Après la NES et la 64, il est temps de passer de l'autre côté de la barrière avec ce troisième article 'Back in Time' et d'évoquer l'autre firme-phare du jeu vidéo de ma jeunesse: SEGA. Et surtout ma première console estampillé de chez eux, la Megadrive.
 
C'était un peu avant Noël quelque part au début des années 90. Le Père Noël, pas très Fut-fut, avait planqué la console dans la penderie de ma mère, certainement une méthode pour en avoir moins à trimballer dans son traîneau. Distrait qu'il devait être dans sa grande semaine de rush annuelle il n'avait même pas pris le temps de se débarrasser de l'étiquette du prix: 800 F (Le F majuscule c'est pour Francs, pour les deux/trois Millenials du fond. Il s'agissait de l'argent de notre pays avant l'€uro). La machine était alors pourvue d'une cartouche incluant 6 jeux, sur laquelle je vais longuement revenir plus bas. Voilà pour mes premiers souvenirs de ma Megadrive. Je n'en ai par contre aucun concernant le fameux matin de Noël qui suivi. Surement que nous étions ravi et que nous avons passé la journée à la tester. Ce dont je me souviens par contre ce sont les innombrables heures passées sur cette machine, qui fut en fait ma 'vraie' première console...
La NES, bien que bonne machine, ne fut pas pour moi une grande passion. J'étais le spectateur des parties de mon frère sur Kabuki Quantum Fighter, Megaman II et Low-G-Man pour une raison bien simple: c'était trop dur pour moi. Jamais, de cette époque à aujourd'hui je n'ai su joué aux jeux de plates-formes 2D. Il y a un truc qui fait que je n'y arrive pas (la gestion des sauts, des ennemis...). Seul se confiait à moi le Duck Hunt, ce qui faisait peu, avouons-le. Alors quand a débarqué la 16 bits de SEGA avec ses jeux plus élaborés, enfin j'ai pu me plonger dans des soft qui ne demandait pas des skills et des réflexes de la-mort-qui-tue. La Légende de Thor, Street of Rage, Landstalker, Mortal Kombat 3...autant de titres dans lesquels je me suis donné à fond.
Mais il est temps en évoquant cela de revenir sur tout ses vieilles cartouches, et d'exprimer ce que j'ai à dire sur chacunes d'elles. Enjoy!
 
 
La Cartouche Megagames (6 jeux)
On commence avec du lourd. Vendue avec la console cette méga-cartouche nous aura occupé durant de longues heures de gaming!
World Cup Italia '90
Trouvé dans le livret, je n'ai aucune idée si cette image est véritablement lié au jeu... en tout cas je ne la retrouve pas sur le net
 
Je n'ai jamais aimé le foot. Ce jeu j'y ai donc peu joué. Pourtant il est je pense celui qui a le plus tourné sur la cartouche, et largement. Mon frère une fois de plus. J'en parle beaucoup mais c'est qu'il était un bien meilleur joueur et bien plus passionné que moi à l'époque (la tendance s'est inversée désormais). Bref, le frérot lui est un grand fan du ballon rond et je peux vous dire que ce jeu - que nous appelions simplement "Le Jeu de Foot" - il l'a littéralement défoncé de tout les cotés. Enchaînant Coupe du Monde sur Coupe du Monde, les matchs du matin au soir...à un point tel que le jeu à fini par le lasser tellement il en saisissait toutes les mécaniques. Ah la fameuse passe des ailiers sur le joueur devant le poteau qui marquait alors de la tête. Imparable. Le jeu ne devait pas être programmé pour répondre à une telle tactique.
 

Petite vidéo issue de Youtube pour faire voir quand même un peu de quoi je parle.Voici le dernier jeu de foot auquel j'ai joué dans ma vie. Apparemment çà a évolué depuis.

 
Je ne crois pas avoir vu un autre titre footballistique chez moi depuis celui là. Il reste l'emblématique jeu du genre dans mon esprit, quand on me dit "jeu de foot" c'est à celui là que je pense.
Ni à FIFA ni à PES. Mais à World Cup Italia '90.
Et je n'ai AUCUNE idée de qui l'a gagnée cette Coupe du Monde!
 
