Comme tout les ans, je dresse un petit bilan de MON année, à travers les films, séries, livres et jeux parcourus au cours de celle-ci.
 
Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par le chapitre des livres car je n'ai pas beaucoup de choses à dire sur le sujet cette année. J'ai peu lu ces derniers temps, comme en prouve ma pile de bouquins à lire en retard...
(certains trainent là depuis Noël dernier!)
 
Voici quand même un coup d’œil rapide sur quelques ouvrages lu en 2017:
 
Gérard - cinq années dans les pattes de Depardieu de Mathieu Sapin
 
Suivre le quotidien de Depardieu est une aventure en soi. Sa vie n'est pas la nôtre, son monde non plus. Sans cesse en voyage, sans cesse en tournage, sans cesse en cabotinage...du pur Gégé quoi. Paradoxalement cette BD ne nous révèle pas grand chose de l'acteur qu'on ne sache déjà mais bien plus sur l'auteur (que je ne connaissais pas). Cela reste intéressant à lire pour découvrir un peu de la vie extravagante du Sieur Depardieu.
 
Stranger In Paradise Intégrale Tome 1 de Terry Moore
 
Découverte de Katchoo et Francine et de leur univers burlesque. Sorte de Mix entre une sitcom et un polar noir, ce récit nous dépeint une autre Amérique que celle que l'on croise ordinairement dans le monde du comics. Baigné dans leur quotidien, leurs peines et leurs joies, les héroïnes deviennent vite attachantes. Une certaine ambiance s'installe rapidement durant la lecture de SiP. Les deux femmes se complètent bien (l'une étant une farfelue maladroite et l'autre une âme perdue bordélique). Très vite ce qu'on prenait pour une série mièvre révèle sa face sombre pour nous narrer une histoire plus tragique et plus prenante. Cette série est devenue un classique du Comics 'indépendant' aux USA...
 
Old Man Logan de Mark Millar et Steve McNiven
 
Lu suite au visionnage de Logan sorti au cinéma dont ce comics est censé être une inspiration. Censé car dans les faits les deux œuvres n'ont quasiment AUCUN rapport!
 
Un Logan vieillissant fait équipe avec un Clint Barton (Oeil-de-Faucon) devenu aveugle pour traverser les États-Unis dans un futur où les super-vilains dominent le monde. C'est superbement écrit, bien dessiné, ô combien surprenant. Un grand comics XMEN. Cependant il faut connaitre l'univers pour comprendre les nombreuses références et 'points de détails' qui ont fait basculer ce monde sur la mauvaise pente. Ce n'est clairement pas une porte d'entrée pour qui souhaiterait découvrir les comics. En reste une histoire culte, frappante par bien des aspects et terriblement triste. C'est en cela je crois que s'inspire le film: sur ce coté crépusculaire avec une légère lueur d'espoir en toute fin.
 
Les deux vies de Baudoin par Fabien Toulmé
 
 
Baudoin se découvre une maladie incurable et se voit proposer par son frère 'aventurier' de lâcher sa petite vie morne de comptable pour passer ses derniers mois au Bénin. Histoire très touchante dans laquelle je me suis beaucoup reconnu (un peu dans chacun des frères) avec un très beau twist final habilement mis en place tout au long de ses pages. Le dessin est efficace et plaisant, les personnages sont agréable à suivre et le récit se déroule tout seul. Un très bon bouquin que je conseille vivement!
 
Comment je ne suis pas devenu Moine par Jean-sébastien Bérubé
 
Livre acheté uniquement sur ce titre absolument magnifique - dans l'absolu chacun d'entre nous pourrait écrire un livre avec un tel titre (sauf si vous êtes devenu moine évidemment!) alors le fait que quelqu'un l'ait réellement fait m'a profondément intrigué. Et ce fut une très bonne pioche. Jean-sébastien est depuis son enfance passionné par le Bouddhisme et n'a qu'un seul rêve: devenir moine bouddhiste. Il quitte donc son Québec pour se rendre au Tibet et poursuivre son objectif. Mais le Bouddhisme occidental n'a que peu de rapport avec la véritable religion née dans l’Himalaya. Et c'est à ses dépends que l'apprendra l'auteur. Qui malgré tout tirera d'importante leçon de cet incroyable parcours initiatique...
 
Pour moi LA BD de l'année, celle que j'ai préféré lire et découvrir en 2017. Entre carnet de voyage, parcours spirituel et découverte de la dureté du Monde, ce 'Comment je ne suis pas devenu Moine' est devenu l'un de mes classiques. Un indispensable à faire lire à toutes celles et ceux qui se prétendent 'Bouddhistes'!
 
