Un ami de longue date m'a récemment fait découvrir ce somptueux clip, dont je suis littéralement tombé amoureux tellement il transpire la grâce de toutes parts. Il a même su éveiller en moi l'envie de reprendre la danse... c'est dire.
L'histoire et simple et finalement, malheureusement assez commune.

Mon interprétation :

Un homme s'éveille, déboussolé, mais empli de bonté, puis rencontre un ange perdu et dénué de couleurs,
sans ne jamais rien avouer, ils virevoltent, tentants de feindre leur attirance commune,
puis, il s'éprend d'elle, et ensemble, peu à peu, dans une danse nouvelle, ils apprennent l'un de l'autre,
Fasciné par une danse qui lui parait si particulière, le souhait de la soutenir devient alors pour lui chose naturelle.

Pendant quelques instants à peine, envahit d'une plénitude singulière, il se senti enveloppé par sa bienveillance.
D'abord les confessions, puis des songes d'étreintes, et enfin, l'illusion d'un amour sincère.
Ses chaines alors brisèrent en éclats, lui ouvrant désormais une voie en laquelle il ne croyait plus.

Une nuit, naîvement, il s'oublia, et lui donna ce qu'elle prétendait attendre, un nouveau souffle,
de nouvelles aspirations, quitte à courir vers une désillusion qu'il espérait ne plus jamais rencontrer.
(volonté et désillusion ici matérialisées par le transfert des couleurs)

Après s'être ouvert à elle, l'avoir guérie... un adieu non désiré sonna le glas de cette rencontre,
et malgré lui, malgré son don de soi, il se voyait contraint et forcé de l'abandonner,
Désormais, plus un mot... et la promesse d'aucune autre mélodie, si ce n'est celle que font les sanglots.

Savourez.

Wanda.