Après avoir écouté le Podcast retraçant l'histoire de cette saga, j'ai décidé de prendre mon courage à deux mains et de me plonger dans l'univers enneigé et brumeux de Metal Gear Solid sur Playstation, au coeur de Shadow Moses. Le jeu à peine lançait, que je me prend une baffe magistrale. Je l'ai bien mérité pour avoir été aussi indifférent pendant tant d'année malgré les éloges de toutes parts sur cette saga.

Dès le début, la mise en scène subtile interpèle, les plans sont travaillés et le soucis du détail est remarquable pour un jeu datant de 98. On y dicerne des idées de gameplay ahurrissantes de subtilitées, mais aussi des thèmes musicaux stratosphériques dont la musique du générique qui m'a beaucoup émue, sans oublié le thème musical principal absolument jouissif. Une des plus grandes forces de ce jeu, et de la saga d'après les bruits de couloirs, réside dans son histoire et un traitement des personnages très évolué comparé aux jeux de l'époque. Certes, certaines scènes font un kitchs et le doublage est infiniment nanardesque, mais jamais je n'avais encore vu un tel niveau de profondeur et de maturité dans ces années où les polygones n'étaient destinés qu'à sauter en l'air dépourvu d'un background un tant soit peu intéressant, sans nécessairement prendre la peine d'impliquant le joueur émotionnellement. Du moins pour la grande majorité des titres.

En tout cas, l'avenir me réserve encore beaucoup de belles aventures inédites à vivre en compagnie de l'ami Snake, et ne vous faites pas de larons, je vais aller lui payer un bon gros fut de bière apétissant d'ici peu puisque Metal Gear Solid HD collection m'attend bien au chaud dans son coin. Bref, comment ne pas conclure ce post sans saluer de tout coeur Hideo Kojima, le premier à avoir outrepasser la simple frontière de jouer pour jouer, arriver au final à quelque chose de grand et visceral remettant en question le rôle et le positionnement du joueurs devant son écran, et toutes sortes d'intéractions fracassant le 4ème mur. Une oeuvre qui marquera le jeux video en son temps pour devenir autre chose qu'un simple plaisir ludique, et vous marquera à jamais tout autant que moi, malgré ses 15 ans d'ancienneté. Ainsi, une oeuvre et une baffe intemporelle.

Mais comlétement que je rike it, cher Hideo !