Il y eu aussi d'autres bouquins comme les romans 'Moriarty' et 'Mycroft Holmes' paru chez Bragelonne, éditeur publiant des livres absolument somptueux (avec les tranches de pages brillantes...trô bô!) et certainement d'autres que j'oublie plus ou moins volontairement. Sachant que je ne parle pas ici des innombrables comics que je lis chaque semaine...sinon j'en aurais pour des Km rien que sur ce sujet!
Pour info voici les livres que je lis en ce moment: Stranger in Paradise intégrale tome 2 (sur 3), Atom the Beginning (manga) tome 4, la troisième compilation 'Fantomiald' de chez Glénat et le superbement sarcastique ' Dans la combi de Thomas Pesquet' de Marion Montaigne. Que du très bon ^^
 
 
On passe maintenant au deuxième volet de ce bilan, à savoir les séries TV:
 
On débute par les classiques du Arrowverse de Berlanti, car il y a peu à dire tant cela se suit désormais sans grande passion. Rappelons les différents titres: Arrow, Flash, Supergirl, Legend of Tomorrow. Les différentes séries sont sur des rails et les épisodes s'enchainent chaque semaine sans plus d'entrain que çà. Tout devient mou et pèpère.
Celle qui sort du lot est clairement Legend of tomorrow, par son coté foutraque nanardesque total je-m'en-foutisme qui donne un coté fun et décomplexé au show. En espérant que le retour du fumeur démonologue soit pour une longue durée. Les autres séries elles s'enlisent dans des intrigues peu avenantes, surtout plombé par ces sempiternelles 'relations amoureuses' ou ses scènes de dialogues 'où on se dit tout ce qu'on a sur le cœur' qui n'existent pas dans le monde réel...cela devient véritablement barbant!
 
 Quelques point positif tout de même, surtout concernant la série Flash: elle assume désormais complètement son humour et son second degré, ce qui rends certains dialogues absolument savoureux ainsi que certaines scènes justes folles de cocasseries. Et j'avoue un très très gros faible pour Jessica Camacho alias Gypsy, aussi mignonne que bas ass!
 
On passe de l'autre coté du miroir avec cette fois ci les séries Marvel/Netflix.
Globalement décevantes surtout au vu du potentiel. Luke Cage est au mieux moyenne malgré une ambiance et une atmosphère réussie. La série se débarrasse en milieu de saison d'un antagoniste charismatique pour le remplacer par un ennemi caricatural au possible. Ce changement tue littéralement le show.
 
En ce qui concerne Iron Fist le problème est tout autre, bien pire: l'acteur principal est une tanche. Une catastrophe absolue, un non-charisme de tout les instants. De plus le scénario de cette série est à des années-lumières de ce qu'elle devrait raconter...quand j'y repense mais pourquoi elle nous raconte çà la série? C'est pas le sujet du tout! Seule Colleen Wing sauve les meubles dans ce désastre...et de bien belle manière!
 
On passe aux Defenders, j'en attendais tellement...elle est tout simplement ridicule. Sigourney Weaver y fait de la figuration, l'intrigue tourne autour du personnage le moins bien incarné des quatre, la baston finale est minable...qu'est ce que ce fut mauvais et qu'est ce que j'ai eu mal de voir ce qu'ils avaient fait avec cet ambitieux projet! Tristesse.
 
Heureusement le Punisher est arrivé pour sauver mon année Marvel chez Netflix.
 
Surprenante par son propos et son approche, terre à terre comme jamais on ne l'avait été chez Marvel (MCU et tout le toutim compris), calme et tendue à 75% du temps pour exploser dans des scènes d'une extrême violence dans les 15% restants, Le Punisher remets les pendules à l'heure et rappelle ce qu'est censé être une bonne adaptation des comics "Marvel Knight".
 
Franck Castle est un anti-héros absolu, qui nous dérange, nous repousse dans nos retranchements moraux. Il tue de braves soldats ricains dans un épisode sur trois, sans aucun remords. Il nous choque par son jusqu'au boutisme absolu: tout criminel doit mourir! A la fois juge, juré et bourreau, il n'a d'autre loi que la sienne. A cette folie meurtrière digne des plus grands vigilante s'ajoute un hacker lui indiquant qui sont les responsables de la mort de sa famille, du plus petit échelon au plus haut. Il ne lui en faut pas plus pour retrouver sa rage.
 
Au milieu de çà se révèle le destin d'autres vétérans, notamment le jeune laissé à l'abandon et qui se perds dans sa tête petit à petit...Je n'arrive pas à déterminer si cette intrigue est hors-sujet ou au contraire en est le cœur. Révélatrice en tout cas d'un certains état esprit. La série se veut un peu comme une extension du premier Rambo, poussant la réflexion sur le retour des soldats au pays encore plus loin.
 
On continue, toujours chez Marvel mais du coté d'ABC cette fois. Et commençons par THE FAIL OF THIS YEAR:
 
Les Inhumains. Par quoi commencer? Par quoi finir? Où suis je? Dans quel état j'ère?
 
