hérité des FPS.

Le jeu selon Platinum Games, c'est aussi du jeu vidéo qui ne se prend pas au sérieux. L'univers kitsch de Bayonetta peut tout autant séduire que repousser. Sans concession, et ne se souciant d'aucun dictât du bon goût, il est aussi savoureux que son héroïne coquine aux formes improbables. Le studio aura aussi réussi a laisser sa patte dans l'univers, pourtant très fermé, de Metal Gear. Rising, tout respectant les codes et l'esprit de la série, se permet du grand-guignolesque des plus réjouissant.

Sans doute l'un dernier représentant du 'vrai jeu" à la japonaise, Platinum c'est aussi un casting de créatifs de rêve (Kamya et Mikami entres autres). Anciens de Capcom, puisque successeur de feu Clover (Viewtiful Joe, Okami, God Hand), il sont de la graine qui bousculent les acquis. Le futur promet encore des tueries en puissances. Bayonetta 2 et The Wonderful 101 font déjà saliver d'impatience. Longue vie à PlatinumGames, LE studio de cette génération.

 

Sur cette touche de fanboyisme complètement assumée, je termine ma sélection. Beaucoup d'autres jeux ont parcouru cette génération, parmis eux nombreux coup de cœur. Mais j'ai essayé de restreindre au maximum. J'attends vos propres bilans en commentaires, pour combler les oublis grossier que j'aurai pu laisser passer.

On se revoit sur la next gen (maybe)...