Aujourd'hui je reviens après un week end de folie sur Borderlands 2 (dont le test arrivera...un jour) avec la deuxième partie de mon dossier sur les comics Star Wars avec 2 nouvelles mini-série : Emissaries to Malastare et Twilight

Emissaries to Malastare

 

Après un très bon Outlander ou Ki Adi Mundi récupérait un padawan en la personne de A'Sharad Hett, le pillard tusken, on retrouve le conseil Jedi cette fois en mission (du moins la moitié du Conseil) sur la planète Malastare. Le gouvernement légitime de la planète Lannik, ainsi que le mouvement terroriste de cette même planète, s'accordent pour lancer des négociations de cessez-le-feu sur Malastare, sous l'égide des Jedis en tant que médiateurs. Mais les négociations tournent mal et la situation dégénère avec le Conseil au milieu.

Le comics se base malheureusement sur le fan service pour palier une histoire peu passionnante  

Bon l'histoire n'est pas passionnante mais pas inintéressante non plus. On voit par exemple venir le complot à des kilomètres, et la mini-série est découpé en 2 parties, une sur Malastare, une autre sur Nar Shaada, ce qui nuit à son développement. Personnellement, j'ai été un peu décontenancé par cette deuxième partie de l'histoire, qui n'a au final que peu de rapport avec le pitch initial.En contre-partie, l'histoire du Jedi Tusken avance (un peu), on nous présente Quin Lan Vos, un futur (gros) personnage de la série, et on a droit à ne nombreux clins d'œil à la seconde trilogie de Georges Lucas (Discussion avec Anakin jeune padawan, course de podracers sur Malastare, retour de Sebulba). En dehors de ça, rien d'extraordinaire : On est ici assez clairement dans le fan service. On aime ou on aime pas.

 

On garde ce style de dessin un peu vieillot mais qui évolue vers quelque chose de plus contemporain

Le dessin reste toujours un peu dans ce style vieillot mais pas désagréable des séries précédentes, et on note néanmoins une évolution (certes lente mais réelle) vers un style plus adapté à un comics moderne. Donc globalement le dessin n'est pas désagréable à l'œil, loin de là, mais il ne devrait pas non plus soulever les foules.

Cette mini-série joue clairement sur le fan service : C'est pas désagréable, mais ça ne réinvente rien. Je préfère largement quand les auteurs font avancer l'Univers Etendu, comme c'est le cas dans Twilight !

 


Twilight

 

Quin Lan Vos, jedi qu'on croise dans Emissaries to Malastare, se réveille  sur Nar Shaada, amnésique. Il a peu de temps pour réfléchir puisqu'il est attaqué par pluseurs groupes de bandits. Commence alors pour lui la (longue) quête de son passé, un voyage qui va le mener de Nar Shaada à  Coruscant, en passant par Ryloth (planète des Twileks) au cours de cette mini-série.

 

Le comics introduit Quin Lan Vos et Aayla Secura, deux personnages très présents dans l'Univers Etendu Star Wars

Sous ce pitch relativement classique se cache un des plus gros fils conducteurs de la série Republic : l'histoire du Jedi Quin Lan Vos. Et elle est plutôt très intéressante ! Ici on a clairement envie de continuer à lire, de comprendre comment il a perdu la mémoire, de savoir ce qu'est devenu Aayla Secura, sa jeune (et désormais connue) padawan qui a disparue. On ne s'ennuie pas un seul instant au fil des 6 issues. En plus on apprend énormément sur le personnages, sur ses origines, et on sent rapidement que son histoire va se complexifier du fait de son affinité avec le côté obscur. Twilight est un chapitre majeur de Republic qui pose les bases de toute l'histoire parallèle de Quin Lan Vos.

 

Le style du dessin devient de plus en plus fin au fil des mini-séries

Niveau dessin, on continue la lente mutation vers un dessin plus moderne, plus fin. Si j'avoue ne pas être un grand fan du style de Vos, il faut reconnaître qu'il est original. Les scènes d'actions sont desormais dessinées avec un style plus moderne ou les mouvements amples et stylisés sont capturés. Bref, niveau dessin là aussi c'est un plaisir à lire

Au final un super comics qui introduit des personnages super importants pour l'Univers Etendu, et ça, on aime !