Quelle foirade totale que cette série en 8 épisodes. Annoncé à l'origine pour faire partie du MCU 3ème phase, elle n'a eu de cesse de voir son statut dégringolé pour finir par cette pantalonnade.
 
C'est mal écrit de bout en bout, pour ne rien raconter du tout au final. Un téléfilm d'1h20 aurait LARGEMENT été suffisant! Personnage abandonné en fin d'épisode, sous-intrigue pas du tout finie (et de toute façon inintéressante), costume passable mais sans plus...non vraiment rien à sauver là-dedans. Ma plus grande déception reste le personnage de Crystal, qui me faisait rêver dans mes 'vertes années' et qui se retrouve incarnée à la TV par une incroyable potiche qui ne sert à rien d'autre que de dire au chien où et quand se téléporter (!), D'ailleurs Gueule d'Or est plus charismatique qu'elle...et il est en full CGI !
 
On poursuit notre route avec Agent of Shield, qui nous as offert une année 2017 de dingue. Quelle évolution depuis cette saison 1 anecdotique...Entre le Ghost Rider, les LMD, la Matrice cauchemardesque et maintenant le futur apocalyptique...juste Wouah! Cette série est devenue à l'image du comics d'antan: complètement WTF! Poussant toujours plus loin les concepts aberrants pour mieux développer les personnages et leur relations. Hâte de voir la suite des aventures du SHIELD!
 
PS: dommage que 'Bobby "Adrianne Palicky" Morse' ne soit plus dans le show...<3
 
Toujours chez Marvel mais du coté XMEN désormais avec Legion et Gifted.
 
On parle d'abord de Gifted car plus classique. Une famille se met à vivre dans la clandestinité quand elle découvre que les deux enfants sont en fait mutants. Elle est aidé et hébergé par le réseau souterrain des mutants, dirigé par John Proudstar, un ex X-Men envoyé avant la disparition de ces derniers. Bonne petite surprise que cette série, mais n'ayant rien d’exceptionnelle non plus. On y découvre tout de même quelques figures connues telles que Polaris (quand même!) ou Thunderbird (l'un des tout premiers Xmen des comics) et certains éléments déjà vu dans les films (comme Blink ou les laboratoires Trask). Comme d'habitude avec l'univers Xmen on ne sait pas ni sur quelle ligne temporelle ni quand exactement se déroule cette série par rapport aux films. On sent cependant que l'on se dirige doucement vers un univers à la 'Day of Future past' et son futur apocalyptique.
Étant fan des Xmen j'aime bien cette série mais de là à la conseiller à d'autres...je ne sais pas. Faut être fans quoi.
 
En parlant d’interrogation sur où et quand se passe une série dans l'univers des mutants, nous voilà devant le cas LEGION. Sans date précise, sans lieu précis, sans environnement précis. Sans queue, ni tête. Sans raison, ni sens. Perdez toute notion de ce que doit être une série, un récit...vous êtes ici en compagnie de David Haller - magnifique Dan Stevens - complètement schizophrène et mutant surpuissant en devenir. Et accessoirement fils du Pr Xavier.
Aucune indication précise n'est défini dans ce show, qui pourrait se dérouler aussi bien dans les années 60 que 70, que 80 ou 90, quelques part aux USA ou en Angleterre, voir ailleurs. La temporalité est difficile à suivre, l'histoire aussi d'ailleurs, surtout dans le premier épisode complètement renversant. Mais quel génie que ce show. On sent la folie de son héros, ses doutes sur ce qu'il perçoit (Est ce réel?). Le truc de toutes ces incertitudes c'est qu'elles sont peut être fondées...car David Haller à potentiellement le pouvoir de créer tout ce que l'on voit dans la série. Chacun des personnages peuvent être une partie de lui même, chaque décor une projection de son esprit, chaque référence temporelle un voyage dans une certaine époque. Il n'y a aucune limite à ce qu'il peut faire...Alors ajoutez à cela un Roi d'Ombre absolument dégueulasse - et réussi - qui se planque depuis son enfance dans son esprit pour mieux se planquer du Pr. X et vous obtenez un cocktail explosif!
 
Il faut également mentionner l'incroyable performance d'Aubrey Plaza, juste hallucinante et qui crève l'écran à chacune de ses apparitions, qu'elle soit déjantée, terrifiante, hilarante ou dansante...
 
Une série juste incroyable.
 
Lethal Weapon: Comme j'étais craintif à l'annonce de cette série. Comme il m'a fallu du temps pour me faire à Damon Wayans en Roger Murtaugh. Mais en ce milieu de saison 2 il me faut bien me rendre à l'évidence: je suis accroc à Lethal Weapon. Alors certes elle trahit certains aspect des films, certes elle prends ses libertés mais elle réactualise aussi de manière efficace le duo mythique. Mon seul regret avec cette série concerne ses enquêtes, trop en 'stand Alone' au lieu d'avoir une grande enquête 'générale' dans laquelle on avancerait petit à petit, quitte à avoir des enquêtes en parallèle à coté au cours de la saison. Cette saison 2 nous dévoile la jeunesse de Riggs, on va voir où cela nous mène...
 
