Comment reconnaître un hit dès le premier coup d'œil ? Eh bien on commence souvent par une introduction (cinématique ou ingame) vraiment marquante. Voici un top 10 (par ordre chronologique) des introductions qui m'ont le plus marquées (ce qui ne veut pas dire que ce soit forcement les « meilleurs » ou les « plus belles ») durant mon expérience de joueur.

Diablo:


Déjà 15 ans ! Forcément aujourd'hui ça a l'air super kitsch, mais pour l'époque et comme toujours avec Blizzard, les cinématiques en synthèse sont au top de la technologie. Ce que ce trailer avait de particulier, c'était de nous mettre dans l'ambiance sombre et malsaine du jeu, mention particulière à la scène du corbeau que je m'oublierai jamais. Si je devais retenir un seul trailer de Blizzard, ça serait lui. Même la plupart des cinématiques qu'ils ont fait par la suite pourrait être dans ? ce top, celui-ci est surement celui que j'ai vu en premier. En second vient celle de Starcraft: Brood War, pour son coté tragique.

Resident Evil:


Encore une fois une intro qui a assez mal vieilli. La séquence filmée avec des vrais acteurs et aujourd'hui assez hilarante, mais à l'époque c'était juste le truc parfait pour te mettre dans l'ambiance et te préparer à ta première (en tout cas pour moi) rencontre avec le survival horror. Les premières minutes de jeux, jusqu'à la rencontre avec le premier zombie, resteront gravées dans ma mémoire pour toujours.

Half Life :


Sans doute l'introduction réussie la plus longue du jeu vidéo ! Une longue séquence de gameplay des plus banales... Gordon prends le train, Gordon arrive au boulot, Gordon papote avec ses collègues... mais le choc (parce ce que à l'époque internet, tout nouveau, ne nous spoilait pas à l'avance toutes les séquences d'un jeu) de la tournure des évènements, puis le démarrage au pied de biche tout en douceur, ont grandement participé au succès du titre.

Soul Reaver :


Pour moi, une des meilleures cinématiques en synthèse de la Playstation première du nom. Loin des intro enchanteresses des RPG nippons de l'époque, cette séquence plutôt choc nous présente, par le biais  de la voix off du héros déchu, un univers corrompu et sombre. Vidéo énonciatrice d'un jeu résolument mature, suivit d'un début de jeu dès plus marquant de par l'originalité de l'œuvre et son univers mélangeant enfer, gothique et post apocalyptique.

Metal Gear Solid 2 :


Playstation 2, Kojima nous redonne une leçon de cinéma (et d'espionnage) avec ce deuxième épisode de la saga MGS. Une intro aussi classe que Solid Snake lui même : au top de la technologie à l'époque.

Shenmue :


Nous voici sur Dreamcast, avec un trailer qui ne fait pas dans la synthèse tape à l'œil, mais se base plus ou moins sur le moteur du jeu (vraiment en avance sur son temps à l'époque) et nous laisse assister à une introduction parmi les plus cinématographiques  et épiques de l'époque. Dramatique  mais réaliste à souhait, avec la musique en fond qui va très bien, on a qu'une seule envie : démarrer le jeu et venger notre père.

Bioshock :

Descente aux enfers. Voilà comment je décrirais ma première rencontre avec Rapture. Passé la séquence cinématique du tout début assez banale, nous voici lentement amené de manière sournoise vers ce chaos terrifiant qu'est devenue la ville sous marine. Le jeu n'est pas vraiment un survival horror, mais la mise en scène et l'ambiance, surtout  sous l'effet de surprise du début, sont tellement bonnes que j'ai vraiment angoissé et jubilé pour cette nouvelle expérience vidéo ludique très marquante sur cette génération.

Dead Space :


En général quand je veux faire une démonstration de jeu vidéo next gen à des amis pas vraiment initiés, ou leur montrer les atouts de mon installation home cinéma, je lance toujours une nouvelle partie de Dead Space. Dès les premières secondes jouable, cette intro digne des meilleurs films d'horreur spatiale est un petit bijou d'ambiance ! J'en ai des frissons à chaque fois à vrai dire, tellement la séquence est orchestrée d'une manière parfaite, on reste scotché à l'écran le souffle coupé pendant au moins les 15 premières minutes du jeu.

Batman : Arkham Asylum


Combo de la mort : Une séquence cinématique en synthèse de grande qualité, puis un passage in game « sur rail » construit à la perfection pour vous mettre dans l'ambiance bien particulière de l'asile d'Arkham. On comprend tout de suite que le titre est extrêmement fidèle à l'univers de la chauve souris. Le résultat est une introduction très marquante et menée avec brio pour un jeu quasiment sans fautes.

Uncharted 2 :


Pour moi (et vous aussi sans doute) un des jeux les plus aboutis de notre génération d'un point de vue techniques et esthétique : un vrai Indiana Jones interactif du début à la fin. Celle superbe intro choc nous envoie direct dans le vif du sujet et s'enchaine sans chargement sur une séquence de gameplay mémorable mais pourtant souvent égalée par la suite dans le jeu. Le jeu vidéo a vraiment  pris de l'avance et peut même maintenant donner des leçons de cinéma à Hollywood.