L'incroyable écran de sélection de l'équipe. Sublime.
Super Hang-On
La musique. C'est la première chose à laquelle je pense quand j'évoque Super Hang-On. Cette musique punchy et entraînante qui nous accompagna durant nos nombreux tours de circuit.
Dans le mode arcade d'abord, bien balèze et dont nous n'avons jamais vu le bout (comme pour OutRun) mais surtout dans le formidable mode carrière qui nous passionna. Concrètement le mode consistait a enchainé un nombre données de course sur un circuit en battant des adversaires 'invisibles' (en fait un temps à battre) afin de pouvoir évolué et ainsi acquérir des pièces plus puissantes pour upgrader sa mob de compèt'. Une fois vaincu le concurrent et maîtrisé un circuit on passait sur un suivant où de nouveaux défis était lancés.
 
 
Je crois que c'est là que j'ai commencé à plus apprécié la narration que la compétition pure et dure. L'arcade, bien que réussie ne m'a jamais emballé tandis que cette scénarisation certes sommaire mais accrocheuse à su me scotcher à mon écran. Un très très grand jeu.
 

 
Street of Rage
Il est de ces jeux qui ne vieillissent pas, qui quoi qu'il arrive restent fun à jouer et devant lequel on passe encore de bons moment, même presque 30 ans après leur sortie. Street of Rage est de ceux-là. Street of Rage est un jeu auquel je joue encore régulièrement. Street of Rage est un jeu que quiconque se doit d'avoir joué. L'histoire est basique: un trio de flic en a marre de la criminalité et des rues tenues par les gangs. Ils décident donc d'arpenter la ville jusqu'à remonter au Big Boss pour lui mettre une rouste et instaurer la paix et la félicité dans la cité. Les suites laisseront sous entendre que cette méthode n'est pas des plus efficace...le concept est simple: un bourre-pif par ci, une torgnole par là, un coup dans les roustons pour ceux qui résistent trop longtemps. Un pur beat'm all.
 
 
On se retrouve clairement dans un New-York fantasmé pré-Giuliani, avec ses ruelles sombres remplies de Punk à tesson de bouteille, ses vieux néons fluorescents indiquant des bars malfamés et ses femmes toutes de cuir vêtues maniant le fouet (?!). L'ambiance est posée pour fracasser des gredins à la pelle (ou à la batte de Baseball si c'est votre préférence). Encore une fois l'OST est d'une grande importance dans la renommée du titre. Rien que la musique d'introduction est culte, celle des niveaux sont gravées à jamais dans ma mémoire.
 

La musique du dernier niveau, à jamais gravé dans ma mémoire

 
Qu'est ce qu'on à pu y jouer à celui-là! Je prenais toujours Adam (le black au débardeur jaune) et mon frangin Axel (le blondinet brutasse). Et comme de bien entendu le premier truc que l'on faisait quand la partie commençait était d'appuyer sur A. Grave erreur!! On a su dompter le jeu et ses différents Boss mais il y en a deux qui nous on TOUJOURS résister, contre lesquels on à perdu - et perdons encore - toutes nos vies: les fichus jumeaux obèses cracheurs de flammes. Par tout les Dieux que je les hais ces deux enflures!! Vraiment un cauchemar ces types! Sinon le coup des jumelles qui sautent partout tout le temps aussi est agaçant mais encore là on peut gérer.
Mis à part ses deux grosses patates détestables, ce jeu est culte. Il n'a pas pris une ride et je suis certain ferait encore plaisir aux gamins d'aujourd'hui.
The Revenge of Shinobi
 
Lui je le classe dans la catégorie des jeux trop dur pour moi...non vraiment. J'arrive même pas à la fin du second niveau. Pour dire mon level de nullité sur les jeux 2D. N'en reste pas moins un bon jeu, à l'ambiance fascinante. Incarner un ninja katana et shuriken aux poings était tripant (même si la méthode du sieur n'a rien de ninja en fait). Graphiquement je trouve le jeu magnifique, les décors donnant un coté un peu mélancolique à l'ensemble.
 

Vidéo d'un joueur qui fait le premier niveau en perfect (aucun dommage subit) Je peux vous dire que ce n'est pas moi!