Mes autres séries en mode résumé:
 
Riverdale: Je m’attendais à une série 'Archie Mystère' et à la place j'ai eu un néo-zélandais torse poil qui fait de la guitare pour séduire toutes les meufs de son bahut. Pour ados en poussée d'hormones donc pas pour moi. J'ai cependant tenu jusqu'au premier épisode de la seconde saison avant de lâcher complètement. Bonne idée du show: Luke Perry en père d'Archie, en référence à Beverly Hills et au changement générationnel.
 
Stranger Things saison 2: série parfaite. Que dire de plus?
 
Designated Survivor: Mix entre The West Wing et 24. Moins bien que la première et moins pêchue (et farfelu) que la seconde. Trop 'America is great' et 'fier de mourir pour l'Amérique, Monsieur le Président!'. Dans un épisode on accepte cet état d'esprit qui nous dépasse nous autres européens, quand ça revient en boucle tout les 3 épisodes, c'est lourd. Ça se regarde mais ça ne va nul part...
 
Petit jeu bonus: quel est le point commun entre ces trois capitaine de Police?
Le capitaine David Singh (Patrick Sabongui) de The Flash:
 
Le capitaine Raymond Holt (Andre Braugher) de Brooklyn 99:
Le capitaine Brooks Avery (Kevin Rahm) de Lethal Weapon:
 
 
On en a fini avec les séries et il est temps d'aborder le média grand frère: le cinéma.
 
Pirates des Caraïbes - la vengeance de Salazar: Mieux que le précédent mais pas transcendant non plus. La relation Jack Sparrow/Barbossa est toujours aussi excellente et tient le film. On retrouve plus d'élément de la trilogie et on fait connaissance avec la nouvelle génération. Petite mention pour Kaya Scodelario qui joue Carina. Cependant le film est trop téléphoné et les protagonistes se croisent un peu trop 'par sale hasard' ~Attention jeu de mot!~ (facilité de scénario...).
 
Valerian: Après le nanar Lucy je m'étais juré 'Plus jamais de Besson au cinéma! Fini!'
 
Puis il annonce -Enfin!- son adaptation de Valerian, BD qu'il prétends adulé depuis son enfance. Ça tombe bien moi aussi. Puis le casting tombe...première surprise. Je n'ai rien contre ces acteurs mais ils font un peu jeunot tout de même...Puis une bande-annonce ma foi qui fait plus qu'un bel effet et me revoilà donc dans ma salle de cinéma pour un film de Besson.
Et par tout les dieux comment en est on arrivé là? Monté à la truelle, 'scénario' écrit par et pour des enfants de 5 ans, dialogues ridicules, personnages secondaires aux fraises...je crois tout simplement que PERSONNE n'a écrit ce film. Il y a eu un vague script avec quelques idées de mise en scène et vogue la galère! Quand on pense que Monsieur Bouffi avait pour ambition de concurrencer Star Wars avec une trilogie Valerian...Va peut être falloir commencer par savoir écrire une histoire ...je dis pas encore une histoire intéressante hein, juste une histoire pour commencer!
 
Reconnaissons au métrage un savoir faire esthétique. C'est beau et certain plan en mettent plein les mirettes. Mais heu...ça sert à quoi si les images ne veulent rien dire?
 
Pour moi ce film est clairement une métaphore sur les jeux de l'enfance: Valerian et Laureline sont en fait deux enfants qui joue dans un jardin public aux policiers de l'espace. "Pan Pan Piou Piou" fait le petit garçon tandis que la petite fille court partout en faisant sa princesse de l'espace et échapper aux méchant qui veulent lui manger le cerveau. Et bien sur le petit garçon veut sauver la petite fille; mais elle elle veut pas: 'je suis une grande fille!' qu'elle dit au petit garçon! La scène révélatrice pour moi c'est évidemment celle du désert, métaphore à peine voilé de l'imaginaire enfantin: là ou les adultes voient un désert ennuyeux au possible, hop les enfants y voient un terrain de jeux fait de milles dangers et aventures!
 
Cette explication ne sauve en rien le film du désastre mais permet au moins d'expliquer - un peu - la catastrophe atomique qu'est ce Valerian.
 
Et cette fois c'est sur: "C'est la dernière fois que je vois un Besson au cinéma! F-I-N-I !"
 
La Momie: Censé démarrer une franchise revival des monstres mythiques du catalogue Universal, ce film à tout simplement remisé ce projet au placard tant il est vide et sans âme, malgré quelques bonnes idées. Le rôle titre fait figuration dans le film, on la voit à peine la momie. Par contre le Tom Cruise on le voit. Je n'ai pas plus que çà à dire sur ce film tellement il est oubliable et sans aucune originalité. Bonjour le Dark Universe. Au revoir le Dark Universe. Tente de faire mieux dans ta prochaine résurrection!
 
