Avant toute chose et en préambule, je tiens à vous rappeler l'enseignement de notre maître à tous : Eteignez votre téléphone, la séance va bientôt démarrer !!

(Ah non mince, rien à voir. Eteignez le son de votre ordinateur en fait. Mais c'est pas lui qui l'a dit. Lui il disait qu'une mauvaise musique nanarde, c'est toujours mieux que Justin Bieber. C'est vous dire si il a raison !! Le coup de l'ordinateur, c'est moi qui vous le dit. Pour votre sécurité.)

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Ma vie a changé depuis que je suis devenu un ardent défricheur de l'internet moderne, chassant la belle plante à travers les méandres filandreux de la toile internationale. Je découvre au jour le jour, petit à petit, une nouvelle conception de la musique, de cet art qui parle à notre esprit tout en faisant se mouvoir notre corps, cet art complet, consommé aussi bien dans la recherche esthétique la plus pure que dans la réflexion autour de la gamme pentatonique mineur ou dans l'étude de la transe rythmique propre au développement des hormones le samedi soir chez le jeune humain en âge de procréer. 

Je suis maintenant un véritable aventurier dans la jungle Youtubienne, voilà ce qu'il faut dire. Le Nathan Drake du string à paillettes, l'Indiana Jones du téton qui dépasse, la Lara Croft du boxer fluo ! (Euh...) Il faut dire que j'ai sous les yeux en permanence un maître en la matière. Et forcément, un beau jour, au coin d'une page internet écornée, on découvre une merveille, une histoire qui se déroule sous nos yeux ébahis, on voit une tentative artistique sans précédent d'une grande créativité musicale, avec un clip recherché,  et on se dit : "Ça y est, je l'ai trouvé !!". 

 

 Le sein Graal !

 

Et là, d'entrée, les premières secondes sont décisives. L'audace folle du parti pris artistique nous claque à la figure comme le gant en latex sur la main d'un médecin qui s'apprête à nous ausculter.

26 plans séquences aux couleurs flashy qui nous agresse la rétine en moins de 20 secondes, avant l'apparition incompréhensible d'une Bunny Girl : travail minutieux de montage calibré à la perfection. Tant de merveilles me laisse coît, la bave aux lèvres et le cerveau qui dégouline des oreilles, tant et si bien que je ne pipe mot. S'ensuit un léger blackout, qui peut expliquer que je n'ai pas compris exactement pourquoi trois baigneuses succèdent au lapin, puis... 2 écolières qui semblent un peu âgées pour aller toujours au lycée et... des filles en sous-vêtements dans une boîte de nuit, et en sous-vêtements heu... quelque part ? Et tout s'enchaîne si vite, mettant en relief une histoire... que je n'ai pas complètement intégré, ce qui prouve le haut degré intellectuel de ce clip !

Je crie au génie, une lumière parfaite, une histoire inspirée, des actrices splendides, un montage ambitieux, pour un film de toute évidence résolument féministe, ce qui explique la présence uniquement de femmes, l'homme n'étant qu'esquissé, à la manière des meilleurs Ozon !

Un chef d'oeuvre, de toutes évidences.

Pour aborder ce détail trivial qu'est la musique proprement dite (qui doit être coupée bien entendu pour apprécier ce clip à sa juste valeur, je rappelle pour les retardataires), il s'agit d'une reprise (que vous ne retrouverez donc pas lundi à l'aube, vous m'en voyez désolé) très inspirée et bien supérieure à l'originale d'un sombre morceau de The Archies. Non je déconne. C'est de la grosse merde. Un vulgaire sample de mauvaise qualité d'un morceau existant.

Heureusement que ce n 'est pas dans le jeu vidéo qu'on oserait faire un son aussi insipide !!

Et parce qu'il n'est pas dit que cette rubrique ne s'adresse qu'aux mâles en rut (j'ignore les lesbiennes qui ne sauraient faire preuve d'un goût aussi douteux), voici, pour vous mesdames mesdemoiselles (ou messieurs aussi, après tout...) le résultat d'heures de recherches acharnées. De rien.

 A la semaine prochaine donc, pour les révélations finales !!

 

PS : Sinon, l'autre truc qui a changé aussi, c'est les vidéos que Youtube me propose. Et ça commence à devenir sérieusement anxiogène d'ailleurs !!

Et un doute m'habite, aurais-je mis un peu trop de liens dans cet article ?...