 
Ce qui m'a toujours fait aimer ce jeu ce sont ses guests improbables dont je me suis toujours demandé comment c'était possible qu'elles soit là. Je veux dire on parle quand même du Terminator T-800 modèle 101 (oui j'ai pas envie d'écrire le nom de famille d'Arnold...), de Spiderman (!) de Batman/Man-Bat (!!) de Godzilla (!!!), pas n'importe qui quand même!
 
 
Par contre il n'y a pas de passage en vue subjective comme il y en avait sur Master System, dommage.
 
Columns
Je n'ai jamais joué à Columns. Ce genre de jeux 'Tetris-Like' ça ne me branche pas du tout. Donc rien à dire sur le jeu des bijoux en dehors du fait que mon frère (oui oui encore lui) et mon père (lui c'est un nouveau ici) s'affrontait en mode Duel des après-midi durant sur une seule partie...Oui vous avez bien lu. UNE seule partie durait des heures avec eux. Quand je pense que moi au bout de deux minutes soit j'ai perdu soit j'ai quitté par ennui...
 
*Baîîîîlle*
 
Golden Axe
"Sache, ô Lecteur, qu'entre l'époque qui vit l'engloutissement de l'ère en deux dimensions et l'avènement de la troisième... il y eut un Âge insoupçonné, au cours duquel des mythes resplendissants s'étalaient à la surface du globe pixellisé...(...)"
 
Alors non. Golden Axe n'est PAS un jeu Conan le Barbare. Mais vous savez quoi? Je m'en fiche!
Golden Axe EST un jeu Conan le Barbare! Tout dans le jeu évoque le héros d'Howard. Le perso central tout d'abord puis l'ambiance, la fantasy dark, le look, les ennemis...Il y a même Sonia la Rouge de jouable! (Ou Red Sonja, prononcez comme vous voulez). Pour moi Golden Axe c'est un peu comme Kalidor (le film) : on a le personnage mais pas les droits alors on change le nom puis on fait comme si, et personne n'est dupe.
 

 
Nous voilà donc chemin faisant en cet ersatz d'Aquilonie, pourfendant du malandrin afin de mettre un terme au règne de Death Adder, vil tyran impitoyable ne méritant que le trépas par décapitation. Nos héros ne font effectivement pas dans la dentelle, mais leurs assaillant non plus. Pif Paf Boum à tout les étages, on attaque à deux contre un, on tranche, on tatane, on vole les destriers bizarres, on mets des coups de boule, on choppe, on balance dans le vide, on revole les destriers bizarres, on court pour frapper d'un puissant coup d'épaule, on saute et double saute pour frapper avec encore plus d'allant, on balance la magie quand on est mis en difficulté, on vole une fois de plus les destriers bizarres...Que d'aventure pour mettre la main sur cette fichue hache dorée! La difficulté du jeu est impardonnable, les sbires ennemis n'hésitent pas une seconde à vous prendre en traître, certains sont extrêmement rapide, d'autres quasi increvable...Faire ce jeu en solo c'est limite du suicide: il faut jouer à deux à Golden Axe!
 

 
Comme de bien entendu, j'incarnai toujours Cona...Ax Battler (Sérieux? Je reste sur Conan!) et le fidèle frangin lui jouait toujours le Nain Gilius Thunderhead (Le nain, quoi). Nous étions bien bête car nous savions que le perso le plus fort du jeu était Soni..Tyris Flare mais que voulez vous, on n'avait nos (p)références.
 
 
Voilà en ce qui concerne cette mythique cartouche 6-jeux-en-un. Passons désormais au reste de ma ludothèque SEGA Megadrive:
 
Tintin au Tibet
Étrange réputation qui suit ce jeu aujourd'hui. Une réputation en grande partie liée au Joueur du Grenier qui à dénigrer cette cartouche à grand renfort de suffisance et de critiques acerbes pour ses 'fidèles' abonnés. Alors oui le jeu est dur. Oui le jeu est injuste. Oui les plates-formes sont parfois illisibles. Mais ni plus ni moins que dans n'importe quel autre jeu de l'époque!
Déjà premier scoop: Oui il est possible de le finir. Mon frère l'a bien fait. Et oui ça prends bien la tête! Encore une fois comme n'importe quel autre jeu de cette période où la difficulté était exacerbée. En fait il 'suffit' d'apprendre les niveaux par cœur, ceux ci étant toujours les mêmes, avec les mêmes obstacles au même moment. Une fois encore, oui cela demande du temps et de la patience, mais rien d'impossible.
 