Colossal: la bonne petite surprise de cette année. Surprenant, déstabilisant, faisant semblant de raconter un truc pour en fait mieux en raconter une autre, complètement différente. Anne Hathaway est parfaite dans le film. Pour moi il est à rapprocher du culte Chronicle, dans leur approche ancré dans le dur du super héroïsme.
 
Volet MCU
 
Les Gardiens de la Galaxie volume 2: Plus fou, plus fun, plus funky. Le thème du film est inattendu pour un tel projet étant donné qu'il s'agit de la famille, sous toutes ses formes. Et cela fonctionne malgré quelques concept forcé (Yondu en bon papa, j'y crois pas une seconde). La relation Gamorra/Nebula me parle bien plus et me semble plus 'vraie'. A noter la prestation assez folle de Dave Bautista en un Drax quasiment bipolaire (et très drôle!)
Spiderman Homecoming: troisième départ pour l'homme-araignée au cinéma. Mais cette fois, inside the MCU. Le film est assez mitigé...trop classique mais il est là pour préparer le terrain pour la décennie à venir, Peter Parker/Tom Holland étant censé devenir le 'Tony Stark' post Thanos. On a donc un Spiderman débutant, faisant son apprentissage dans la rue et qui voit d'un coup l'opportunité de faire quelque chose de plus énorme en stoppant un trafic d'arme 'extra-terrestre', business contrôlé par le Vautour. Cette nouvelle itération ancre Peter dans le monde de 2017, et il faut bien avouer que même si cela fonctionne, pour un vieux co* comme moi cela reste parfois un peu étrange. Cependant - et ce fut pour moi une belle surprise - la scène de fin entre Peter et Tony devant l'armure IronSpider est d'une absolue perfection. Là j'y ai vu MON Peter Parker, celui qui fait toujours le bon choix, qui est toujours juste et avec une confiance totale en l'avenir. Pour la première fois depuis le début du Marvel Cinematic Universe, Tony Stark semble réellement confus et profondément surpris...et un peu courroucé. Quelqu'un lui refuse sa proposition d'accéder à son rêve...il n'en revient pas. Il entr’aperçoit alors tout le potentiel de ce gamin, appelé à devenir 'le plus grand des super-héros!'. Bref j'adore cette scène qui rattrape à elle seule toutes les maladresses et la certaine non prise de risque du reste de la bobine.

 
Thor:Ragnarok: Dire que ce film tranche avec les deux précédents serait un doux euphémisme. Changement de ton radical pour ce qui devait être au contraire le film le plus sombre de la saga Thor. Alors même si j'ai beaucoup aimé il en ressort tout de même un sentiment de 'bonne copie mais hors sujet'. Après quand on reprends les trois films on se rends compte qu'ils tendent de plus en plus vers l'esprit des 'Gardiens' et que cela justifie la rencontre Thor/Gardiens pour le crossover ultime du MCU. En fait c'est comme si Thor s'était retrouvé dans un spin off des Gardiens de la Galaxie, cela fait très étrange. Hulk est bien amené même si la surprise aurait été encore plus belle au lieu de le révéler dans les bandes-annonces.... Et le film à force de vouloir faire dans l'humour et le burlesque en oublie quelque notions élémentaire de relation entre les personnages...la pire étant bien sur le Dieu du tonnerre qui a AUCUN moment ne s'inquiète du sort de ses amis (potes mort et Sif porté disparue...) -> incompréhensible cette erreur! Par contre meilleurs caméos de tout le MCU, surprenant et sympa! Et Anthony Hopkins se fait vieux...
 Du coté de chez les X-Men cette année au cinéma on a eu droit à une nouvelle pépite du nom de Logan. Tous s'accorde à dire qu'il n'y a qu'un mot pour décrire ce dernier film de la trilogie Wolverine: crépusculaire.
 
Projet un peu fou que ce film à la fois si ultime et si personnel. Nimbé d'une violence graphique qui prends aux tripes, aux décors naturels magnifiques et surtout aux acteurs au sommet de leur art. Hugh Jackman incarne un Logan à bout de souffle, éreinté par la vie. Patrick Stewart lui campe un Charles Xavier quasi-sénile et n'en ayant plus rien à foutre de tout ce foutu merdier qu'est la vie...jusqu'à cette fameuse rencontre qui saura redonner un peu d'espoir et de gout de vivre à ces deux âmes perdues. Laura Aka X-23 débarque et amène avec elle tout un tas de gros problèmes. La fuite en avant qui s'en suivra marquera la dernière aventure des uns et la première des autres.
 
