Pour inaugurer ce blog, que je veux ouvert, sans chichi et communicatif de mon plaisir de jouer, je vais commencer par donner mon ressenti sur ma dernière acquisition : Rayman Origins

En entendant parler du projet Rayman Origins, j'avoue, je n'étais pas du tout convaincu. Le jeu tenait surtout à mes yeux à cette mode actuelle dans le milieu vidéo ludique de faire du neuf avec du vieux. Mais bon, le jeu venant d'Ubisoft Montpellier, je ne pouvais pas décemment le condamner sans y jouer. Et puis je l'ai essayé au Paris Games Week, et là, déjà le jeu titille mon attention, c'est beau, c'est fluide, c'est fun. Puis je teste la démo, et là je comprends : Je DOIS acheter le jeu. 

 

Et là mes amis, c'est la claque. Le jeu est la synthèse de ce que je recherche dans un jeu ces derniers temps : Fun, claque graphique, hardcore gaming, et créativité. 

 

D'abord graphiquement, Rayman impressionne alors qu'on ne l'attend pas forcément d'un jeu 2D. C'est d'ailleurs bien plus que de la 2D, c'est une dessin animé interactif. Les différents mondes sont aussi beaux et colorés qu'ils sont originaux. Rarement je me suis autant émerveillé devant un tel rendu graphique. C'est un plaisir des yeux qui plaira tant aux tout petits qu'aux adultes. Parlons également de la musique de Christophe Heral qui est à l'image du jeu, complètement barrée et géniale. Le thème principal, sous forme d'hommage à Enio Morricone, est excellent, mais ma mention spéciale va au thème sous-marin (les niveaux les plus en profondeur), qui arrive vraiment à retranscrire une ambiance de profondeur sous-marine prenante. Le scénario est tient en 2 lignes (Rayman et sa troupe ronflent, ce qui énervent les monstres du monde d'en dessous, qui envahissent le monde en représaille...) mais il est à l'image du jeu, drôle, déjanté, totalement décalé. Bref, artistiquement, Rayman est une véritable pépite qui va me faire vouer un culte au génie français du jeu vidéo qu'est Michel Ancel (Cocorico !).

 

Au niveau du gameplay, je ne vais pas trop détailler. Le jeu ressemble assez dans sa structure au premier Rayman. La maniabilité est parfaite, simple, intuitive. Le jeu dispose d'une difficulté particulièrement bien dosée, puisque les premiers niveaux se révèlent assez simples, mais les derniers mettront à rude épreuve les gamers les plus aguerris. Enfin, je n'en suis pas encore là, mais je pense que terminer le jeu à 100 % va demander une grande dose de patience et de persévérance, mais le jeu en vaut la peine.

 

Il faut évidemment parler du multi ! Pour avoir fais une grande partie du jeu avec mon coloc, je peux dire qu'il est terriblement efficace. Les fous rires sont garantis au cours de la partie ou la trahison pure et gratuite d'une gifle en plein vol pour quelques Lums va suivre l'entraide pour un passage plutôt difficile. Bref, le multi, c'est du fun en barre, et au final, je ne regrette absolument pas l'absence de mode online, puisqu'on sent très clairement que le jeu est conçu pour des « parties-à-plusieurs-sur-canap ».

 

Pour résumer, Rayman Origins m'aura bien plus impressionné qu'un Modern Warfare 3 par exemple qui, s'il joue dans une toute autre catégorie, se révèle au final assez convenu, sans grande surprise. Rayman aura réveillé chez moi autant l'enfant, que l'hardcore gamer, ou le joueur de multi déjanté. Il est une révélation, dans le sens ou j'ai enfin pris conscience qu'un bon vieux jeu de plateforme 2D peut absolument avoir sa place aujourd'hui dans l'univers vidéo ludique. A tel point que je me demande même pourquoi ce concept de la 2D HD n'est pas plus exploité.

 

Bref, en un mot comme en cent, petit ou grand, hardcore ou casual, je vous le conseille fortement, c'est pour moi la véritable pépite de cette fin d'année, peut-être même de l'année.