Le jeu en complet sur SNES (c'est le même). N'hésitez pas à cliquer sur la barre temporelle pour voir la qualité graphique des différents niveaux!

 
Venons-en au fait: Tintin au Tibet est un très bon jeu, exigeant et coriace. Mais très plaisant pour tous fan de la BD d'Hergé. Graphiquement déjà il est très proche des dessins de l'artiste belge, ce qui est une sacrée réussite en soi. La musique est pas mal non plus sans être un classique mais elle reste en tête bien longtemps après avoir joué (surtout celle du premier niveau Ha Ha Ha!). Certains niveaux sont très réussi, comme la bibliothèque tibétaine ou le niveau d'escalade avec le capitaine Haddock. D'autres effectivement sont plus mitigés, comme celui avec les yacks, bien énervant. Particularité qui fait tilt, la notion de profondeur sur deux plans, petit truc malin qui démarque de la concurrence. Dans l'ensemble on est plutôt sur de la qualité. A l'exception de cette fichue minuterie! AAArgh! C'est surtout elle qui rends le jeu agaçant! LA mauvaise idée du jeu, clairement!
 
 
Mais pour moi le plus gros point fort d'un jeu comme celui-là tient dans un exploit rare dans le jeu vidéo en général: vous ne tuez personne. Il n'y a aucune violence de toute l'histoire. Aucun flingue, aucune pétarade, aucune débauche d'hémoglobine. Juste une belle aventure pour retrouver un ami perdu dans les montagnes tibétaines. Et rien que pour cela, Tintin au Tibet devrait servir d'exemple plus souvent!
 
 
Jurassik Park Rampage Edition
Souvenez vous, à la fin du film Alan Grant et ses camarades d'infortune quittent l'île à bord d'un hélicoptère. Le paléontologue observe alors des oiseaux...et remarque un hélicoptère faisant trajet dans l'autre sens, ce posant sur la plage et déployant une armada d'agent d'Ingen. Flairant le coup foireux, Grant tente de saisir la radio pour prévenir l'armée Costaricaine mais est intercepté par le pilote qui perd le contrôle de son appareil. Ce dernier s'écrase alors sur l'île, ne laissant qu'un seul rescapé, notre bon vieux Docteur Grant. Retour en enfer pour le bonhomme, qui doit de nouveau trouver un moyen de quitter l'île tout en sabotant les plans d'Ingen. Fastoche!
 
 
Comment çà cela n'a rien à voir avec la suite du film? Ha bon? Pourtant le jeu est sorti avant 'Le Monde Perdu'! Bon on s'en fiche, il fallait un prétexte pour faire un jeu avec le héros of the movie et hop là boum voilà une pirouette scénaristique toute trouvée. Exit Ian Malcolm, Ellie Sattler, John Hammond et ses petits-enfants, morts dans le crash. Place à un seul homme contre une armée de dinosaures...et d'humains.
 
Bon, on ne vas pas se mentir, le jeu est un pur produit dérivé de la licence JP, sorti pour surfer sur la vague du succès du film. Mais avec un coté plus sombre et rock'and'roll on va dire! Il s'agit en fait d'un jeu 'refait' en version plus 'Rampage', n'ayant jamais vu le jeu de base je suis curieux de celui-ci. Notre bon vieux Sam Neil parcourt donc des niveaux variés armées d'un fusil à tranquillisant, tentant de mettre la main sur différents artefacts disséminés dans les niveaux. Dans les faits je ne crois pas qu'un seul joueur ayant joué à ce jeu n'est calculé une seule fois ces différents artefacts, bien trop occupés à survivre face aux hordes ennemies et à chercher désespérément la sortie...Il faut dire qu'entre le niveau ou vous vous faites alpaguer par des ptérodactyles dans la volière, celui ou vous traverser la savane à dos de galliminus, le niveau ignoble sur bateau pneumatique ou bien encore sur le cargo, vous aurez déjà de quoi vous occuper et passer vos nerfs!
 