Le film est une tuerie malgré son derniers tiers copié-collé sur Mad Max 3. Une espèce d'anomalie 'cinéma d'auteur' au milieu des blockbuster formaté des films de super-héros. Quand la mode du genre sera éteinte et qu'on en reparlera d'ici 20-30 ans Logan sera l'un des titres qui symbolisera cette période du cinéma.
 
Volet DCU
 
Wonder Woman: On prétends qu'il s'agit du meilleur film du DCU, et je dois bien avouer qu'a la sortie de la salle je pensais pareil...puis le temps à passer et aujourd'hui il m'est impossible de revoir ce film tant il est naïf et mièvre. Certes les amazones sont bien représenté et le film plutôt beau mais alors l’héroïne...Au secours! Quelle niaiserie et quelle naïveté! C'est insupportable rien que d'y repenser...Cet aspect me rebute profondément, la naïveté je ne supportes pas. Sinon on est devant un film miroir avec le Captain America First Avenger (remplacé la 2nde guerre Mondiale par la première) à l'exception donc de ce coté 'princesse', amazone certes mais princesse tout de même. Le DCU de toute façon est perclus de problème mais j'en parlerai mieux en évoquant...
Justice League. Dire que j'attendais ce film comme le messie...enfin l'équivalent DC d'Avengers! Quel grand moment de cinéma cela allait être! Les premiers films étaient perfectible mais là ils n'avaient pas droit à l'erreur ils le savaient il fallait mettre le paquet! Le film commence, le film se déroule, le film se finit. Heu...Rassurez moi, c'était le brouillon? Le vrai film arrive plus tard c'est çà?
 
AUCUN ENJEU, AUCUNE TENSION DRAMATIQUE, AUCUN IMPACT ÉMOTIONNEL, RIEN, NADA, UN VIDE ABSOLU. Électrocardiogramme plat TOUT DU LONG!
 
Un cauchemar...Comment la Warner peut elle foirer A CE POINT LA LEUR DCU?
 
Ce film est un tragique accident qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Le pire c'est que je ne peux même pas prétendre qu'il est mauvais, car ce n'est pas vrai. Il est juste quelconque. Totalement insipide et noyé dans la masse. Aucune ambition ne transpire de ce film, un pur film de studio fait PAR et POUR le fric. Un téléfilm M6 du dimanche après midi. Barry Allen/Flash est le personnage le plus raté...il est censé AVOIR de l'humour et non pas être un sidekick rigolo qui fait rire en trébuchant ou parce qu'il est un peu bêbête...aucune origin story pour lui d'ailleurs. Aquaman est une caricature insupportable, je peux pas le blairer. Seul Victor Stone/Cyborg s'en sort pas trop mal, mais rien d'extraordinaire non plus, ne rêvez pas. Wonder Woman fait du Wonder Woman - coup de lasso, tacle arrière, saut+coup d'épée, en boucle durant les combats - et Batman élabore des plans foireux pour ressusciter Superman. Lequel arrive a devenir l'ombre de lui même tant il est insipide dans ce film.
 
Non franchement quelle déception! Comparé au premier avengers on en est mais tellement loin! (pourtant le scénar' est exactement le même!!). Pour moi ce film sonne la fin du DCU, surtout quand on sait que le prochain à sortir est censé être Aquaman...dans UN AN! Mais qui dans UN AN voudra voir un film Aquaman avec Jason Momoa??! Ce film aqueux va vraisemblablement faire un bide abyssal et que va faire la Warner ensuite? Je suis bien curieux de connaitre la réponse!
 
 
Blade Runner 2049: Je ne sais pas trop quoi écrire sur ce film...suite d'une œuvre culte qui à son annonce à effrayé tout le monde, il a su garder son mystère et son aura jusqu'au bout pour une surprise totale lors de la découverte en salle.
 
Est ce que j'ai aimé? Oui
 
Est ce que le film est parfait? Non
 
Au chapitre des défauts il y a l'omniprésence des corps nu féminin. Alors oui bon je sais c'est pour l'esthétisme nanani nanana...mais si l'effet peut marcher une ou deux fois, une dizaine de fois ça commence à faire un peu trop...insistant. Et dérangeant. Si bien qu'a la fin on finit par se demander si le réalisateur n'a pas un problème avec çà!?
 
L'autre gros défaut du film, c'est Jared Leto. Comme à son habitude, il en fait des caisses. La subtilité c'est pas trop son rayon à Jared. Son personnage dans le film parle littéralement pendant d'interminables minutes pour ne rien dire du tout, c'est véritablement un calvaire.
L'autre petit truc un poil titillant, c'est la capacité qu'à le film à vouloir te faire comprendre à quel point il est beau: les plans stylisés à l’extrême qui dure un peu trop, les plans séquences sur les décors ô combien enjôleur...le film à conscience de sa beauté et va se mettre tout le temps dans tes pattes en te disant 'T'as vu comme je suis beau? Hein? T'as vu?? Je suis beau hein?!"
 
L'ensemble de ses défauts peuvent se résumer en un seul: il en fait trop ! Conscient qu'il est le meilleur, il bombe le torse au lieu de se montrer humble.
Car pour le reste, Poukram! C'est vrai que c'est le meilleur! Ryan Gosling incarne un agent K touchant, perdu dans sa propre vie, dans ses propres mensonges, vivant en couple avec un hologramme de femme parfaite qui n'est en fait qu'une coquille vide. Tout le métrage respire une certaine désespérance, la fin d'un cycle, la fin de tout. Mais il s'accroche tout de même à son enquête, qui semble être plus complexe que prévue, qui semble faire ressurgir de vieilles histoires, de vieux souvenirs...d'autres vieilles enquêtes...d'un autre agent disparu...un certain Deckard...
 
L'image est belle, la mise en scène virtuose, le son transcendant, la musique planante...
 
Quel film tout de même qui même si il n'atteint pas l'original reste digne de son ainé!
 
 
 
Ouf! Bon nous voilà arrivé désormais à la dernière partie, et non pas des moindres: le Jeu vidéo!
 
Indiana Jones et la Machine Infernale: on débute cette catégorie par un jeu qui vous vous en doutez n'est pas du tout sorti cette année, mais c'est bien au cours de celle-ci que j'ai ENFIN pu découvrir ce jeu que j'avais envie de jouer depuis tellement longtemps. Au final, absolument pas déçu, un très bon jeu Tomb Raid...heu Indiana Jones! AH AH! Dans les faits, remplacez le skin de Lara Croft période 'La Dague de Xian' par celle d'Indy et vous aurez 'La machine Infernale'. Mon plaisir rétro de 2017!
 
 

 
Dishonored la Mort de l'Outsider: dernière plongée dans cet univers fabuleux avec cet Add On ultime qui nous voit affronter rien de moins que l'Outsider Himself. Je n'ai pas trouvé le jeu particulièrement difficile (comparé à la 'Lame de Dunwall' et 'les Sorcières de Brightmore' qui était assez corsé) en dehors de deux/trois passages bien retors (la Banque!). Le dernier niveau lui est particulièrement machiavélique et m'a bien pris la tête. Spoiler: la conclusion étonnante laisse présager une éventuelle suite avec pour personnage principal un Dieu redevenu mortel, belle perspective!
 

 
Yakuza 0: découverte quasi totale pour moi de l'univers yakuza avec ce jeu (j'avais testouillé quelques anciens épisodes). Première remarque, c'est beau comme pas permis. Deuxième remarque, c'est dingue comme on pense à Shenmue quand on y joue (et quel regret mais on ne refera pas l'histoire !). Troisième remarque, qu'est ce que c'est bavard! Alors autant le jeu à un potentiel de dingue, un univers passionnant et une direction artistique et technique à la pointe mais alors par tout les Dieux, qu'est ce que les dialogues m'ont lourdés ! C'est interminable, inutilement long, répétitif...c'est clairement LE point noir du jeu! Les phases de dialogues on bien failli avoir raison de moi...le pire étant qu'il faut différencier les phases in-game des vraies cinématiques...qui parfois s'enchainent durant 20 minutes (véridique ! -> Dialogues Ingame suivi d'une cinématique suivi d'une autre phase de bla bla Ingame avec encore derrière une autre cinématique !). Et sans oublier les dialogues des quêtes annexes, des sous-missions, des 'entraineurs'...non vraiment le BLABLA est un calvaire dans Yakuza et rends le jeu plus lourd que fun. Quel dommage car le reste du jeu est tout simplement bluffant!
 
Exemple de dialogue:
 
"_Oh non je ne suis qu'un misérable...je ne suis pas digne d'être un Yakuza!
 
_Pourquoi dit tu cela?! Pourquoi n'es tu pas digne d'être un Yakuza?!!
 
_Car je suis un misérable!!
 
_Heinyouio?! (bruit bizarre que fond les doubleurs jap' pour exprimer la surprise...)
 
_...
 
_Un misérable? Pourquoi dis tu que tu es un misérable?
 
_AAARGh! (râle de frustration contenu) Car mon honneur et mon sens de la justice ne me permettent pas d'obéir aux ordres de - insérez nom d'un type supérieur - qui me demandent de tuer un innocent!
 
_Quoi?! Heinyouioooo!! Ton sens de la justice et ton honneur ne te permettent pas d'obéir aux ordres de ton supérieur et d'assassiner un innocent?!
 
_Que je sois maudit! Je suis un misérable!
 
_Mais si tu ne peux obéir aux ordres, tu sera banni des yakuza, un paria! Maudit sois ton sens de la justice et ton honneur!
 
_Maudits!
 
_Mais c'est peut-être une bonne chose finalement?
 