 
Mais la grande particularité de ce Rampage Edition tient dans le choix de son second 'scénario', qui nous propose rien de moins que d'incarner un raptor! Vous vous retrouvez dans les mêmes niveaux mais cette fois exit les combats à distance, vous devez vous frayez un chemin à coup de griffes et de crocs! Bizarrement alors que ce mode est censé être plus difficile je l'ai déjà fini, alors que le jeu avec Grant jamais.
 
 
Comix Zone
Hou la làà. Cas délicat que ce jeu là. Il s'agit d'un titre que j'adore mais dont je n'ai jamais vu ne serait ce que le troisième niveau tant il est punitif (et que je n'ai jamais eu le temps de m'y consacrer pleinement...). Mais l'idée de base est là et est finement exécutée. Un dessinateur se voit par la magie du jeu vidéo envoyé dans son propre comics tandis que le vilain pas beau de son récit lui prends sa place sur sa table de travail. Nous voilà donc traversant les pages du comics, affrontant sbires et autres pièges vicelards envoyé directement par le nouveau roi du crayon pour trouver un moyen de se sortir de ce mauvais pas.
 
 
Visuellement et artistiquement, on s'y croirait. Notre héros passe de case en case, chacune étant en soi une petite aventure à part. Quand vous parvenez à la fin de la double-page c'est la fin du niveau. Typiquement le genre de jeu ou une vidéo en dit bien plus que n'importe quel texte, tant tout est basé sur la transposition du média comics au média jeu vidéo. Un concept original qui fut très peu repris par la suite...
 

 
Terminator 2
Acheté il y a peu, je n'ai que testé le jeu en mode vite fait pour voir à quoi il ressemblait. J'ai rien compris et n'ai même pas vu la fin du premier niveau...et je n'ai pas forcé plus que çà. Pas grand chose à dire donc sur celui-là et il est peu semblable que je m'y mette vraiment un jour...et de toute façon le jeu n'a pas l'air terrible du tout.
 
Flashback
 

Ce jeu fut pour nous une vrai claque. Je sais que vu d'aujourd'hui cela peut paraître stupide mais jouer à Flashback était comme être le héros d'un film. Il y avait un fond très mature dans cette aventure à mi-chemin entre Blade Runner et Total Recall. On était à fond dedans. Je me souviens notamment de la scène de la boite de nuit (ou un truc du genre) et son gunfight hyper tendu. Je me souviens aussi de son gameplay très lourd auquel il fallait s'habituer, ses sauts millimétrés, les différents mouvements sur lesquels il ne fallait pas se planter (Ha la roulade au lieu de l’accrochage! Fatal!). A l'époque nous n'avions jamais vu un jeu aussi grand, avec ses différents quartiers, ses missions à foison, ses nombreux personnages...Un titre que je sais nous avions terminé mais dont la fin ne m'a laissé aucun souvenir (revu à l'instant sur Youtube, elle ne m'évoque rien). Seul reste l'enquête dans la mégalopole, qui m'avait profondément marqué.
 
 
Il existe une suite 'Fade to Black' qui ne connaitra pas le même succès (en 3D sur PS1).
 
Toy Story
 

Adaptation du premier film-phare de Pixar, Toy Story sur Megadrive aura su nous occuper un moment. De par sa variété de niveaux, par son sens du détail, sa beauté et aussi nos nombreux échecs. On parcourt les différents environnements du film, de la chambre d'Andy à celle de Sid en passant par le Pizza Planet, esquivant les nombreux pièges mis sur notre chemin tel que des briques Duplo ou autres hot-dogs délaissés. Buzz est parfois notre allié, parfois notre adversaire, parfois notre boulet. Car oui on incarne Woody principalement ici, à quelques exceptions près, comme les niveaux de Kart ou le dernier stage où "l'on tombe avec panache"...La ficelle à parlotte du Cow-boy lui servira de fouet et de lasso, à la fois pour repousser les adversaires que bousculer les obstacles mais aussi comme grappin dans certaines phases de saut bien crispantes.
 
 
Pour rendre justice à la révolution dans l'animation qu'apportai le film, le style graphique du titre se devait d'être à la hauteur en proposant quelque chose d'innovant. Et ce fut le cas avec cette espèce de pseudo 2,5D d'avant l'heure, tout simplement bluffante pour l'époque. On n'est pas au niveau des Donkey Kong de Rare sus Snes on ne va pas se mentir mais cela reste impressionnant tout de même. Certain iront même comparé certains décors du jeu avec ceux du Clockwork Knight sur Saturn, ce qui n'était quand même pas rien!
 
 
Il est à noter que le jeu proposait quelque chose d'absolument incroyable pour l'époque sur console: un niveau en vue subjective. Dingue, hein? Il s'agissait en fait d'un labyrinthe où il fallait retrouver nos amis martiens et les ramener au centre de la machine. Avec une manip' à la DOOM bien avant l'invention de l'analogique et du double stick. C'était le niveau cœur du jeu, celui qu'il fallait absolument voir quand on commençait une partie. On était baba devant ce niveau finalement assez court et simple. Autre petite particularité, un niveau en plus sur Megadrive par rapport à la version Super Nintendo, en fait un stage à la Out Run assez tendu ou il ne fallait pas louper les cellules d'énergie de Kart sous peine de finir la batterie HS (et perdre une vie). Cependant d'un point de vue général la version Nintendo était plus détaillée et colorée...mais ceci m'amène à un autre sujet que je vais évoquer avec le titre suivant...
 
 
Mortal Kombat 3
Dans les cours de récré de mon collège, au milieu des années 90, un jeu se démarque des autres. Celui à la mode, celui que tout le monde doit avoir. Celui qui fait baver ceux qui ne peuvent y jouer. Certains dépensent des fortunes dans la borne d'arcade du centre-ville pour pouvoir y accéder. Mortal Kombat 3.
 
 
Lorsque mes camarades de classe apprirent que je possédai le jeu sur Megadrive, je devins soudainement le centre d'une attention inattendue (et inhabituelle). Tous les jours on me demandait si j'avais réussi tel ou tel Fatality, tel ou tel Babality...si les fameuses Nudity était vraies ou pas...Je ne savais que trop répondre et restait évasif la plupart du temps. C'est que je ne passais pas mon temps sur le jeu, surtout en semaine! Mais quand on le pouvait on s’affronter avec l'éternel frangin pour améliorer notre style et parvenir à sortir les fameuses séquences gore de fin de combat. Le mode Duel était bien pratique car muni d'une sorte de 'Kombat Kode' qui octroyait des bonus ou malus en cours de combat et l'un d'eux était devenu notre 'indispensable': L'Extended Fatality Time. Qui allongeait donc considérablement le temps imparti pour effectuer la fameuse manipulation de mise à mort (dois je vraiment expliquer ici comment fonctionnent les fatality?). D'ailleurs j'ai une véritable question à posé à quiconque lira ceci: quelqu'un d'entre vous connaitrait-il le Kombat Kode donnant accès à Pong? Impossible de remettre la main sur ce fichu code...J'ai bien celui débloquant Galaga mais alors le Pong...perdu dans les abysses...j'aimerai vraiment pouvoir y avoir accès à nouveau. Merci d'avance à quiconque me donnera la bonne réponse! :^)
 
 
 Mais le temps est venue d'aborder LE sujet qui fâche. La Guerre des Consoles. En même temps qu'ils apprirent pour mon MK3, mes camarades ne purent réprimer un sentiment de dépit face à la machine sur laquelle je possédai la cartouche. LA Megadrive. La MegaGrave comme elle était alors surnommée. Parce que oui, en cette lointaine période, la 16-Bits de SEGA était considéré comme bien moins réussie que la très populaire Super Nes. Affichant 1000 fois moins de couleurs, ayant des pixels trois plus gros, incapable de faire plus de trois pistes de musiques....nanani nanana...je vous jure que j'ai tout entendu sur ma console...du plus vraisemblable au plus farfelu. Mais déjà en ce temps-là les capacités techniques des machines ne m’intéressait guère, seul comptait les jeux et mon plaisir à y jouer. Mais bon, dans ma classe j'étais catalogué comme celui 'qui as une Megadrive'. Et comme en plus j'étais aussi l'handicapé du bahut je vous raconte pas le combo qui tue (ha ha combo qui tue/ Mortal Kombat...vous l'avez? Vous l'avez??). Je connaitrai plus tard plus ou moins la même chose avec la N64...et une fois de plus on se rends compte que ces considérations techniques n’ont rien de grave car 25 ans plus tard tout le monde s'en fout complètement (ceci est un message aux aficionados qui ne jure que par là supériorité technique de leur machine, leur 60 FPS, leur 1080p...au final cela n'a AUCUNE importance...si les jeux sont bons ils resteront dans la mémoire collective quelque soit leur niveau de technicité)
 