_Heinyouio?! Pourquoi mon sens de la justice et mon honneur seraient une bonne chose si je deviens un paria?"
 
etc etc etc....pendant trèèèèès longtemps!
 

 
Wolfenstein II: de fait j'ai fait toute la série sur cette année (je parle du reboot qui inclut donc The Old Blood/ The New Order et donc ce New Colossus) et ce fut une bien belle surprise. Car le jeu sous ses aspects bourrin de bas étage (en gros le gameplay) cache en son scénario et ses saynètes entre les missions une ambiance et une atmosphère ô combien mélancolique et profonde. De plus, certains niveaux sont véritablement étonnant comme celui qui se déroule dans un camp d'extermination dans New Order ou le futur culte niveau de Vénus dans New Colossus. Ce genre de jeu n'est plus vraiment ma tasse de thé aujourd'hui (Pan Pan Boum Boum) mais l'ambiance particulière qui se dégage du titre m'a permis d'en venir à bout. Clairement si l'histoire de ce renouveau de Wolfenstein n'était pas si prenante je n'aurai jamais jouer à cette saga.
 

 

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Imaginez une grande plaine, vous êtes là, sur votre monture armé de votre arc. Au loin paissent quelques animaux qui ne vous prêtent guère attention. Tout à coup un ennemi surgit de nulle part et vous attaque sans ménagement. Sa puissance est supérieure à la votre, ses coups sont dévastateurs pour votre barre de vie et il semble impossible à battre. Cependant vous êtes doté d'une bien meilleure arme que lui: votre cerveau. A force de dextérité, d'expérience et de courage, vous parvenez après une lutte acharnée à mettre votre adversaire à terre, avant de collecter sur ses restes des ressources qui vous seront fort utile pour la suite de votre aventure...
 
J'ai acheté Horizon ZERO Dawn et Zelda Breath of the Wild le même jour. Les ai commencé ensemble, passant de l'un à l'autre au gré des parties. Les deux jeux sont quoi qu'on en dise - quoi qu'on VOUS en dise - très semblable.
 
A une notable distinction près: L'un est fait par SONY et L'autre par NINTENDO.
 
Et là est toute la différence. L'un axe ses titres sur le scénario, l'écriture,la caractérisation de ses personnages, de son univers, de ses croyances...l'autre mise absolument tout sur le gameplay.
 
J'ai fini Horizon il y a longtemps. Je ne pense pas finir Zelda un jour...
 
Je suis définitivement un joueur Sony, et plus du tout un joueur Nintendo
 
Soyons clair, ce BotW est un grand jeu, le titre de 2017, incontestablement. Mais moi il ne me parle pas. Je m'y embête royalement. Pour une raison fort simple: il ne raconte RIEN.
 
La première chose que j'y ai faite a été de collecter les souvenirs, qui sont le seul semblant de scénario présent dans le jeu. Une fois cela fait je me suis retrouvé devant une gigantesque carte ou rien ne me faisait envie. Je me fiche des donjons, je me fiche des quêtes annexes pour enfants de 5 ans, je me fiche des milliards de collectables qui servent à rien. La seule chose qui m’intéresse c'est l'histoire.
 
L'histoire est le moteur d'un jeu. Si il n'y a pas d'histoire, il n'y a pas de jeu. Pour moi c'est comme çà!
 
J'ai donc été happé par Horizon, avec son périple incroyable, ses rencontres au quatre coins de son monde, la richesse de son univers...mais donc surtout par son récit épique et son scénario. Je ne pensais pas que le jeu nous raconterait l'Apocalypse, je croyais qu'il laisserait planer le doute sur le destin du Monde "d'Avant". Alors voir cette histoire à travers la mise en scène holographique m'a profondément touché. J'ai ressenti tout un tas d'émotions devant ce jeu...Aloy étant devenu une compagne de route attachante avec laquelle on partage quelque chose...
 
Je ne partage rien d'autre qu'un profond ennui en compagnie de Link, une coquille vide sans âme. Je sais bien que le personnage est conçu comme tel, que c'est au joueur de le remplir. Elle est sans doute là ma limite: je n'ai aucune imagination. Il me faut mon histoire prémâché, mon scénario écrit de A à Z. Ou alors on peut le voir autrement: j'aime le travail d'auteur. J'aime le fait que quelque part quelqu'un ai ÉCRIT une histoire, l'ai peaufiné durant des heures, relue encore et encore...sans doute mon coté littéraire...
 
Je continuerai peut être un jour ma partie de Zelda, il me reste le boss Goron et je pense ensuite juste tuer Ganon et Basta...au final je n'aurai eu AUCUN bon moment sur ce jeu...il me tarde de trouver le courage de le finir pour mieux passer à autre chose...
 
J'attends avec impatience Horizon II. Je me fiche complètement du prochain Zelda...

 

 

 

Voici maintenant mon oeuvre emblématique de 2017, après Gone Girl et Mad Max les années précédentes:

LEGION