 
Mais faisons Reset sur Liu Kang et ses comparses. Car il serait quand même de bon aloi de dire deux trois mots sur le logiciel de combat qui nous intéresse ici, non? Donc nous (re)voilà face aux envoyés de Shao Khan afin de protéger la terre de l'invasion de L'Outre-Monde. Mortal Kombat 3 marque la rupture au niveau du casting avec les épisodes précédents. Plus aucun ninja en dehors de Sub-Zéro (et même pas en ninja), pas de Raiden, pas de Johnny Cage...on gagne au change cependant avec l'arrivée de pas mal de combattants tel que Stryker (et ses grenades infernales) Kabal et les cyborgs Sektor et Cyrax...sans oublier Smoke, mon préféré des personnages cyber. Bon sinon pour le reste on est dans de la baston classique, avec les sempiternels manipulations de fin de combat à maîtriser pour effectuer l'humiliation ultime sur son adversaire. On retrouve donc les fatality, les babality mais également aussi les Friendships, sorte de pieds de nez ou on ne tue pas mais où on se moque du vaincu (je crois me souvenir qu'il ne fallait pas utiliser de coup de pieds durant le deuxième round pour pouvoir avoir le droit de valider la manip'...ou un truc absurde du genre...). Un classique de la série mais à choisir désormais préférez lui le Ultimate MK3, plus complet.
 
La Légende de Thor
Commençons par le début. Ce jeu n'a RIEN A VOIR avec Thor le dieu nordique, ni de près ni de loin!! Ce titre étrange est une véritable énigme. Je lui préfère de loin son autre titre "Beyond Oasis", car lui à au moins le mérite de correspondre à quelque chose!
Nous incarnons Ali, prince d'Oasis, après qu'il est découvert un gantelet magique pouvant contrôler les esprits élémentaires. Mais il faudra d'abord les libérer de leur prison, tout en affrontant l'armée d'envahisseurs ayant à sa tête un mystérieux individu au grand pouvoir. Il n'en faut pas plus (et c'est déjà pas mal!) pour parcourir le royaume et arpenter donjons et châteaux pour défaire le mal qui à envahit l'île paradisiaque.
 

 
Ce qui frappe en premier lieu quand on lance une partie, c'est la beauté de l'ensemble. Animation fluide, couleurs chatoyantes sans être agressives, on se croirait devant un dessin animé. Ensuite on se rends compte de la taille de la carte qui promet de nombreuses heures d'aventures et d'exploration. Puis c'est la découverte des esprits et de leur capacités. Et là le plaisir se démultiplie tant ceux ci sont cool et surtout pratique (Efreet et son patator magique, Dytto et son pouvoir de guérison...). Des collectibles sous forme de bijou permettent de surcroît d'améliorer les dits Esprits, ce qui pousse à encore plus d'exploration et à dégoter le moindre petit passage que l'on aurait louper plus tôt.
J'ai adoré - et adore toujours - Beyond Oasis. Un de mes premiers 'grand' jeu vidéo sur lequel je ne me lasse jamais de revenir. Je projette d'en faire un Let's Play complet prochainement, étant donné qu'il est présent (et en Français!) dans la compil' PS4 sorti il y a peu.
Il y eu une suite - une préquelle - sur Saturn qui se paye le luxe d'être moins beau et moins jouable. Un comble.
 
 
Landstalker
 
 
Il y a dans la vie de chaque joueur des jeux qui les on marqué, et qui sont devenus par là même leur 'jeux préférés', leurs titres incontournables. Pour moi au dessus du reste il y a Shenmue. Mais il n'est pas le seul à être dans mon Panthéon personnel vidéoludique. En font également parti Perfect Dark, Dishonored, The Last of Us...et Landstalker.
 
 
C'est comme çà, il est l'un des jeux de ma vie de gamer. Tout est parfait dans cette cartouche: ses graphismes, ses animations, ses musiques, son ambiance, son histoire, son design, son aventure, sa naïveté, son enthousiasme...sa 3D isométrique...ah là il y a légère objection! Car ce satané angle de vue peut parfois véritablement agacé, surtout pendant les phases de saut ou on ne capte pas vraiment quelle est la position dans l'espace de la plate-forme mobile suivante.
Il y a tellement à dire sur ce jeu, avec son nombre incroyable de détails cachés, ses scènes supprimées, ses refontes graphiques, ses références obscures, ses sous-missions parfois absurdes...La plus étonnante restant la course de poules transformable en course de monstre (culte).
 

 
On y incarne Ryle/Lyle/Nigel - selon la version - chasseur de trésor accosté au détour d'une vente par une succube qui prétends connaître l'emplacement du trésor du légendaire Roi-Tyran Nole. Ni une ni deux notre petit bonhomme jovial se rends sur l'île de Mercator pour mettre la main sur cette fortune. S'en suit alors toute une suite de péripéties qui mèneront l'elfe à faire de très nombreuses rencontres, bonnes comme mauvaises. Alors que le jeu est vaste est assez complet le protagoniste principal lui possède des mouvements très limités: il peut frapper, sauter et soulever des objets...et c'est tout. Mais entièrement suffisant pour parvenir au générique de fin. Ce qui m'a tant fait aimer ce jeu, c'est sans conteste son héros. Sa démarche, ses mimiques, sa bonne humeur constante, ses petits cris stridents...tout rends ce personnage attachant. Tout sauf l'horrible jaquette européenne, moche comme pas deux. Le temps passé au coté de ce drôle de bonhomme me fait à chaque fois un bien fou, que je mettrai en parallèle avec un autre personnage d'une autre œuvre qui n'a rien à voir mais qui me procure le même effet de joie, Eusèbe de "De Capes et de Crocs". Deux persos instantanément mignon qui vivent de folles aventures tout en gardant ce coté malicieux et naïf, dans un monde bien plus dur et violent qu'il ne veulent le voir.
Là aussi le soft est présent en français sur la compilation parue sur PS4 et il serait criminel de ma part de ne pas faire un Let's Play sur cette œuvre importante pour moi.
 
 
 
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Voilà. c'était le tour complet de ma ludothèque Megadrive. La machine est toujours vaillante malgré son âge, la péritel déconne un peu et le bouton reset et mort depuis longtemps mais elle est là, présente et servant de temps en temps (Street of Rage, Beyond Oasis et Landstalker sont ceux qui tournent le plus). Certains titres phares de la machine manquent mais dans l'ensemble je suis assez satisfait de ma bibliothèque SEGA 16-bits.
 
Et vous? Quels sont vos titres cultes, vos jeux phares de la Megadrive? N'hésitez pas à le partager!
 
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Crédits images et photos de l'article:
-Photos et/ou montage personel(les):
image-titre; mon matos Mégadrive; l'équipe issue du livret Megagames; image bonus.
-Les images suivantes proviennent de Recherche Google:
images 2 et 3 de World Cup Italia '90; images 1 et 2 Super hand-On; image 2 Shinobi; image Columns; image carte Golden Axe et Tyris Flare Beast Rider; dernière case 'Tintin au Tibet'; image 3 de Toy Story (Clockwork Knight); Sprites Landstalker (Ryle);image bonus.
-Les screens détaillés ici ont été pris depuis la compilation mégadrive PS4:
Images 1 et 2 Street of Rage; image 1 Shinobi; image 2 Golden axe; image Comix Zone; images 2 et 3 de Beyond Oasis; image 1 et 3 de Landstalker.
-Les photos d'écrans listés là ont été saisies sur les jeux Megadrive (via Megadrive-> adaptateur péritel/HD ->Game Capture HD II d'AverMedia-> DD externe):
image 1 Tintin; images 1,2,3 et 4 de Jurassic Park; image Flasback; image 1,2 et 4 de Toy Story; images 1,2 et 3 de MK3; image 1 de Beyond Oasis; image 2 de Landstalker.
-Les vidéos proviennent toutes de Youtube et appartiennent à qui de droit (aucune n'est de moi)